Certes la loi « favorise le développement de l'offre légale », mais la diffusion légale d'une chanson par le biais d'un site de streaming ne rapporterait que 0,1 centime d'euro à son interprète. Il faut ainsi qu'une chanson soit diffusée 100 000 fois pour qu'elle rapporte 100 euros à son interprète. Et l'Adami de conclure que « Internet ne rémunère pas la création ».
L'Adami prévient « qu'on ne pourra pas faire longtemps l'impasse sur la question de la rémunération des interprètes, sans lesquels aucun film et aucune chanson n'existent », et appelle ainsi à « préparer l'après Hadopi ». Il s'agit « d'adapter le droit au nouveau contexte ».