Courante aux Etats-Unis, cette pratique permet généralement aux FAI de glisser quelques publicités afin d'établir facilement une nouvelle source de revenus. Accusé, fin août, d'avoir mis en place des DNS menteurs, SFR s'était alors justifié en expliquant que cette pratique avait essentiellement pour objet de « faciliter la vie des client ».
L'ICANN explique ainsi que ces pratiques devraient être interdites. En effet, cela entrainerait plusieurs complications pour l'infrastructure du réseau. Dans un tel cas, l'internaute envoyant un email vers une adresse dont le domaine est erroné ne sera pas pas immédiatement alerté d'une erreur. Par ailleurs les sites de redirection seraient particulièrement prisés par les hackers souhaitant attirer les internautes vers une page web frauduleuse. Notons aussi que cette pratique bloque les éventuelles configurations mises à disposition par le navigateur. Enfin le simple fait de rediriger l'utilisateur depuis une URL inexistante permet au FAI de tirer parti d'un nom de domaine libre sans pour autant l'avoir préalablement enregistré ou être d'accusé de cyber-squatting.
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