Qu’il s’agisse de Call of Duty Warzone 2.0 ou de Call of Duty : Modern Warfare II, tout gamer qui se respecte sait qu’il est impératif d’avoir de bons réflexes ainsi qu’une connexion Internet rapide et stable pour espérer truster les classements. Trop souvent oublié, un troisième paramètre compte pourtant tout autant : l’utilisation d’un VPN.
On n’y pense pas assez, mais jouer à titre multijoueur ultra-compétitif de la trempe de Call of Duty nécessite de prendre quelques précautions et de revoir ses habitudes de connexion pour gagner à tous les coups sans compromettre ses données personnelles. S’il peut sembler superflu, le VPN réunit pourtant toutes les conditions pour des sessions gaming sécurisées, placées sous le signe de la victoire. On vous explique pourquoi, et comment.
Contourner le SBMM et accéder aux « easy lobbies »
C’est un secret de polichinelle, mais les algorithmes de Call of Duty constituent les lobbies sur la base du "skill based match-making". Autrement abrégé SBMM, cette technique consiste à regrouper des joueurs et des joueuses de même niveau. Entrent également en ligne de compte le fuseau horaire, le ping et le temps d’attente.
Si l’on peut percevoir le SBMM comme équitable, la réalité est tout autre pour celles et ceux motivés par la gagne. En effet, plus un joueur remporte de parties, plus il doit affronter d’adversaires coriaces. Il devient donc de plus en plus difficile d’enchaîner les victoires, et vient le moment fatidique où la progression stagne. Frustrant.
C’est ici qu’intervient le VPN. Parce qu’il modifie virtuellement la géolocalisation de ses abonnés en leur attribuant l’adresse IP du serveur VPN étranger auquel ils se connectent, un réseau privé virtuel peut leurrer les algorithmes SBMM sur la base du fuseau horaire. Connectez-vous à un serveur à l’autre bout du monde, notamment en Égypte ou en Jamaïque, pays réputés pour leur easy lobbies (comprenez, des lobbies composés de gamers de moindres niveaux), et vous affronterez des joueurs et joueuses qu’il vous sera facile de battre.
Jouer sur un serveur moins chargé
Toujours sur la base d’une émulation géographique, le VPN permet aux joueurs et joueuses de se connecter à des serveurs Call of Duty moins chargés en fonction du moment de la journée. Derrière cet objectif transparaît l’idée d’être moins nombreux sur le terrain, et donc de multiplier ses chances de gagner.
En pratique, cela signifie donc qu’il faille se connecter à un serveur VPN situé dans un pays suffisamment éloigné pour profiter de l’affluence modérée du matin et du début d’après-midi quand la soirée est déjà bien avancée chez soi.
Contourner les limites de bande passante imposée par le FAI
Suivant les heures creuses et les heures de pointe, certains fournisseurs d’accès à Internet ne se gênent pas pour brider la connexion à des services en ligne très consommateurs de data. C’est notamment le cas des jeux multijoueurs en ligne. En résultent des ralentissements, des instabilités de connexions, voire des microcoupures. En bref, autant de désagréments qui empêchent de profiter d’une expérience de jeu confortable, et diminuent drastiquement vos chances de gagner vos parties.
Pour contourner ces restrictions de bande passante, il convient de dissimuler à votre FAI la nature de vos activités en ligne, et plus précisément en masquant votre connexion à Call of Duty.
À nouveau, le VPN est votre meilleur allié. Pour bien comprendre, il faut revenir sur la manière dont le dispositif fonctionne.
Lorsque vous vous connectez à un VPN, votre trafic passe successivement par votre box Internet, le serveur VPN et le serveur web interrogé. S’il n’est pas possible d’agir directement sur la connexion entre la box et le VPN, il est néanmoins possible de cacher l’identité des serveurs cibles.
Concrètement, en passant par un réseau privé virtuel, votre appareil (PC, smartphone, tablette) communique avec l’adresse IP du serveur VPN auquel vous souhaitez vous connecter. Une information que peut également voir le FAI. En revanche, une fois passé le VPN, les données sont chiffrées et isolées du reste du trafic Internet public. Elles empruntent un tunnel sécurisé à l’aide d’un protocole VPN spécifique et interrogent enfin le serveur web cible.
De deux choses l’une : au-delà du VPN, le FAI ne voit plus rien. Il sait seulement que vous communiquez avec l’adresse du serveur VPN, sans connaître la véritable cible de la connexion.
Deuxième point important, les serveurs cibles n’ont jamais accès à la véritable IP de l’internaute, mais à celle du serveur VPN, également porteuse d’une estimation de la géolocalisation émulée. On en revient donc aux possibilités de contournement du SBMM et d’accès à des serveurs moins encombrés.
Contourner le bannissement par IP
Punition infligée aux joueurs et joueuses les moins fair-play, le bannissement temporaire basé sur l’adresse IP est monnaie courante dans Call of Duty. Parce qu’un VPN masque l’IP réel de ses abonnés et leur attribue celle du serveur VPN auquel ils se connectent, il est possible de contourner ce type de restriction d’accès au jeu.
Se prémunir contre les attaques DDoS
Dernier argument en faveur de l’utilisation d’un VPN pour jouer à Call of Duty, et pas des moindres : sécuriser ses informations personnelles et anticiper les attaques DDoS menées par d’éventuels mauvais perdants.
En vous inscrivant et en jouant à un jeu multijoueur en ligne, vous communiquez à votre insu diverses informations comme votre identifiant et votre adresse IP. Par extension, il est également possible d’estimer votre localisation. Des données qui, croisées avec d’autres, peuvent mettre à mal votre anonymat.
En plus de révéler en partie votre identité, l’adresse IP peut aisément être ciblée par des joueurs et joueuses frustrés, désireux de se venger de vous en cas de défaite. Dans ce cas précis, les attaques DDoS sont les plus communes et les plus redoutables. Visée par une surcharge importante de trafic, la connexion de la victime finit par saturer et tomber. Impossible, alors, de continuer à jouer dans de bonnes conditions, voire de simplement naviguer sur le web si l’adversaire vexé se montre très rancunier.
Pour en savoir plus sur les réseaux privés virtuels optimisés pour Call of Duty, n'hésitez pas à consulter notre comparatif des meilleurs VPN, ainsi que nos avis sur CyberGhost, NordVPN, Proton VPN et Surfshark VPN.