Quand une nouvelle technologie pour carte graphique vient semer la zizanie chez les joueurs en ligne.
Il n'aura finalement pas fallu attendre très longtemps pour voir AMD réagir, et le fait est que la réponse est radicale.
En toute fin de semaine dernière, nous rapportions effectivement que l'activation de la technologie Anti-Lag+ était à l'origine de bannissements sur Counter-Strike 2. De plus, des joueurs de Call of Duty: Modern Warfare 2, PUBG ou Apex Legends avaient aussi rencontré des bugs.
Déclenchement des outils antitriche
Le nœud du problème semble venir du fonctionnement même de la technologie Anti-Lag+. Le compte X.com (anciennement Twitter) de Counter-Strike 2 a été très clair dans ses explications.
Le fonctionnement même d'Anti-Lag+ est lié au « détournement de fonctions de DLL du moteur ». Ce faisant, l'outil contrevient aux règles d'utilisation de Counter-Strike 2, et il en résulte un bannissement automatique et sans appel du joueur. Il faut effectivement savoir que ce genre de modifications est la marque de fabrique des outils de triche.
Pour assurer l'intérêt des parties, les développeurs de jeux en ligne n'ont d'autre choix que d'interdire ce genre de choses, même si dans le cas d'Anti-Lag+, l'objectif n'est pas de tricher.
Retrait pur et simple d'Anti-Lag+
AMD a d'abord reconnu le problème et conseillait de désactiver l'Anti-Lag+ « jusqu'à nouvel ordre ». Hier, la société a pris une mesure plus radicale encore avec le déploiement des pilotes graphiques 23.10.2.
La nouvelle version des AMD Software: Adrenalin Edition désactive tout simplement l'Anti-Lag+ sur tous les jeux pris en charge. AMD explique par ailleurs qu'elle « travaille activement avec les développeurs de jeux pour trouver une solution et réactiver Anti-Lag+ ».
AMD indique également qu'elle cherche « à réintégrer les joueurs qui ont été affectés par les politiques de bannissement antitriche ». Espérons que les choses ne tardent pas trop.
Source : VideoCardz