Linux a séduit le ministère de l'éducation nationale. Dans le but de s'affranchir du coût élevé des licences propriétaires et de respecter les préconisations du référentiel général d'interopérabilité (RGI), le ministère a migré ses serveurs sous GNU/Linux, système d'exploitation libre au code source ouvert.
Aujourd'hui « plus de 3.000 serveurs de production, soit 80 à 120 serveurs par rectorat, tournent sous Linux, dont 80% sous Red Hat Enterprise Linux (RHEL) [...] Tous nos applicatifs, des applications financières aux outils de gestion des examens, fonctionnent sous RHEL », a indiqué Michel Affre, membre du service des technologies et des SI du ministère de l'éducation, dans un communiqué daté du 4 septembre 2007.
Par le passé, le ministère a abandonné les systèmes GCOS 7 et DPS 7 de , puis, progressivement, AIX d'IBM. A partir de l'an 2000, l'administration a décidé de maîtriser ses coûts « en s'appuyant sur les standards du secteur » et « en dissociant le fournisseur du système d'exploitation du fournisseur de matériel ». Plus de 95% de ses serveurs fonctionnaient sous Linux dès 2004, et près de 100% aujourd'hui. « Les fournisseurs d'applications du ministère, développeurs internes et prestataires externes, sont tous dans l'obligation d'assurer la compatibilité avec Linux », a ajouté Michel Affre.
Enfin, a insisté l'informaticien, Red Hat Enterprise Linux a été préférée à d'autres distributions visant à assurer le bon fonctionnement de serveurs sur lesquels tournent des applications stratégiques des académies, « pour des raisons évidentes de support ».