Plus grande entreprise de location d'avions au monde qui compte Air France, easyJet et British Airways parmi ses clients, AerCap a indiqué lundi avoir subi un piratage informatique.
AerCap Holdings a confirmé, lundi 22 janvier 2024, avoir été attaquée et piégée par un incident de type ransomware, comme nous l'apprend Reuters. Aucune information ne circule quant à l'attaque subie par ce poids lourd mondial de l'aéronautique, néerlandais d'origine. Mais Clubic a retrouvé trace de ses possibles auteurs.
Une entreprise qui a pignon sur rue dans le secteur de l'aérien
Installée à Amsterdam, l'entreprise AerCap est peut-être inconnue du grand public, mais elle n'est autre que le plus puissant loueur d'avions au monde. À date, la société détient ou propose les services de 1 700 appareils, de 1 000 moteurs mais aussi de 300 hélicoptères.
Parmi les clients de l'entreprise, on retrouve des compagnies comme Air France, Lufthansa, British Airways, easyJet, Swiss, Vueling, Qatar Airways, Emirates, American Airlines, Delta, ou United. Aujourd'hui basée en Irlande, AerCap a livré de rares informations sur l'attaque.
Le groupe pirate promet de tout déballer avant deux semaines
L'entreprise a confirmé avoir été victime d'un ransomware le 17 janvier 2024. Depuis, elle a pu reprendre le « contrôle total » de ses systèmes informatiques, et indique n'avoir subi « aucune perte financière liée à cet incident ». Ses clients, les compagnies aériennes, ne sont en théorie pas impactées directement.
Selon nos informations, c'est le groupe slug qui serait l'auteur de cette cyberattaque. Sur sa page, le collectif, relativement inconnu, aurait des intérêts à s'attaquer à des entreprises de l'aéronautique. Il n'en serait d'ailleurs pas à sa première victime dans ce secteur.
Ce que l'on sait, c'est que slug détiendrait 1 to (1 000 go) de données d'AerCap, et promet de publier 5 Go d'informations au bout de 3 jours, puis 30 Go au bout d'une semaine. Si les pirates suivent leur plan et ne sont pas payés, ils pourraient publier le tout au bout de « deux semaines ». On ne sait pas encore à quelles données ils ont pu accéder.
Sources : Clubic, Reuters