Les livraisons de SSD, ces supports de stockage qui font appel à de la mémoire Flash en lieu et place des plateaux magnétiques du disque dur traditionnel, auraient progressé de 14% en 2009. D'après un rapport publié par IDC, le volume global représenterait environ 11 millions d'unités sur l'année.
Une progression logique ? Comparé au disque dur, le SSD offre un certain nombre d'avantages : temps d'accès extrêmement réduits, bonnes performances générales, consommation électrique mesurée. Du fait de l'absence de pièces mécaniques, il offrent également une meilleure résistance aux chocs, et fonctionnent sans faire le moindre bruit. Il reste toutefois un écueil de taille : le prix, qui s'il est ramené au gigaoctet de stockage, révèle un gouffre entre un disque dur de 1 To se négociant aux alentours de 70 euros, et le SSD, associé dans le meilleur des cas à un tarif minimal de 100 euros les 64 Go.
IDC remarque que la baisse de prix continue des périphériques de stockage à base de mémoire Flash NAND a été moins importante que prévue ces 18 derniers mois en raison du ralentissement économique, mais estime que les fabricants devraient assez rapidement parvenir à un rapport capacité / prix qui favorisera le développement de ce nouveau marché. De quoi garantir, selon l'institut, un taux d'évolution annuel moyen supérieur à 54% d'ici 2013.