Le scénario nous met tout de suite dans le bain « de sang » et les diverses scènes cinématiques introduisant l'histoire de Tomy, l'indien Cherokee, suggèrent une aventure des plus mouvementées. Après la mort de son mentor, il se retrouve seul au beau milieu d'un dédale de couloirs, avec pour compagnon de route, une clé à griffe. Heureusement pour lui, il va très vite faire l'acquisition d'armes, toutes très originales et impressionnantes visuellement, qui vont lui permettre de tirer sur tout ce qui bouge.
Nous aurions pu nous arrêter là, mais l'originalité du jeu réside surtout dans l'architecture des niveaux et l'absence de modes de difficulté, celle-ci s'adaptant à notre façon de jouer. Possédant de nombreux éléments avec lesquels nous pouvons interagir (toilettes, télévisions, bornes d'arcade permettant de débloquer des bonus, etc.), ils nous permettent surtout, grâce à un système de rampes, de modifier la gravité des zones dans lesquelles nous évoluons. Du coup, tout se met alors à tourner, les murs deviennent plancher et inversement.
Jouable uniquement en multijoueur (jusqu'à huit en même temps), la version de Prey mise à notre disposition, nous à permis de tirer partie de l'agencement des niveaux, mais aussi de profiter des nombreux portails qui permettent de passer d'une zone à une autre. De plus, toutes les armes étaient à notre disposition et nous avons également pu découvrir un véhicule, sorte d'exosquelette, des plus efficaces.
Bien que ridicule, n'étant pas un spécialiste de ce genre de jeu, surtout sur PC, j'ai tout de même pris du plaisir à tirer sur mes collègues journalistes. Très beau graphiquement, Prey devrait faire partie de ces titres qui demandent une configuration musclée. Un de plus dans la longue liste des jeux tueurs de Cartes Graphiques.