Condamné le 5 septembre dernier, Google devait avoir cessé de publier, à la date du 18 septembre, les pages issues de certains journaux belges, francophones et germanophones, adhérents à la société Copiepresse. Le moteur de recherche devait également publier à cette date les attendus du jugement sur ces principaux sites belges. Google a tenté de faire appel de cette sentence la semaine dernière, la jugeant disproportionnée. La justice belge ne l'a toutefois pas entendu de cette oreille. Le moteur a donc du s'exécuter, ce qu'il a fait samedi. Il risquait 500 000 euros d'amende par jour de retard.
Comme dans l'affaire qui avait opposé l'AFP (Agence France Presse) à Google en 2005, les plaignants estiment dans le cas présent que le moteur de recherche les spolie en reproduisant, sans leur permission et sans leur verser de droits, les contenus qu'ils produisent et mettent en ligne sur leurs propres sites Web. Aujourd'hui, certains grands quotidiens belges n'apparaissent plus dans Google News. Leurs sites gagneront-ils des visiteurs ?