Des chercheurs viennent d'expliquer que le processus de déchiffrement de l'AES (l'Advanced Encryption Standard) pourrait prendre 3 à 5 fois moins de temps. Pour étayer leurs arguments, ils précisent avoir découvert une « faiblesse », selon leurs propres termes. Cette dernière permettrait ainsi de découvrir plus « rapidement » une clé de chiffrement.
Par contre, les spécialistes précisent bien que le déchiffrement de telles clés (128, 192 ou 256 bits) reste une entreprise des plus ardues. Dans le document (.pdf) évoquant leur découverte, les chercheurs expliquent qu'en l'état actuel des performances des machines informatiques, plusieurs milliards d'années seraient nécessaires avant de pouvoir déchiffrer correctement une telle clé.
Pour rappel, l'algorithme de chiffrement AES est utilisé par de nombreux utilisateurs et services afin de sécuriser des communications mais également des transactions bancaires, du WiFi... Malgré ces « faiblesses », l'AES conserve donc ce statut d'algorithme sécurisé.