Amanda Bonnen trouvait que l'état général de l'appartement qu'elle louait à proximité de Chicago laissait à désirer et l'a fait savoir à ses contacts sur Twitter. Le propriétaire des lieux, l'agence Horizon Group Management, a eu vent du message et l'a manifestement mal digéré : il vient d'attaquer la mécontente en justice.
« Qui a dit que dormir dans un appartement moisi était mauvais pour vous ? Horizon pense vraiment que ça convient », poste le 12 mai dernier Amanda Bonnen. Quelques jours plus tard, le bailleur découvre le message. Selon lui, la diffamation ne fait aucun doute. Il porte donc l'affaire en justice et réclame 50.000 dollars au titre de dommages et intérêts.
Selon le Chicago Sun Times, qui a révélé cette affaire, Horizon Group Management prétend gérer quelque 1.500 appartements dans la région de Chicago, et affirme qu'il ne peut laisser de tels propos entacher sa réputation. Le compte Twitter de l'intéressée, aujourd'hui supprimé, n'était pourtant suivi que par une vingtaine d'internautes.
Le problème, selon le plaignant, viendrait de ce que le compte d'Amanda Bonnen était public. Les propos de cette dernière pouvaient donc en théorie trouver un écho dans le monde entier. En attendant de voir la tournure que prendra l'affaire en justice, celle-ci alimente les débats en ligne. Un tweet, ou message posté sur Twitter, relève-t-il de la conversation personnelle ou de la communication au public ? Une chose est sure : ce tweet en particulier a depuis quelques heures largement dépassé le réseau d'Amanda Bonnen.