Selon l'AFP, la Chine aurait renforcé son système de filtrage de l'Internet, notamment en ce qui concerne l'accès à des vidéos jugées inappropriées. Plus précisément, cette nouvelle loi dispose le filtrage des vidéos « incitant à la haine au sein des communautés ethniques » ou « dénigrant » la police nationale ou les forces de l'armée.
Cette mesure entre en vigueur deux semaines après la diffusion d'un clip montrant des soldats chinois prendre d'assaut un monastère tibétain. Très rapidement les serveurs du site YouTube furent innaccessibles pendant plusieurs heures et les autorités locales furent soupçonnées d'en avoir bloqué l'accès.
Depuis plusieurs années, la Chine tente de réguler l'Internet au sein de son pays. Les moteurs de recherche, par exemple, se sont accordés à pratiquer de l'auto-censure afin de ne pas retourner des résultats pouvant porter préjudice au gouvernement, tels que les sites des dissidents.
En ce qui concerne la diffusion de médias étrangers, la Chine n'accepterait qu'une vingtaine de films par an, seulement après avoir retiré tout élément jugé problématique.