Ethereum : tour d'horizon et chiffres clés sur l'écosystème de la deuxième cryptomonnaie mondiale

Cyril Fiévet
Cyberculture
11 juin 2021 à 16h12
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Le cours de la deuxième crypto-monnaie mondiale bat des records, tandis que le projet connaît un essor fulgurant et se prépare à une « V2 » pour rendre son réseau plus fluide et moins énergivore. Tour d'horizon et chiffres clés pour mieux comprendre l'écosystème Ethereum.

Depuis sa création en 2015, Ethereum a toujours été « la deuxième cryptomonnaie ». Pourtant, si Ethereum se traduit bien par une crypto-monnaie (l’ether, ETH), le projet est loin de se résumer à cela, et a même été conçu depuis l’origine comme une plateforme applicative. 

Une « Ethereum Virtual Machine » permet de déployer des applications sur le réseau, tandis qu’un langage de programmation spécifique (Solidity, inspiré de C++ et Javascript) sert à en développer d’autres de façon native. Toutes sont des applications décentralisées (dApps) ne nécessitant pas de serveurs centraux, fonctionnant sur la blockchain Ethereum et reposant sur des smart contracts, des adresses Ethereum particulières abritant du code qui s’exécute en fonction de paramètres préétablis. 

Tout cela a donné naissance à un riche écosystème de tokens, d’applications, et d’outils divers et variés, qui connaît une croissance impressionnante.

L’ether au sommet

Début mai 2021, le cours de l’ether (ETH) atteignait 3500 $ (2 900 €), son plus haut historique. C’est 15 fois plus qu’un an auparavant à la même date, et c’est une progression de plus de 400% depuis janvier 2021. En capitalisation de marché (cumul de la totalité des ethers en circulation), Ethereum pèse désormais 400 milliards de dollars, soit 17% du total que représentent globalement les crypto-monnaies (2 300 milliards de dollars, dont Bitcoin représente 45%).

Depuis début 2021, plus d'un million de transactions ont lieu chaque jour sur Ethereum - et ce chiffre est monté à 1,5 million depuis fin avril.

Des tokens à tout faire

L’une des caractéristiques d’Ethereum est la possibilité de créer des tokens tiers via un standard baptisé ERC-20. Ces tokens utilisent la blockchain Ethereum, mais sont des projets indépendants et assortis d’une valeur de marché qui leur est propre. A ce jour, près de 400 000 tokens distincts ont été créés sur Ethereum. Plusieurs des poids lourds des cryptomonnaies, comme LINK, UNI ou THETA, figurant dans le top 20 des plus fortes capitalisations, sont des tokens ERC-20.

Les stablecoins sur Ethereum, en très forte croissance - @Dune Analytics
Les stablecoins sur Ethereum, en très forte croissance - @Dune Analytics

Stablecoins à 1$

Certains de ces tokens sont des cryptomonnaies stables, ou stablecoins, destinées à servir de passerelles pour les applications Ethereum et les bureaux de change ou à être utilisées comme des devises classiques. Leur cours est indexé sur le dollar et ne varie jamais (ou de façon très marginale) : 1 token = 1 $. Les cinq principaux stablecoins, Tether (USDT), Binance USD (BUSD), USD Coin (USDC), Dai (DAI) et TrueUSD (TUSD) sont tous accessibles sur la blockchain Ethereum. USDT et BUSD existent également sur d’autres blockchains.

En cumul, ces cinq cryptomonnaies stables représentent environ 80 milliards de dollars. Les stablecoins directement émis sur Ethereum représentent plus de la moitié de ce total, soit 50 milliards de dollars (environ sept fois plus qu’un an auparavant).

Des applications décentralisées

Le site State of the dApps recense actuellement 3 511 applications décentralisées, dont 80% (2 782 dApps) sont bâties sur Ethereum. Jeux, réseaux sociaux et applications financières sont les principales catégories, mais il existe des applications dans de nombreux domaines (santé, stockage numérique, gestion énergétique...). 

Pour DappRadar, 2020 a été « une année record pour l’industrie blockchain », avec un volume total de transactions dans les dApps s’élevant à 270 milliards de dollars — dont 95 % provenant des applications financières sur Ethereum.

Selon le dernier rapport mensuel de DappRadar (avril 2021), on compte désormais un million d’utilisateurs quotidiens d’applications décentralisées (une progression de 158 % en un an). Pour le mois passé, Ethereum demeure la première plateforme en montants de façon globale, et reste dominante dans la plupart des catégories. Dans le domaine du jeu par exemple, 12 des 20 principales dApps (en montants) tournent sur Ethereum.

La dApp Axie Infinity est le jeu sur Ethereum le plus populaire actuellement
La dApp Axie Infinity est le jeu sur Ethereum le plus populaire actuellement

La DeFi, un défi à la finance

La DeFi, ou finance décentralisée, regroupe des services et protocoles à base de blockchains et de smart contracts permettant notamment de prêter, d’emprunter ou d’échanger des cryptomonnaies en peer-to-peer, directement depuis un simple porte-monnaie crypto et sans utiliser de service centralisé. En particulier, il devient simple par ce biais de bénéficier de « comptes rémunérés » en crypto-monnaies stables : l’usager a juste à placer ses stablecoins dans un smart contract pour bénéficier d’un taux d’intérêt fluctuant mais en général compris entre 4 et 10% par an. La DeFi se caractérise aussi par de nombreux autres mécanismes financiers, beaucoup plus techniques et souvent plus risqués (produits dérivés, trading avec effet de levier, etc.).

Les sommes globales engagées dans la DeFi (qu’on appelle « Total value locked », c’est-à-dire des montants en quelque sorte « enfermés » dans des smart contracts) connaissent une progression spectaculaire : entre janvier et avril 2021, elles ont été multipliées par cinq pour atteindre le seuil de 100 milliards de dollars pour la première fois. La DeFi pèse aujourd’hui 136 milliards de dollars. Comme le note Consensys dans son DeFi Report, pour le premier trimestre 2021 les seuls emprunts contractés via la DeFi ont été multipliés par trois au cours des trois premiers mois de l’année, pour totaliser 10,8 milliards de dollars.

Les cinq principaux protocoles DeFi en montants (Aave, Compound, WBTC, Maker et Uniswap) ont tous été créés sur Ethereum. Les deux tiers des montants engagés dans la finance décentralisée le sont via Ethereum (93,3 milliards de dollars). Selon Consensys, à fin mars 2021, 1,75 million d’adresses Ethereum avaient interagi avec au moins un protocole DeFi (10 fois plus qu’un an auparavant). 

NFT-mania

Les tokens non fongibles (NFT), apparus pour la première fois en 2018 sur Ethereum, connaissent également un fort essor en 2021.

Selon DappRadar, le potentiel commercial des NFT a commencé à se faire sentir en 2020, notamment dans le domaine de l’art et du jeu, mais les volumes de vente sont restés faibles (63 millions de $ en 2020). Début 2021, les ventes de NFT ont littéralement explosé, pour atteindre 1,5 milliards de dollars en cumul sur le premier trimestre 2021. Sur les 15 principales collections de NFT en volumes, 10 sont rattachées à la blockchain Ethereum. 

Les créations artistiques représentent une part importante du total. Comme le note Consensys, en 2020 « l’art crypto » représentait 52 millions de $ avec 53 000 œuvres vendues par les cinq plus grosses plateformes. Avec un marché représentant aujourd’hui près d’un demi-milliard de dollars, et plus de 150 000 œuvres vendues rien qu’en mars 2021, le marché du NFT artistique a été multiplié par 10 en quelques mois.

On trouve désormais de nombreuses places de marché dévolues aux NFT artistiques - © Art Blocks
On trouve désormais de nombreuses places de marché dévolues aux NFT artistiques - © Art Blocks

Entreprises sur blockchain

En 2017 était formée la Enterprise Ethereum Alliance pour promouvoir l’usage institutionnel d’Ethereum et son développement dans le monde de l’entreprise. L’association regroupe plus d’une centaine de membres, grandes entreprises du domaine du numérique (Microsoft, Accenture, NTT Data Corporation...), de la banque (Banco Santander, JP Morgan Chase Bank, Sberbank of Russia...), du service (Fedex...) ou bien des start-ups de l’industrie blockchain. 

Cet intérêt institutionnel se traduit par l’utilisation de la blockchain Ethereum pour différents types de solutions dans plusieurs industries. EY, l’un des plus gros cabinets d’audit et de conseil au monde, lançait par exemple fin 2020 une solution de gestion des approvisionnements entièrement basée sur Ethereum (l’entreprise a aussi proposé par le passé des modules OpenSource destinés à enrichir le protocole Ethereum). Ailleurs, la société HIPS Payment Group vient d’annoncer utiliser Ethereum pour permettre les paiements en stablecoins dans 20 000 taxis en Scandinavie et 10.000 taxis en Grande Bretagne (à partir de novembre 2021). Autre exemple, la Banque européenne d’investissement a émis en avril 2021 pour 100 millions d’euros d’obligations sur la blockchain Ethereum. Une opération inédite, à laquelle ont participé trois banques commerciales (Société Générale, Santander et Goldman Sachs).

X millions d’utilisateurs

Comme pour toutes les crypto-monnaies, il est difficile de connaître précisément le nombre de propriétaires d’ethers (puisque un seul utilisateur peut posséder plusieurs adresses Ethereum). On sait cependant qu’il y a actuellement 150 millions d’adresses Ethereum distinctes, soit une augmentation de 16 % en quatre mois (depuis janvier). Il existe plusieurs dizaines de porte-monnaie pour interagir avec la blockchain Ethereum. MetaMask, l’un des plus populaires, revendique désormais 5 millions d’utilisateurs actifs par mois (cinq fois plus qu’en octobre 2020).

Tueurs d’Ethereum 

Une bonne quinzaine de plateformes blockchain, parfois surnommées « Ethereum killers », ont été lancées ces dernières années pour concurrencer Ethereum. Toutes entendent proposer des fonctionnalités similaires et permettre de créer des dApps, des tokens, des smarts contracts ou des NFT. Certaines sont spécialisées sur des usages précis (comme Wax ou Flow, centrées sur les jeux et les NFT), d’autres sont à plus large spectre (Cardano, Binance Smart Chain, EOSIO...).

Comme le note DappRadar « les concurrents d’Ethereum ne ralentissent pas » et, en avril  2021, trois blockchains ont surpassé Ethereum en nombre d’utilisateurs quotidiens. Wax, notamment avec le jeu Alien Worlds, a représenté à elle seule la moitié des utilisateurs actifs, tandis que Flow dominait le marché du NFT avec plus de 60.000 acheteurs/vendeurs quotidiens.

En matière de DeFi, l’écart s’est creusé entre Ethereum et Binance Smart Chain, qui abrite aujourd’hui 25 milliards de dollars, 15 fois plus qu’il y a trois mois. Et la compétition ne fait que commencer : Cardano, le projet qui produit la 7e crypto-monnaie mondiale (ADA) va lancer dans les jours qui viennent son tout premier stablecoin (AgeUSD).

En volumes financiers, Ethereum distance toujours ses concurrents - © DappRadar
En volumes financiers, Ethereum distance toujours ses concurrents - © DappRadar

En attendant la V2

De son côté, Ethereum s’apprête à vivre la plus importante évolution de son histoire avec le lancement de Ethereum 2.0, notamment conçu pour accélérer la vitesse des transactions et consommer moins d’énergie. Cette migration, qui s’effectue en trois grandes étapes successives, verra le réseau basculer d’une logique de « Proof of Work » (les transactions sont validées par le calcul) à un principe de « Proof of stake » (des ethers simplement stockés sur des smart contracts servent à sécuriser le réseau). 

En contrepartie de bloquer leurs fonds pour contribuer à sécuriser la blockchain, les « validateurs » sont récompensés, un peu comme sur un compte bancaire rémunéré, via un taux d’intérêt qui fluctue dans le temps (actuellement de l’ordre de 7% par an). 

La première étape de cette migration a démarré le 1er décembre 2020. La deuxième devrait avoir lieu en septembre 2021 et la dernière, marquant le véritable passage à « Eth2 », est prévue début 2022. Dans le même temps, d’autres améliorations sont apportées au réseau, comme celle survenue en avril 2021 notamment pour réduire les frais de transactions, ou une autre prévue le 14 juillet prochain. 

A ce jour, 4.200.000 ETH (soit 14,3 milliards de dollars) sont déjà « stakés » par 130 000 « validateurs ».

A n'en pas douter, l'aventure Ethereum est loin d'être terminée.

Cyril Fiévet

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Cyril Fiévet est ingénieur, journaliste et auteur. Il couvre depuis une vingtaine d’années les technologies de pointe, l'innovation et les tendances émergentes. Il a publié plusieurs centaines d’artic...

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Cyril Fiévet est ingénieur, journaliste et auteur. Il couvre depuis une vingtaine d’années les technologies de pointe, l'innovation et les tendances émergentes. Il a publié plusieurs centaines d’articles dans une vingtaine de médias sur la cyberculture, l'évolution des usages numériques, l’intelligence artificielle, les interfaces homme-machine, les blockchains... et 7 livres annonçant successivement l’avènement d’Internet, des blogs, des robots ou des crypto-monnaies.

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Commentaires (23)

Highmac
Euh, concrètement à quoi ça sert ?<br /> Pour que je comprenne (et je pense ne pas être le seul), il serait bien de comparer avec quelque chose de concret/matériel. Parce-que pour moi c’est du charabia. Et pourtant ça m’intéresse.
solid.snack
Bah il faudrait voir pour lire l’article, aussi, y’a surement des indices, à un moment ça parle d’applications, de finance décentralisée, des utilités y’en a plein.
Analyseur
Ou trouver des infos sur le groupe qui pilote les évolutions logicielles ?
lefranstalige
Dans un cloud, tu fais confiance à l’opérateur. Si l’opérateur décide de clôturer ton compte, se fait hacker ou autre, tu en es dépendant. La promesse d’Ethereum est d’offrir un service décentralisé résiliant et qui ne puisse pas être censuré.<br /> L’exemple du suivi de matières premières est pas mal. A chaque étape du transport ou de la transformation d’un produit, chaque intervenant pourrait valider les étapes du processus. Soit la chaîne d’approvisionnement fait confiance à un tier (Azure, AWL ou autre) qui pourrait être hacké, tomber en faillite, Ethereum permettrait à chaque intervenant de faire le suivi sans devoir faire confiance à un intermédiaire pour le traçage.
lefranstalige
ethereum.org<br /> Ethereum Foundation | ethereum.org<br /> Learn about the Ethereum Foundation (EF), a non-profit organization dedicated to supporting Ethereum and related technologies.<br />
Stavroguine
Il y a d’autres dossiers sur le blockchain et ses applications sur Clubic, qui peuvent répondre (en partie en tout cas) à cette question :<br /> Guide crypto : tout comprendre à la blockchain<br /> Les messageries décentralisées, de vraies alternatives à WhatsApp ?<br /> Brave, Minds, Filecoin… Les blockchains et les crypto-monnaies comme alternatives aux GAFA ?<br /> Comment les passeports vaccinaux pourraient entériner l’adoption massive des blockchains<br /> De nombreux autres exemples d’applications concrètes à retrouver ici également : Rubrique Blockchain de Clubic.
Analyseur
La confiance n’est pas mon fort : et après ETC et ETH … tout semble possible !
Stylite
Zéro papier par exemple… Ici 4 milliards (dollars) d’économie pour la Mediterranean Shipping Company.<br /> Journal du Coin – 5 May 21<br /> Adieu les montagnes de papiers ? Le leader du transport maritime MSC conclut...<br /> Les clients de la MSC utiliseront désormais l'eBL de WAVE BL pour éviter les problèmes liés à trop de papiers.<br />
Highmac
Merci à tous pour vos réponses.
Analyseur
Merci pour ces liens.
Pierro787
Bravo à Clubic pour ce super article. Souvent, on trouvait des explications sur des sites hyper spécialisés de cryptos plus gérés par des financiers. On a ici un article bcp plus objectif et complet sur le sujet.
BossRreynolds
NB : oui mais 80% des monnaies plutôt cryptomonnaie est faux, ce qui n’est pas dit…<br /> Mais bon je vais resolutionner le problème avec une RTX 3090 OC, un processeur Threadripper Pro 3995xw OC, une tesla V100, pour produire de la cryptomonnaie a faible cout électrique, en ce sens : ce qui serra du pure bitcoin. «&nbsp;si j’ajoute la nouvelle Nvidia A100 80 Go pour le mining à 32000 euro (la carte graphique)&nbsp;»<br /> on a les outils aujourd’hui mieux qu’il y a 30 ans, autant d’année d’écriture de cryptomonnaie à 0,0001., je me demande si je vais pas utiliser Linux<br /> Soit ce sont des milliards physique sur une architecture de programmation arithmétique qui embrouille les plus novice et impatient alors que dans tout les programmes il suffit de cliquer et d’attendre… d’attendre… d’attendre presque 30 ans pour être millionnaire (avec une facture salé) en cryptomonnaie, sans compter qu’il en existe de plus en plus des sites qui commencent à vouloir un paiement en Bitcoin, alors oui il est temps que je m’y mettes aussi… mais j’aurais ma banque à la maison… en BrinkCoin je l’appellerais tiens
Micky_35
Personne pour inoculer un petit virus qui pète cette infamie ?
tux.le.vrai
On peut quand même pas souhaiter que des hacker développent des virus quand même ?<br /> Oh si …
BossRreynolds
les actions monétaires en bourse tel que le NASDAQ… et plus ne sont elles pas de la cryptomonnaie (virtuel), si c’est là ou le bas blesse, beaucoup et de très nombreux financiers investisse dans le Bitcoin (monnaie nouvelle au yeux du public TV) et d’autre cryptomonnaie coté en bourse finalement, mais attendre dix ans pour s’enrichir c’est vrai c’est long… mais c’est une bonne épargne, mais qui n’est pas influencé par la dette générale.<br /> une un premier mot : Bitcoin est une technologie pair à pair fonctionnant sans autorité centrale. La gestion des transactions et la création de bitcoins est prise en charge collectivement par le réseau. Bitcoin est libre et ouvert. Sa conception est publique, personne ne possède ni ne contrôle Bitcoin et tous peuvent s’y joindre. Grâce à plusieurs de ses propriétés uniques, Bitcoin rend possible des usages prometteurs qui ne pourraient pas être couverts par les systèmes de paiement précédents.<br /> et second mot :<br /> C’est cette date qu’il faut considérer comme le véritable acte de naissance du Bitcoin. Le 31 octobre 2008, un dénommé Satoshi Nakamoto publie un message dans une liste de diffusion d’e-mails réservée aux cypherpunks, un mouvement de personnes utilisant la cryptographie pour protéger la vie privée.<br /> soit c’est s’unir et non se diviser.<br /> PS : son logiciel source du Bitcoin (comme exemple) est :<br /> https://opensource.org/licenses/mit-license.php<br /> beaucoup de startups ayant profité de cette nouvelle méthode de financement en monnaie digitale afin de lever des sommes astronomiques bien plus rapidement et simplement.
tux.le.vrai
«&nbsp;Quand c’est flou, il y a un loup&nbsp;» nous dit l’adage.<br /> Mais alors, la, c’est plus un loup, c’est toute une meute…
grayha
Et pourtant il y a rien de flou quand on s’intéresse réellement au application possible par ce genre de technologie.<br /> Mais bon internet en 1990 était encore plus flou que le sont les blockchains aujourd’hui et pourtant 20 ans après, le monde a basculé dans le digital.<br /> Les blockchain vont justement remodelé tout ce monde digital (pour le meilleur et pour le pire comme a chaque évolution)
Pierro787
Si les banques faisaient leur travail de financer les entreprises et leurs projets à lancer, celles ci ne lanceraient peut être pas des ICO par exemple sur la blockchain Ethereum.<br /> La crise du covid est un prétexte pour les banques ne plus financer toute une partie de l économie, en particulier digitale . Résultat, certaines entreprises se tournent vers des solutions alternatives comme le crowdfunding ou les ICO. Merci Ethereum !
MisterG55
concrètement, ils vont miner avec autre chose que les cartes graphique pour la v2?
Hadory
Oui, il n’y a plus de minage justement.<br /> Donc exit ta carte graphique et ta facture d’électricité salée.<br /> L’idée étant de réduire l’impact écologique.<br /> Dans les faits, la sécurité du réseau sera assurée par les détenteurs d’ether qui peuvent choisir de bloquer leurs fonds pour valider les transactions.<br /> Ils sont récompensés en cas de bonne transaction et au contraire ils se prennent «&nbsp;une prune&nbsp;» en cas de mauvaise validation.<br /> C’est un système assez complexe auquel je t’invite à t’intéresser, c’est difficile à décrire dans un commentaire. Proof-of-stake (PoS) | ethereum.org
Hadory
C’est dur de te répondre de manière simple.<br /> Pour comparer, Ethereum peut tout faire grâce à ses smarts contracts et sans dépendre d’une entreprise centralisée (d’où le concept de décentralisation) :<br /> paris en ligne et assurance (via un système d’oracle qui vérifie automatiquement les termes de contrats)<br /> emprunts et prêts monétaires<br /> tracking de produits et suivi<br /> notariat<br /> transferts d’argent et de NFT (produits «&nbsp;artistiques&nbsp;» et propriété numérique d’objets / projets entre particuliers (noms de domaine, musiques, arts numériques, produits dérivés dans des jeux vidéos …)<br /> En soit beaucoup de choses, si ça t’intéresse vraiment et que tu parles un peu anglais tu peux checker ce site : What is Ethereum? | ethereum.org
EnLighter
Excellent article (comme d’habitude je dirais) : un grand merci pour cette belle synthèse.<br /> Les promesses des smart contracts sont vraiment impressionnantes mais j’ai parfois tendance à penser que cela sera malheureusement détourné pour nourrir un phénomène dont j’observe l’accélération depuis quelques années qui est la monétisation de tout et n’importe quoi.
blackdoor
N’oubliez pas de déclarer vos portefeuilles en cryptomonnaies. Perso , je refuse de participer à cette arnaque mais si ça peut me faire payer moins d’impôts alors pourquoi pas !
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