Accordée le 15 avril par Bercy, cette acquisition devrait permettre à l'opérateur mobile de devenir le deuxième fournisseur d'accès Internet de France derrière Orange. SFR deviendrait surtout un véritable opérateur intégré, proposant une offre convergente quadri-play avec l'Internet haut débit, la téléphonie fixe, l'IPTV et la téléphonie mobile. Au total SFR plus Neuf Cegetel compterait ainsi 3,7 millions de clients ADSL et 18,1 millions de clients mobiles. Mais pour l'UFC, ce rapprochement créerait une situation de duopole, dans les télécoms, entre d'une part, France Télécom-Orange et d'autre part, Vivendi avec ses filiales Canal+, SFR et Neuf Cegetel. Le plaignant reproche aussi à Bercy de ne pas avoir tenu compte des nouveaux marchés de la TV sur mobile et de la fibre optique. De plus, la présence du Britannique Vodafone dans le capital de SFR aurait justifié que l'opération soit examinée à Bruxelles et non à Paris, estime l'UFC.
Pourtant, les juges du Palais Royal ont toujours la possibilité de suspendre l'intégration des deux sociétés, ou de demander l'avis du Conseil de la concurrence.