Ce réseau Wi-Fi était à la disposition des 11 000 habitants de Coshocton depuis cinq ans et utilisé quotidiennement par une centaine de personnes, y compris par les forces de l'ordre pour l'envoi et la réception de rapports sur le terrain. « C'est malheureux pour ceux qui utilisent le service honnêtement qu'une seule personne ait tout ruiné, » s'est d'ailleurs indigné le commissaire de la ville, dont les propos ont été relevés par un quotidien local.
Cette décision démesurée a provoqué à juste titre un tollé médiatique. Face au ridicule de la situation, Jim Kennedy, vice-président de la communication de Sony Pictures Entertainment, a écrit au comté et demandé à ce que les points d'accès soient rebranchés,
Face à une situation similaire en France et dans le cadre de l'Hadopi, gageons que le juge aurait « pris en compte les circonstances et la gravité de l'infraction » pour prendre une décision plus pertinente.