Quelques instants plus tard, il a reçu un email lui souhaitant la bienvenue, avec un lien le menant vers des informations pratiques : il s'agissait, en réalité d'un courriel d'hameçonnage, destiné à piéger le journaliste en installant un logiciel malveillant sur sa machine. « En une minute, les pirates se sont mis à fouiner dans mes données » explique Engel.
Le journaliste ajoute que la situation s'est reproduite un peu plus tard sur son téléphone portable, alors qu'il n'était non plus à l'hôtel, mais au restaurant, connecté à un réseau public. « Presque immédiatement, nous avons été piratés » explique-t-il, par un malware capable d'enregistrer les communications téléphoniques.
Si les menaces sont bien une réalité à partir du moment où un périphérique est connecté sur un réseau public - notamment par une attaque de type « man in the middle » où le pirate récupère les informations qui transitent entre le terminal et le réseau - se faire pirater systématiquement en un temps record est un constat des plus inquiétants à Sotchi, où sont attendu des milliers de touristes, de sportifs et de journalistes étrangers. « Il ne faut pas s'attendre à avoir une vie privée, y compris dans les chambres d'hôtels » déclare Richard Nigel. Son conseil : éviter de se connecter en Wi-Fi dans le pays, et ne laisser aucune donnée sensible sur son ordinateur, sa tablette ou son téléphone.
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