Les conditions d'utilisation du logiciel autorisent en effet AOL à recueillir des informations sur la façon dont le logiciel est utilisé. Ce dernier, servant à protéger l'internaute des méfaits de la navigation sur Internet, est donc en mesure de fournir à AOL toutes les informations relatives aux habitudes de surf de l'utilisateur. AOL peut ensuite utiliser ces informations pour diffuser ses propres publicités ciblées ou les communiquer à ses affiliés. Tout ceci est clairement mentionné dans les conditions d'utilisation, mais certains estiment qu'AOL ne se comporte pas correctement en n'avertissant pas de façon plus explicite les utilisateurs d'Active Virus Shield.
« Si vous avancez dans l'installation, tout comme n'importe quel utilisateur le ferait, il n'y a pas la plus petite indication quant aux fonctionnalités liées à la publicité ou au recueil d'information », affirme ainsi Eric Howes, directeur de Sunbelt Software, qui commercialise des anti-spywares. A l'heure actuelle, l'utilisation faite par AOL de son logiciel ne serait en rien abusive mais telles qu'elles sont définies, les conditions d'utilisation lui permettraient d'en faire un véritable spyware.
AOL propose par ailleurs une barre d'outils lors de l'installation de son antivirus gratuit. Ici, c'est le logiciel choisi qui pose problème. Il serait en effet reconnu comme un adware par certains antivirus, dont Kaspersky, et comporterait certaines failles de sécurité. AOL aurait en effet repris un logiciel utilisé par un diffuseur d'adware pour le diffuser sous sa marque, ce qui explique que ce dernier soit identifié comme un adware. Bref, l'initiative d'AOL n'a semble-t-il pas fini de lui causer des ennuis...
La firme a indiqué qu'elle modifierait les clauses d'utilisation de son antivirus prochainement. Pour ceux que ces considérations n'auraient pas découragé, on trouve dans la .