D'après le New York Times, deux sources de ces cyber-attaques retentissantes auraient été identifiées : l'une d'elles serait une université de Shanghai (l'université Jiaotong), réputée pour sa formation en informatique, tandis que l'autre proviendrait d'une école professionnelle fournissant des informaticiens à l'armée, celle de Lanxiang. Les sources proches de l'enquête entendues par le journal sont même plus précises, affirmant que des éléments en possession des enquêteurs conduiraient ces derniers vers un ordinateur précis, placé dans une salle de science de l'école de Lanxiang.
Toujours d'après le journal, ces attaques seraient une entreprise de longue haleine, puisqu'elles auraient débuté en avril 2009. Google, de son côté, affirme poursuivre ses investigations. À l'heure où les tensions rejaillissent entre Washington et Pekin suite à l'entrevue entre Barack Obama et le Dalaï-Lama, nul doute que la position du gouvernement chinois, qui avait nié toute implication dans l'attaque, devient de plus en plus difficile à tenir.