Encore faut-il, pour tirer parti de Google Gears, que le site ou le service en ligne concerné intègre les éléments qui permettront à l'outil de récupérer localement les pans de code nécessaires à sa bonne exécution. Gears se compose d'un serveur, qui gère le recueil et l'accès aux informations (HTML d'une page Web, documents associés, exécution des scripts), d'une base de données, qui stocke localement les informations générées par l'utilisateur, et d'un outil de synchronisation capable d'assurer la jonction entre les deux, ainsi que la mise à jour des données lors du retour en ligne.
Accessible via gears.google.com, Gears n'est pour le moment pas destiné aux utilisateurs finaux mais aux développeurs qui souhaiteraient mettre au point des applications Web compatibles. L'agrégateur en ligne de flux RSS Google Reader est d'ores et déjà compatible. « Avec Google Gears, nous nous attaquons à l'une des limitations critiques du navigateur dans le but d'en faire une plateforme plus à même de supporter le déploiement d'applications variées », a déclaré Eric Schmidt, PDG de Google, au sujet de Gears.
Google devrait vraisemblablement s'arranger pour rapidement rendre ses propres services en ligne compatibles avec Gears. La firme de Mountain View annonce par ailleurs son intention de collaborer avec des éditeurs comme ou afin d'intégrer, par exemple, la gestion du flash ou de projets à venir comme Apollo au sein de Gears.