Elon Musk est de plus en plus mis sous pression pour venir directement répondre aux questions de la Securities and Exchange Commission (SEC) sur le dossier X.com (Twitter).
La SEC a ouvert une enquête en 2022 sur la reprise de X.com (alors connu sous le nom de Twitter) par Elon Musk. Elle enquête sur une déclaration tardive par le milliardaire de l'acquisition de parts dans le réseau social à l'époque, avant qu'il n'en devienne propriétaire. Elle veut en discuter directement avec l'homme d'affaires, ce que ce dernier ne souhaite pas, semble-t-il.
Un retard de 10 jours
La SEC souhaite auditionner Elon Musk sur le dossier X.com. Elle veut en effet discuter du fait que l'homme le plus riche du monde a l'an dernier déposé les papiers relatifs à l'achat d'une part minoritaire dans la société 10 jours après la date butoir.
Elle avait organisé une audition le mois dernier à San Francisco à laquelle, selon le Wall Street Journal, le patron de Tesla et de SpaceX ne s'est pas rendu. Elle a depuis demandé à une cour de justice de la même ville d'obliger légalement Elon Musk à se rendre à cette audition.
L'avocat d'Elon Musk dénonce du harcèlement
Du côté de la SEC, on déplore la volonté d'entrave d'Elon Musk. « Malgré la nature spécieuse des objections intempestives de Musk, le personnel de la SEC a tenté de négocier de bonne foi avec Musk pour trouver une autre date et un autre lieu pour son audition », explique l'autorité.
Alex Spiro, l'avocat d'Elon Musk, voit au contraire dans ces investigations une volonté du gendarme financier de harceler Elon Musk, avec qui il a plusieurs fois eu maille à partir ces dernières années. « La SEC a déjà recueilli le témoignage de M. Musk à plusieurs reprises dans le cadre de cette enquête malavisée - trop c'est trop », a ainsi défendu le conseil du patron de X.com. De quel côté penchera donc le juge ?
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Source : Engadget, Actu Orange