Dans un premier temps, les deux partenaires devraient se concentrer sur la production de cellules à 2 bits sur plusieurs niveaux, de façon à livrer des puces de 64 Gb (8 Go), dont la surface n'excèderait pas 167mm². Produites à l'aide d'un procédé basé sur la lithographie à immersion, ces puces offrent une densité de stockage bien supérieure à ce que permettent les lignes de production actuelle.
Intel et Micron marquent ainsi leur avance sur la concurrence. Seuls à produire aujourd'hui des puces de mémoire Flash en 34 nanomètres, que l'on retrouve dans les SSD Postville d'Intel, ils attaquent le 25 nanomètres alors que Samsung, numéro un mondial du secteur, entame sa transition vers le 30 nanomètres.
Les deux partenaires estiment qu'avec ce nouveau procédé, le coût de production serait de l'ordre de 0,5 dollar par Go, contre 1,75 dollar par Go lorsque les puces de mémoire Flash sont gravées en 45 nanomètres. De quoi imaginer, à terme, des SSD qui, à prix constant, offriraient des capacités deux fois supérieures à l'offre actuelle.