Selon les termes de ce projet de loi, les opérateurs mobiles et FAI se verront donc taxés à hauteur de 0,9% de leur chiffre d'affaires, dès que celui dépasse 5 millions d'euros par an, pour financer la télévision de service public. Sont toutefois exclues de l'assiette de la taxe les sommes associées aux « prestations d'interconnexion et d'accès », ainsi que les « sommes acquittées au titre des prestations de diffusion ou de transport des services de communication audiovisuelle », précise l'article 21 du projet de loi.
Les chaînes privées verront quant à elles leur chiffre d'affaires taxé à hauteur de 3%, mais profiteront d'un assouplissement des règles publicitaires (heure d'horloge, passage de 6 à 9 minutes de pub par heure), et d'une révision de leurs obligations en matière de production audiovisuelle. Le débat parlementaire doit commencer à l'Assemblée nationale selon la procédure d'urgence pendant la seconde quinzaine de novembre, et se poursuivra début décembre au Sénat.