Le risque d'échauffement serait provoqué par de fines particules métalliques, entrées par inadvertance dans la composition des batteries Lithium-ion de Sony et susceptibles de provoquer un court-circuit interne. Le Japonais aurait finalement décidé, notamment suite à ces entretiens avec Dell, de ne pas procéder à un rappel des batteries concernées, dans la mesure où le danger paraissait relativement incertain. Ses méthodes de production ont en revanche été modifiées de façon à limiter la présence et la taille des particules métalliques fautives au sein des batteries Lithium-ion.
« Nous n'avons eu confirmation des incidents que très récemment », explique Rick Clancy, porte-parole chez Sony, à InfoWorld. « Nous avions reçu des rapports, mais nous ne savions pas si les incidents n'étaient pas liés à des situations environnementales, sans rapport avec les batteries elles-mêmes ».
Après cet aveu, il ne reste plus qu'à attendre les résultats de l'enquête menée par la Consumer Product Safety Commission américaine au sujet des batteries produites par Sony, ainsi que les retombées financières de ce colossal programme de rappel et d'échanges, chiffré selon les prévisions à 200 ou 300 millions de dollars.