Là où Windows Vista pèche (pour ne pas dire plus)

Julien
Par Julien
Publié le 21 avril 2006 à 16h24
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D'habitude fervent défenseur de Microsoft et plus spécialement de Windows, le journaliste américain Paul Thurrott vient de signer un véritable pamphlet contre Windows Vista, la prochaine version majeure de Windows. Dans la cinquième partie de sa série d'articles dédiés aux dernières CTP de Vista (voir ici), Paul Thurrott se montre extrêmement critique, d'aucun d'ailleurs n'oseraient dire lucide. On peut ainsi lire que les allocutions de Bill GATES sont généralement soporifiques, que Bill Gates aurait dû abandonner depuis longtemps ses responsabilités au sein de la firme de Remond et qu'il incarne qui plus est le vieux Microsoft, celui qui est prêt à toutes les manoeuvres pour imposer ses produits. Paul Thurrott pense d'ailleurs, dans une allusion à peine voilée aux propos de Steve BALLMER sur Linux et les logiciels libres, que la division Windows est rongée par un cancer... rien que ça ! D'après l'analyse de notre confrère, Microsoft paye encore les erreurs de l'inclusion d'Internet Explorer, et les développeurs mobilisés pour l'écriture de patchs mensuels visant à régler les innombrables failles de sécurité ne peuvent pas franchement se consacrer au développement de Windows Vista. Pour Paul Thurrott, la faute des multiples et innombrables retards de Vista est en partie imputable à Bill Gates et à son manque de leadership.

Et Paul Thurrott de faire la liste - interminable - des promesses non tenues de Microsoft vis à vis de Vista... On citera pêle-même l'absence de WinFS, l'ergonomie très discutable de MediaCenter, ou encore la tragicomique aventure des dossiers virtuels qui vont et viennent à chaque nouvelle version intermédiaire de Vista. Vista qui n'a d'ailleurs toujours pas atteint le statut de Beta 2 ce qui provoque l'ironie de notre ami américain quant au planning de sortie des versions intérimaires. Sans lister tous les points abordés par cet article nous reviendrons sur le plus critique à nos yeux : l'UAP, pour User Account Protection. La bonne nouvelle, c'est que Microsoft veut rendre son système vedette moins perméable, en adoptant le schéma utilisé par MacOS ou Linux. La mauvaise est que l'UAP est, dixit Paul Thurrott : « une triste, triste plaisanterie. Il s'agit de la fonction la plus exaspérante depuis Clippy dans Office ».

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L'UAP en action


Il faut en effet savoir que l'UAP consiste en une succession de boîtes de dialogue vous demandant votre autorisation à tout moment, et même lorsque vous êtes connecté en tant qu'administrateur, pour soit enregistrer un fichier à la racine de votre disque dur, soit supprimer un fichier, soit même supprimer un raccourci de votre bureau. L'UAP s'enclenche également lors de l'installation de Drivers et autres joyeusetés de ce genre et au final on passe son temps à cliquer sur des avertissements. La situation serait presque comique s'il était possible de désactiver cette fonction. Et bien non, ce ne sera pas possible, du moins simplement ! A quoi servirait une fonction de sécurité que l'on peut désactiver ? Comme le souligne notre confrère, si l'UAP n'évolue pas, et considérant les millions d'utilisateurs que cette fonction va affecter, il s'agit là d'un acte « presque criminel de la part de Microsoft ». Nous éviterons ici de relayer la substance de la conclusion de l'article qui semble un rien trop indulgente par rapport à l'ensemble des griefs listés...
Julien
Par Julien

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