La société Brave Software a confirmé avoir licencié 9 % de son personnel, tous services confondus.
En août dernier, le navigateur Brave, réputé notamment pour son respect de la vie privée de ses utilisateurs, annonçait de nouvelles fonctionnalités pour son moteur Brave Search, dans une forte volonté de rompre avec les traditionnels Google et Bing. Tout récemment, il nous présentait aussi Leo, son nouvel assistant dopé à l'intelligence artificielle.
Brave en proie à un environnement économique difficile
Toutefois, malgré de nombreuses nouveautés et divers investissements visant à booster son navigateur web, la société Brave souffre de quelques difficultés, qui la contraignent aujourd'hui à licencier une partie de ses effectifs. Créé en 2016 par Brendan Eich, à l'origine d'un certain Firefox, Brave constitue pourtant un pionnier historique de la navigation web 3.0.
« Brave a supprimé certains postes dans le cadre de sa gestion des coûts. Plusieurs départements ont été touchés », explique ainsi TechCrunch. Le média indique que Brave a dû se séparer de 9 % de ses effectifs.
Des revenus encore insuffisants
L'entreprise, pour qui les derniers mois ont été particulièrement intenses, n'a pas précisé tous les détails de cette vague de licenciements. Elle a néanmoins déclaré que la décision était motivée par un climat économique pour le moins difficile.
Bien que Brave soit parvenu à séduire de nombreux utilisateurs ces dernières années, le navigateur reste encore très loin dans la course aux browsers web, puisque si Chrome, Safari et Edge sont respectivement crédités de 63, 19 et 5 % de part de marché (selon Statcounter), celle de Brave oscille entre 0,05 et 0,10 % seulement.
Brave est disponible gratuitement sur Windows, macOS et Linux, mais existe également déclinaison mobile pour Android et iOS.
- Respect et protection de la vie privée
- Interface et ergonomie soignée
- Le plus rapide du marché
Source : TechCrunch