L’abonnement Netflix avec pubs continue d’afficher un succès insolent

16 mai 2024 à 16h32
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Contre toute attente, l'abonnement Netflix avec pub est un véritable raz-de-marée © Luca Sammarco / Pexels
Contre toute attente, l'abonnement Netflix avec pub est un véritable raz-de-marée © Luca Sammarco / Pexels

Tout va bien pour le géant du streaming Netflix et son offre avec publicités. Lancé en octobre 2022, l'abonnement ne cesse d'attirer de nouveaux utilisateurs, au point de déjà compter plusieurs dizaines de millions de souscripteurs.

Il y a un peu moins de deux ans, lorsque Netflix déployait une nouvelle formule d'abonnement baptisée « Netflix Standard avec pub », nous étions loin d'imaginer que celle-ci rencontrerait un tel succès auprès des abonnés à la plateforme. Proposée au tarif, certes attractif, de 5,99 euros par mois, celle-ci permet de jouir des contenus Netflix en contrepartie de coupures publicitaires.

Après avoir fait un démarrage tonitruant dans l'Hexagone, fédérant ainsi près de 5 % des Français en l'espace de quelques semaines, l'offre a depuis poursuivi son petit bonhomme de chemin jusqu'à séduire des millions d'utilisateurs à travers le globe.

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Netflix : l'offre avec pub compte désormais plus de 40 millions d'utilisateurs

Pas plus tard qu'hier, la plateforme de streaming vidéo la plus populaire au monde annonçait officiellement que son offre d'abonnement avec pub avait franchi le palier des 40 millions de souscripteurs mensuels. Une performance détonante, un an et demi seulement après son lancement, d'autant que cette offre totalisait près de deux fois moins d'utilisateurs en janvier dernier (23 millions). Pour rappel, il ne lui avait fallu que six mois pour atteindre les 5 millions d'abonnés mensuels.

Plus intéressant encore, Netflix affirme que 40 % des nouveaux utilisateurs choisissent de s'abonner à l'offre avec publicités dans les pays où la formule est disponible. Au-delà de son prix séduisant, rappelons que cette offre permet de visionner les contenus en Full HD depuis l'année dernière, en plus de laisser la possibilité aux abonnés de regarder des films et séries sur deux appareils simultanément.

Au total, Netflix compte actuellement 270 millions d'abonnés.

La publicité, nouvelle mine d'or pour Netflix ?

Dans un même temps, la société en a également profité pour annoncer qu'elle développait « une plate-forme technologique publicitaire interne », comme cela nous est rapporté par The Verge. D'après les informations relayées cette fois par CNBC, Netflix envisage d'effectuer les premiers tests de sa plateforme au Canada un peu plus tard cette année, avant de la lancer aux États-Unis à partir du deuxième semestre de l'année prochaine. L'objectif serait de la déployer dans le reste du monde d'ici fin 2025.

Un peu plus tôt dans la journée, nous apprenions que l'application Netflix pour Windows allait prochainement accueillir une mise à jour qui ne plaira franchement pas à tout le monde. En effet, les utilisateurs ne pourront bientôt plus télécharger leurs contenus afin de les visionner en mode hors-ligne. De plus, à compter du mois prochain, Netflix devrait définitivement tirer un trait sur son offre « Essentiel », y compris pour celles et ceux qui sont encore abonnés à cette formule.

Netflix
  • La plus complète du marché
  • Séries originales souvent excellentes
  • Compression vidéo irréprochable

Le service américain n'est pas le plus populaire au monde pour rien. Avec une offre de contenus enrichie chaque semaine, une qualité vidéo toujours optimale et une expérience utilisateur très travaillée, la plateforme est un choix incontournable pour se divertir. Notre seul regret reste l'augmentation constante des tarifs d'abonnement, qui rend le service un peu moins attractif qu'à son lancement… Heureusement, le nombre de séries et de films compense cette hausse, même si la qualité ou la certitude de voir arriver de nouvelles saisons n'est pas toujours là.

Le service américain n'est pas le plus populaire au monde pour rien. Avec une offre de contenus enrichie chaque semaine, une qualité vidéo toujours optimale et une expérience utilisateur très travaillée, la plateforme est un choix incontournable pour se divertir. Notre seul regret reste l'augmentation constante des tarifs d'abonnement, qui rend le service un peu moins attractif qu'à son lancement… Heureusement, le nombre de séries et de films compense cette hausse, même si la qualité ou la certitude de voir arriver de nouvelles saisons n'est pas toujours là.

Sources : The Verge, CNBC

Mérouan Goumiri

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Commentaires (4)

yann214
Il n’attire pas parce que les gens aiment voir de la pub !<br /> C’est juste que les caisses sont vides… alors on est obligé de passer par là.<br /> Mais ça n’est pas très reluisant pour Netflix qui fait disparaître le forfait intermédiaire pour se gaver sur le dos de ses utilisateurs.
yeerum
Les gens y sont maintenant accros. Il est difficile d’imaginer de voir Netflix faire marche arrière. Il est loin le temps du «&nbsp;Don’t be evil&nbsp;» ou bien du «&nbsp;Ads suck!&nbsp;» des prophètes de la Silicon Valley; Aujourd’hui ==&gt; zéro scrupule!
Roger_Pimpon
Je ne suis pas convaincu que vous ayez raison. Votre vision peut sembler la pire.<br /> Mais l’autre m’afflige presque plus d’une certaine manière (car pour la votre, des solutions mécaniques simples : redistribuer la richesse). Car 7,5€ d’écart sur le mois, il y a assurément un nombre certain de français qui comptent à l’euro près à la fin du mois (mais parmi ceux là raisonnablement un nombre certain passent par des solutions à zéro euros), mais il y a nombre encore plus grand qui s’ils peuvent dépenser moins sur un poste pour aussitôt dépenser ailleurs sur un poste non essentiel (juste dans cette fuite de consommer plus) le font je dirais presque maladivement. Il faut consommer plus, plus de tout. Sans considération d’aucun autre aspect (comme une rémunération juste du producteur (… je parle pas là du cas Netflix)). Consommer, consommer. Premier point qui m’afflige. Et la pub fait totalement partie du paysage, pour beaucoup ce n’est pas du parasitage. C’est nominal. Il s’agit presque d’information (où consommer encore plus… : / ). Second point qui m’afflige. Incompréhensible pour moi qui pour 5s de pub, c’est déjà 5s de trop (j’ai juste l’impression qu’on me ch### dans le cerveau), qui a écarté définitivement 4/5 de chaines télé de son champs du possible (=tolérable).<br /> Non les gens aiment bien se faire défoncer le cerveau à longueur de journée (réseaux sociaux, streaming douteux) avec cette #####.<br /> Car sinon des solutions raisonnables comme s’abonner à Netflix 1 mois sur trois.<br /> Parce qu’il faut bien mesurer que les prix que pratique Netflix (me contredire si j’ai faux car je n’ai actualisé cette info depuis un moment) sont bien en dessous du prix d’équilibre. C’est de la vente «&nbsp;à perte&nbsp;» pour tuer le marcher. Dont le client profite depuis des années (bon il profite moins depuis la fin du partage des comptes).
yeerum
Ils constateront bientôt une majorité d’abonnés facturés en Argentine ou en Inde alors que les flux pointent en Europe…
Joeee
Les solutions concurrentes américaines sont dans le même ordre de prix. Je pense à Paramount, Disney.<br /> Mais en effet les solutions françaises ont du mal.à tenir financièrement et c’est pourquoi d’ailleurs qu’il.y pas vraiment de concurrence autre que américaine.
MattS32
Roger_Pimpon:<br /> Parce qu’il faut bien mesurer que les prix que pratique Netflix (me contredire si j’ai faux car je n’ai actualisé cette info depuis un moment) sont bien en dessous du prix d’équilibre.<br /> C’était vrai il y a quelques années, quand Netflix était déficitaire, puis quand ils ont commencé à faire du bénéfice mais avec un endettement qui augmentait plus que le bénéfice.<br /> Aujourd’hui ça n’est plus vrai, Netflix est bénéficiaire et son endettement se stabilise, voire diminue légèrement.
Roger_Pimpon
Merci. J’aurais pu prendre la peine de vérifier par moi même. Alors NetFlix a un peu gagné son pari (parce que pour les autres, l’affaire n’est pas faite. Après Prime et Apple sont sur une autre planète où l’équilibre n’est clairement pas un objectif). En vendant à perte pendant des années pour s’installer partout et écraser la concurrence. Puis en remontant légèrement les tarifs et en partant à la chasse aux comptes partagés (le partage des comptes faisant partie de l’arsenal de frappe initial : on rend dépendant des personnes qui ne payent parfois même pas et qui acceptent finalement de payer contre leur besoin ou conviction initials).<br /> Reste que globalement, sur le bouquet d’offres, le client profite encore actuellement de la vente à perte. Et il trouve ça normal (alors qu’il s’agit de pratiques malsaines globalement pour la société, puisque mettant à genoux des acteurs économiques sains et raisonnables).
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