Quelles sont ses fonctionnalités ? Qu'en est-il de sa prise en main sur différents appareils ? Quid de ses abonnements ? Nous vous présentons ces éléments de réponses et notre avis dans ce test du VPN américain.
Qu'inclut un abonnement IPVanish ?
IPVanish est un service VPN payant donnant accès à plus de 1 400 serveurs, géolocalisés dans près de 55 pays répartis dans le monde entier. Pour chaque localisation, le service propose plusieurs dizaines de serveurs, et ce, dans plusieurs villes de pays tels que la Grande-Bretagne, les États-Unis ou l'Inde. Une des forces du service repose sur la possibilité d'utiliser le VPN sur un nombre illimité d'appareils simultanément et sur toutes les plateformes du domicile.Côté tarification, les prix sont plutôt dans la moyenne pour les trois formules d'IPVanish : un abonnement mensuel aux environs de 11 € par mois, un abonnement trimestriel facturé à 33 €, pour trois mois donc, et un abonnement annuel à 132 € par an. Toutefois, ces tarifs sont applicable hors réduction le service propose en effet régulièrement des réductions, diminuant de 59 % à 73 % les tarifs précédents.
À noter que les trois abonnements permettent également de bénéficier de 250 Go d'espace de stockage en ligne via le service SugarSync.
Dans l'ensemble, les prix sont peu élevés comparés à ceux appliqués par certains cadors du marché. Les moyens de paiement possibles sont néanmoins plutôt restreints. En effet, seuls les paiements par cartes de crédit et par Paypal sont disponibles, et IPVanish fait l'impasse sur les cryptomonnaies. Il est toutefois possible de bénéficier d'une version d'essai gratuite de sept jours, via remboursement sur demande.
Les fonctionnalités d'IPVanish en détails
IPVanish propose l'affichage du ping et de la charge de chaque serveur sur tous les appareils associés. Cette fonction permet ainsi de trouver le serveur affichant les meilleures performances. En passant par les options, il est également possible de sélectionner les protocoles IKEv2, OpenVPN, L2TP, SSTP et PPTP sous Windows et macOS. Notons que sur smartphones Android, seuls les protocoles OpenVPN TCP et UDP sont disponibles, tandis que l'application sous iOS propose les protocoles IKEv2 et IPSec.La mouture pour PC Windows intègre également plusieurs fonctionnalités bien pratiques comme le Kill Switch qui permet d'interrompre la connexion à Internet lorsque le VPN se ferme ou se déconnecte brutalement. En passant par les paramètres, il est possible d'activer la reconnexion automatique du VPN ainsi qu'une connexion rapide, et elle aussi automatique, lors du démarrage du système et du logiciel.
Pour la sécurité, le service propose une connexion chiffrée grâce à l'algorithme sécurisé AES 256-bits, qui garantit la confidentialité des communications. Bien que le service soit basé aux États-Unis, IPVanish s'engage à ne pas conserver les logs de ses utilisateurs - soit les registres d'activité et de connexion. Cependant, difficile d'avoir une certitude sur le sujet, les juridictions américaines étant en mesure de faire pression sur des entreprises du pays pour transmettre des informations concernant les utilisateurs, dans le cadre d'une enquête.
Prise en main sur tous les appareils
La version Windows
L'interface principale d'IPVanish sous Windows permet de visualiser rapidement la géolocalisation du PC ainsi que son IP, via les informations situées dans la partie supérieure gauche. La sélection du serveur peut se faire via les menus déroulants situés en bas à droite ou à partir de la liste des serveurs, disponible dans la barre d'onglets située à gauche. Cette dernière affiche non seulement la liste complète des serveurs mais aussi une carte permettant de choisir un serveur grâce à un simple double clic.Il suffit alors de cliquer sur « Connect » pour débuter la connexion sécurisée. L'interface propose en outre un affichage rapide du protocole, du serveur sélectionné et de la bande passante utilisée. Un indicateur permet aussi de savoir si la fonctionnalité Kill Switch est activée.
IPVanish sous macOS
L'interface et les fonctionnalités d'IPVanish sous macOS sont très proches de celles sous Windows. La fenêtre principale reste, peu ou prou, la même, seul le bouton « Connect » change de place. La liste des serveurs est ici aussi détaillée et une carte permet de simplifier la recherche d'une position géographique.La mouture macOS bénéficie également d'un menu pour une connexion rapide en deux clics, accessible dans la barre des menus située en haut du bureau Mac.
Les versions mobiles
En un mot comme en cent, l'interface d'IPVanish sous Android et iOS n'est pas un modèle de prise en main. Mais si elle peut rebuter les personnes qui débutent dans l'utilisation d'un VPN, elle n'en est pas moins complète, et fournit de nombreuses informations sur les serveurs.La mouture iOS propose un écran principal appelé Dashboard, qui permet de connaitre sa géolocalisation et de se connecter à un serveur VPN en choisissant le pays et la ville. Deux icônes sont disponibles : la liste des serveurs en haut à gauche permet d'accéder à tous les serveurs du service avec des informations détaillées comme le ping et la charge actuelle. La carte n'est toutefois pas disponible sur smartphone.
La version iOS intègre également une option appelée « OnDemand » qui active automatiquement le VPN lorsque l'appareil se connecte à un réseau inconnu. En passant par les paramètres, il est possible de configurer le lancement automatique du VPN lors d'une connexion au réseau mobile ou à des Wi-Fi douteux.
La version Android, elle, est légèrement différente. Elle dispose d'un menu latéral pour naviguer entre l'interface principale, la liste détaillée des serveurs et les options. Le menu Quick Connect permet de se connecter en un clic à un serveur automatique et de consulter la bande passante via un graphique en temps réel. L'application IPVanish pour Android dispose également d'une option permettant de se connecter automatiquement à un serveur spécifique au démarrage ainsi qu'une fonction « Split Tunneling » qui permet à certaines applications de se connecter en ligne sans utiliser le VPN.
L'absence d'une traduction française est un des points faibles d'IPVanish, l'interface étant uniquement disponible en anglais et en espagnol. Le service n'en reste pas moins facile à prendre en main, et ce malgré une interface un peu austère sur mobiles. En effet, les informations techniques qui plairont aux utilisateurs avancés, seront superflues et ne gêneront pas la navigation pour celles et ceux qui cherchent un VPN simple et sans détails supplémentaires.
Notons également la possibilité d'installer le VPN IPVanish sous une distribution Linux, Fire TV, Chrome OS ou sur un routeur.
Qu'en est-il des performances ?
Le moment est venu de passer dans le vif du sujet : comment s'en sortent les serveurs VPN d'IPVanish en termes de performances ? Pour évaluer cela, nous nous basons sur une connexion ADSL classique, dans la région de Bordeaux et nous utilisons l'outil de tests de vitesse de connexion Speedtest, pour mesurer plusieurs indicateurs et données dont :- Le débit descendant qui est utilisé pour télécharger des fichiers et regarder des vidéos en ligne, exprimé en mégabits par seconde.
- Le débit montant qui est sollicité pour charger des fichiers en ligne, exprimé en mégabits par seconde.
- Le ping qui correspond au temps de réponse entre le PC et le serveur distant, exprimé en millisecondes.
- Le téléchargement de VLC sur le site officiel et depuis la même URL que celle du serveur français, exprimée en secondes. Le fichier pèse 39,1 Mo.
- Le chargement d'une archive RAR de WinRAR de 2,8 Mo - le temps d'upload est aussi exprimé en secondes.
Nous avons ainsi réalisé des tests de performance avec notre connexion sans VPN actif, puis via les serveurs automatiques de plusieurs géolocalisations dans le monde, à savoir Londres en Grande-Bretagne, Oslo en Norvège, New-York aux Etats-Unis, Tokyo au Japon et enfin Sydney en Australie. Voici un tableau récapitulatif des données.
Au regard de ces résultats, force est de constater que le service affiche des performances correctes, et ce même sur les serveurs lointains comme ceux des Etats-Unis ou du Japon. Même si la connexion utilisée est plutôt modeste, les résultats sont très proches de ceux d'un concurrent comme ExpressVPN. Si nous prenons l'exemple de New-York, ExpressVPN affiche en effet un upload à 0,75 Mbps, un download à 7,53 Mbps et un ping de 108 ms. IPVanish affiche des valeurs similaires, voire meilleures.
IPVanish : l'avis de Clubic
Pour conclure, IPVanish est un bon service VPN doté de solides atouts, tels que la connexion simultanée sur un nombre illimité d'appareils, des performances correctes et des serveurs répartis dans le monde entier. En termes de répartition géographique, seuls la Russie et certains pays d'Asie centrale et d'Asie du Sud manquent encore à l'appel.Les tarifs d'IPVanish sont attractifs et la version d'essai de sept jours gratuits après remboursement permet de se faire une idée de la variété et de la qualité des serveurs du service. Côté sécurité, il faudra croire l'entreprise sur parole quant à la non-conservation des logs, bien qu'elle soit basée aux Etats-Unis.
Par ailleurs, ce VPN propose une interface simple bien qu'un peu austère - surtout dans sa version mobile - et manquant toujours de traduction française sur tous les appareils Windows, macOS, Linux, Android et iOS. L'interface permet tout de même de consulter la liste des serveurs avec de nombreux détails bienvenus, comme le ping, la charge et les différents serveurs classés par localisation.
En somme, IPVanish est donc un VPN rapide, à priori sûr, et qui propose de bonnes applications sur tous les supports.
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