Le Lumix GF1 reprend effectivement l'essentiel des caractéristiques qui font la force du Pen, à commencer par un capteur de 12 millions de pixels capable de filmer en simili haute définition, en y adjoignant un flash escamotable. Le GF1 devance également l'Olympus sur le plan de la visée, puisqu'il bénéficie d'un écran de 3 pouces affichant 460 000 points, contre la moitié pour l'E-P1, et d'un viseur électronique optionnel compatible avec n'importe quel zoom, contrairement au viseur optique de l'E-P1 qui n'est destiné qu'à une focale fixe équivalente à un 35 mm. Ces améliorations se font toutefois au détriment du stabilisateur mécanique dont le Pen est doté, l'anti-poussière ultrasonique étant heureusement conservé. Le capteur plafonne quant à lui à 3200 ISO, contre le double pour l'E-P1.
Destiné aux néophytes comme aux experts, ce Lumix intègre de nombreux automatismes en plus des modes manuel et de priorité . Le mode automatique intelligent choisit un mode scène approprié parmi quatre. L'autofocus reconnait et nomme jusqu'à 6 visages et fait le point en priorité sur ces derniers en seulement 0,3 seconde, un record d'après le fabricant. Plusieurs fonctions dites créatives complètent le tableau, dont un mode qui plaira aux nouveaux venus dans le monde du grand capteur permettant de détacher le sujet sur un arrière-plan flou.
Voici un rappel de ses principales caractéristiques :
- Capteur Live MOS de 17,3×13 mm de 12,1 millions de pixels
- Sensibilité de 100 à 3200 ISO
- Photos en 4000×3000 pixels à une cadence non communiquée
- Vidéos en 1280×720 pixels à 25 ou 30 images par seconde (H.264), son mono
- Écran LCD de 3 pouces à 460 000 points
- Stockage sur carte SD ou SDHC