Le fabricant insiste sur l'emploi d'un pont PCI Express spécifique qui augmenterait sa bande passante et permettrait de tirer pleinement parti des 5 Gbps du SuperSpeed USB et des 6 Gbps du Serial ATA III sans compromettre les performances des cartes graphiques. Il pointe directement du doigt « une marque réputée » qui se serait quant à elle passée de ce pont. En l'occurrence, Gigabyte a d'ores et déjà massivement adopté ces deux connectiques, et nul doute que c'est à ce fabricant que MSI fait référence.
Le chipset Intel P55 et le socket LGA1156 qui l'accompagne accueillent quant à eux un processeur Lynnfield gravé en 45 nm ou même un des tout récent Clarkdale gravé en 32 nm. Il est d'ailleurs alimenté par une alimentation à 8+2 phases et est surcadencé (overclocké) à la volée par le biais de la fonction maison OC Genie.
On retrouve par ailleurs quatre emplacement DDR3 à 2 600 MHz, deux emplacements PCI Express 16x compatibles ATI CrossFire et NVIDIA SLI, deux connecteurs SATA 6 Gbps, huit connecteurs SATA 3 Gbps (dont un eSATA), deux ports USB 3.0, une douzaine de ports USB 2.0, deux ports Firewire et une connectique audio 7.1 analogique et numérique.
La MSI P55-GD85 sera commercialisée en France et dans le reste de l'Europe dans les prochains jours au prix public de 185 euros.