Menée auprès de 14.000 consommateurs européens, l'étude indique que 58% des sondés déclarent qu'ils n'envisagent pas de payer pour des contenus en ligne. Chez les Français, la proportion est à 55%, soit plus d'une personne interrogée sur deux. La part des réticents se réduirait année après année, remarque tout de même Forrester. Du côté des films, on compterait seulement 8% d'acheteurs, mais 23% des Européens et 30% des Français se disent prêts à franchir le pas de l'achat ou de la location en ligne.
A terme, il parait plausible que ces tendances s'inversent. Pour cela, il faudrait toutefois que les catalogue s'étoffent et que les freins relatifs à l'interopérabilité des contenus s'amenuisent. A moins que la clé ne se trouve au niveau du prix, ou dans la mise en place de formules commerciales innovantes ? En France, il appartient à la mission Zelnik, mandatée par le ministère de la Culture, de suivre ces pistes de réflexion, pour voir comment la loi pourrait stimuler la demande. En attendant, le gratuit a encore de belles heures devant lui.