Comme dans tout bon univers virtuel, tout commence par la définition de son profil : d'abord quelques informations personnelles, puis les critères de choix des personnes que vous aimeriez rencontrer, du sexe à l'allure générale en passant par le poids, sans oublier la zone géographique. Vient ensuite la phase de personnalisation de son avatar, avec une série de modèles prédéfinis. Quelques minutes après le lancement de l'application, ce double virtuel est prêt à être lâché dans l'univers de Come in my world.
Cet univers ne recèle ni lugubres donjons à explorer en instance, ni vastes étendues au travers desquelles errer sans but : l'espace y est restreint, de façon à ce que les membres n'aient aucune difficulté à entrer en contact les uns avec les autres, mais de nouvelles zones feront leur apparition au fur et à mesure que la densité de population augmentera. Un marqueur vous signale les avatars qui correspondent aux critères que vous avez sélectionnés. Un clic suffit à afficher son profil.
Puisqu'il est si facile d'abuser quelqu'un grâce à l'anonymat procuré par la messagerie écrite, Orange prend ici le pari d'imposer des communications vocales entre les différents utilisateurs du service. On pourra bien laisser un message écrit à quelqu'un, mais les conversations doivent être conduites à l'aide d'un casque et d'un micro, la voix jouant un rôle certain dans le processus de séduction. Les avatars ne servent ainsi qu'au premier contact entre deux personnes bien réelles. Au sein de cet univers en trois dimensions, il est possible de s'isoler, mais chacun dispose en plus d'un espace qui lui est propre. Baptisé « In Situ » et personnalisable, il permet à l'utilisateur du service d'approfondir ses relations en exposant, par exemple, ses propres photos pour, au final, parvenir à décrocher une nouvelle rencontre, bien réelle celle-ci.