Pico projecteurs : partez à leur découverte !

Paul-Emile Graff
Publié le 29 avril 2009 à 11h01
Les dernières évolutions en matière de technologies de projection ont donné naissance à une nouvelle catégorie de périphériques miniaturisés. Vous l'avez deviné, nous faisons allusion aux pico projecteurs. Pour ceux et celles qui ne connaissent pas encore, ce terme barbare désigne une gamme de projecteurs aux dimensions particulièrement réduites.

Ces appareils encore peu connus ont des mensurations s'approchant d'un simple paquet de cigarettes ! Pourtant, ce format tout terrain ne les empêcherait pas de réaliser des miracles selon leurs constructeurs. Envie d'improviser une soirée cinéma ? De jouer à vos jeux vidéo sans avoir à utiliser un téléviseur ? De faire entrer votre matériel de conférence dans la poche de votre blouson ? Partons ensemble la découverte de ces nouveaux projecteurs miniatures !

Sur le papier, les pico projecteurs impressionnent : malgré un encombrement particulièrement réduit, ces petits dispositifs semblent être capables de s'affranchir de tous les défis. La théorie est une chose, la pratique en est une autre. Les technophiles savent bien qu'il est toujours préférable de mettre à l'épreuve les nouveaux procédés et concepts pour pouvoir se forger un avis définitif. C'est précisément cette voie que nous avons empruntée pour vous faire découvrir ces gadgets d'un nouveau genre. Nous vous livrerons nos impressions consécutives au test des Optoma pk 101 et 3M Mpro 110, deux pico projecteurs en vogue. Ces deux dispositifs sont basés sur des technologies distinctes (DLP pour l'un, LCOS pour l'autre). La qualité de projection est-elle au rendez-vous avec ces appareils miniatures ? Est-il possible d'utiliser un pico projecteur en toutes situations ? Faut-il vraiment craquer ? Cette petite mise au point devrait vous permettre de répondre à toutes ces questions...


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Sommaire :

À propos de la source de lumière

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Il faut bien différencier la source de lumière du dispositif d'affichage. Avec les pico projecteurs, la source de lumière est assurée par un dispositif LED (Light Emitting Diode ou Diode éléctro luminescente en français). Ce procédé génère une intensité lumineuse bien inférieure aux lampes qui sont au cœur des vidéoprojecteurs « classiques ». Il ne faudra donc pas compter utiliser un pico projecteur ailleurs que dans un environnement totalement obscur. En revanche, pour plusieurs raisons, le système LED n'est pas gourmand en énergie électrique (cet avantage favorise bien évidemment la mobilité). Tout d'abord, par nature, cette technologie offre un rendement particulièrement intéressant.

À cela, on pourra ajouter que l'absence de chauffe permet de s'affranchir d'un système de dissipation thermique gourmand en énergie (généralement, un ventilateur) et souvent bruyant. Concernant la durée de vie du produit cette fois, les utilisateurs pourront généralement compter sur 20 000 heures de fonctionnement (ce qui correspond à 6 heures d'utilisation par jour pendant 10 ans). À titre de comparaison, les « bonnes » lampes des vidéoprojecteurs traditionnelles sont généralement garanties pour fonctionner pendant ... 2 000 heures. Enfin, notez que contrairement aux vidéoprojecteurs traditionnels, il est impossible de remplacer la lampe d'un pico projecteur.

Les trois grandes technologies d'affichage

En fonction des modèles de pico projecteurs, l'image est restituée par une matrice DLP (Digital Light Processing) ou par un afficheur LCOS (Liquid crystal on silicon en anglais). La technologie 3LCD n'est jamais utilisée (voir chapitre intitulé « Quels sont les technologies qui sont utilisées avec les pico projecteurs ? » pour comprendre les raisons de cette absence). Voyons ce qui se cache derrière ces trois abréviations barbares...

La technologie 3LCD (Epson)

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Le premier projecteur 3LCD (basé sur trois écrans LCD) a vu le jour il y a plus de vingt ans. À l'époque, l'appareil avait été conçu par Epson pour le compte de l'américain Kodak. Aujourd'hui encore, cette technologie reste massivement utilisée avec les vidéoprojecteurs « classiques ». Dans les grandes lignes, le principe de fonctionnement du 3LCD est relativement simple à comprendre. Plusieurs miroirs renvoient la lumière au travers de trois écrans LCD de couleurs différentes (bleu, vert, rouge). Cette technologie est dite transmissive (l'image est composée lorsque la lumière traverse les écrans LCD).






La technologie DLP (Texas Instruments)

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Avec les projecteurs DLP (une technologie brevetée par Texas Instruments), la lumière est réfléchie (ou non) par une matrice comportant des centaines de micro miroirs (DMD ou Digital Micromirror Device). Chacun de ces micro miroirs représente un pixel. Notez qu'à titre d'exemple, la puce DLP d'un vidéoprojecteur de 1 920 x 1 080 recense pas moins de 2 073 600 miroirs individuels. La technologie DLP est dite « réflective » car dans ce cas, la lumière de projection est réfléchie par la surface du chip DLP.






L'ajout de la couleur s'obtient généralement à l'aide d'un disque chromatique (voir schéma et vidéo de présentation). Dans ce cas, une seule puce DLP renvoie la lumière au travers d'un disque qui comporte trois filtres de couleur (rouge, vert et bleu). Cet anneau tourne de façon ininterrompue. Pour créer une image en couleurs, les micro miroirs passent rapidement de l'état « allumé » (réfléchissants) à l'état « éteint » (non réfléchissants) pour renvoyer la lumière au travers du disque coloré de façon discontinue. Cela permet de composer trois images distinctes (en vert/noir, rouge/noir et bleu/noir). Un défaut de l'œil humain (persistance rétinienne) combine ces trois spectres pour former l'image telle que nous la percevons (en couleur). Un second procédé mettant trois puces DLP en œuvre existe, mais il n'est jamais utilisé avec les pico projecteurs en raison de son prix exorbitant (ex : 100 000 euros pour un projecteur de cinéma).

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De gauche à droite : principe du disque chromatique, micro miroirs et puce DLP


La technologie LCOS (3M)

Ce procédé se situe à mi-chemin entre les deux technologies qui animent la majorité des vidéoprojecteurs traditionnels (LCD et DLP). Le principe de fonctionnement reprend le concept du DLP, mais cette fois, la lumière n'est pas réfléchie par des micro miroirs. Elle est renvoyée par une matrice à cristaux liquides (LCD). Le principal avantage du LCOS est d'offrir une qualité vidéo capable de surpasser les technologies LCD et DLP. En effet, dans ce cas, le fait de remplacer les micros miroirs par des cristaux liquides supprime l'espace qui sépare chacun des pixels avec la technologie DLP. Il est donc possible d'obtenir des résolutions supérieures. D'autre part, les contours des pixels sont moins tranchants. L'image produite par ce biais est donc beaucoup plus naturelle.




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Points forts et points faibles des grandes technologies de projection





 LCOS DLP3LCD
RésolutionTrès hauteHautehaute
Effet « arc-en-ciel »nonouinon
Bords tranchants (pixel)Moyennement
prononcé
Très prononcéMoyennement
prononcé
Visibilité de l'espace qui sépare les pixels ()nonun peuoui
Contrastehauthautfaible
Saturation des couleurs excellentmoyenbon
LuminositéMoyenne HauteTrès haute
CoûtTrès cherCherMoyennement cher
Taille du dispositifGrospetitmoyen

Tableau par GMH Distribution (Pro-projectors.com)


Quels sont les technologies qui sont utilisées avec les pico projecteurs ?

L'ensemble des pico projecteurs proposés à l'heure actuelle utilisent uniquement les technologies DLP ou LCOS. Actuellement, il est donc impossible de mettre la main sur un exemplaire basé sur le procédé 3LCD. Ceci s'explique par le fait qu'à l'heure actuelle, Epson (le créateur de la technologie 3LCD) estime que ces périphériques ne sont pas encore arrivés à maturité. Un représentant de la marque indique que pour le moment, la faible puissance de la source lumineuse LED ne leur permet pas de dépasser de stade du gadget. Un modèle avait été commercialisé il y a trois ans de cela, mais depuis cette date, Epson a préféré s'abstenir. Après test des modèles qui nous ont été confiés, nous aurions plutôt tendance à nous ranger derrière l'avis de ce constructeur. Nous détaillerons cette prise de position en conclusion.

Quels sont les technologies qui sont utilisées avec les vidéos projecteurs classiques ?

Pour simplifier les choses, on peut dire que le marché des vidéoprojecteurs classiques est dominé de façon équitable par les procédés DLP et 3LCD (environ 48 et 50 % pour l'un et l'autre). Pour l'instant, la technologie LCOS ne pèse pas plus de 2 % de part de marché. Deux causes expliquent cette situation minoritaire. Tout d'abord, cette technologie est relativement jeune. Viennent ensuite les problèmes de coût : en raison de l'utilisation de trois prismes, les dispositifs de projection LCOS sont généralement plus onéreux.




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Pour la vidéo (activités cinématographiques)

Cette activité convient tout particulièrement à ces périphériques d'affichage de poche (à condition de se satisfaire de la qualité proposée). À ce sujet, il est important de dissocier deux types de pico projecteurs. Alors que certains modèles sont uniquement capables de restituer une source vidéo (via une connectique coaxiale ou VGA), d'autres proposent des fonctions mediacenter intégrées. Dans ce cas, le pico projecteur pourra être utilisée de façon autonome pour lire les formats de fichier image, vidéo et audio les plus classiques (généralement JPG, AVI et MP3). Abordons également le problème du son : les pico projecteurs sont rarement équipés de haut-parleurs intégrés.

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Pour les jeux vidéo

Dans ce domaine, la première limitation proviendra de la résolution. Ne comptez pas jouer en full HD avec votre console « nextgen » en utilisant un pico projecteur. En général, ces dispositifs d'affichage sont généralement limités à des résolutions de 480 x 320. Au passage, rappelons que cette valeur est presque deux fois inférieure aux projecteurs classiques d'entrée de gamme vendus au même prix. Finalement, ce format de sortie conviendra mieux à la pratique d'un émulateur ou d'une ancienne console de jeu (NES, SNES, Megadrive, Neo Geo, etc.). Bien sûr, cette fois encore, il ne faudra pas compter utiliser un pico projecteur ailleurs que dans le noir complet.


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En raison de leur faible résolution, les anciens jeux se prêteront mieux à l'exercice.


Pour les séminaires

Pour plusieurs raisons, les pico projecteurs ne sont pas adaptés aux présentations (slides PowerPoint, document Excel, etc.). Tout d'abord, la faible diagonale vous limitera aux assemblées restreintes. Vient ensuite le problème de la faible puissance lumineuse. La LED qui produit la lumière d'affichage ne saurait en aucun cas rivaliser avec les ampoules à forte intensité qui équipent les vidéoprojecteurs classiques. Cette limitation technique de taille oblige à utiliser les pico projecteur dans des environnements totalement obscurs. Comme chacun le sait, il est relativement rare que les séminaires et autres conférences se déroulent dans une obscurité totale. Dommage, la portabilité extrême des pico projecteurs aurait constitué un réel atout pour les maitres de conférences itinérants.

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Ne comptez pas utiliser un pico projecteur ailleurs de dans un endroit totalement obscur.


Si cette activité vous concerne, et que vous souhaitez tout de même vous lancer dans l'aventure, une seconde précision d'importance mérite d'être soulignée. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, tous les pico projecteurs ne sont pas équipés d'une entrée VGA. Pire encore, certains dispositifs ne sont pas capables de restituer une source vidéo (ils fonctionnent uniquement en mode autonome). Avant de se lancer corps et âme dans l'achat d'un tel dispositif, il faudra donc s'assurer de disposer de tous les prérequis nécessaires. Dans le cas contraire, les complications pourront prendre des formes diverses et variées. Par exemple, avec l'Aiptec pocket Cinéma V10, il est impossible de lire nativement un fichier PowerPoint (.PPT). Pour réaliser cette opération, il faut impérativement exporter chacune des pages au format JPEG de manière à pouvoir les afficher sous forme de diaporama... Bien sûr, dans ce cas, toutes les animations seront perdues.

Pour les diaporamas photo

Les pico projecteurs pourront être utilisés pour réaliser des présentations de photos. Si cette activité ne dépasse pas le cadre familial, les deux contraintes principales (faible diagonale et puissance d'éclairage limité) ne seront pas rédhibitoires. Bien sûr, cette fois encore, il faudra pouvoir se plonger totalement dans l'obscurité pour espérer pouvoir profiter du spectacle. Cette condition est tout bonnement indispensable. Rappelons également que certains appareils pourront fonctionner de façon autonome (fonction PMP et mémoire intégrés) alors que d'autres nécessiteront obligatoirement l'utilisation d'un PC portable (dans ce cas, il sera préférable de disposer d'une prise de VGA).

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Cette activité sera également fortement pénalisée par la faible résolution.

Dieu qu'ils sont petits !

Lors de la première prise de contact, les pico projecteurs impressionnent. L'appareil est encore plus petit qu'on pourrait l'imaginer. La plupart des modèles tiennent sans peine dans la poche d'un jean ou d'un blouson. À titre d'exemple, le modèle d'Optoma (PK101) n'est pas plus gros qu'un paquet de cigarettes. Bien sûr, cette miniaturisation a un prix. Non seulement ces appareils sont relativement onéreux, mais en plus, la qualité est clairement en retrait par rapport aux vidéoprojecteurs traditionnels (voir vidéo de démonstration en page 6).

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Petit, mais pas costaud. De plus, en moyenne, un pico projecteur coûtera tout de même la somme de 350 €.


Des possibilités de réglage ?

Avec ces deux modèles, les possibilités de réglage restent très limitées. Avec les vidéoprojecteurs classiques, il est souvent possible de déformer l'image pour obtenir un affichage parfaitement rectangulaire (modification trapézoïdale). Dans le meilleur des cas, un réglage permet également de modifier la taille de l'image sans forcément déplacer le vidéoprojecteur. Avec les pico projecteurs, vous pourrez uniquement ajuster la netteté de l'image en manipulant une petite molette dont la course est très limitée (voir photo). Pour modifier la diagonale, il faudra forcément approcher ou éloigner le pico projecteurs de la zone de projection. À cela s'ajoute parfois un commutateur permettant de modifier la puissance de la source lumineuse. Cette option permettra d'économiser les batteries, mais dans la plupart des cas, on poussera toujours la valeur à son maximum (voir photo de droite ci-dessous). La raison est simple : même à pleine puissance, l'éclairage produit est largement insuffisant.

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Les possibilités de réglage optique sont très limitées.


À propos de la connectique

Si la qualité de projection ne diffère pas radicalement d'un pico projecteur à l'autre, il n'en ira pas de même concernant les possibilités de connectiques. Si vous êtes intéressé par l'achat d'un tel appareil, il faudra vous pencher tout particulièrement sur cette caractéristique. En fonction des activités souhaitées, il faudra s'orienter vers un modèle en particulier. Par exemple, la connectique VGA devra être préférée pour les conférences. Pour la plupart des appareils mobiles (téléphones, appareils compacts numériques, etc.), une prise RCA fera souvent l'affaire. À cela, on pourra ajouter que certains modèles ne sont pas en mesure de rendre un flux vidéo ! En effet, certains constructeurs poussent le paroxysme de l'autonomie à son maximum en intégrant un programme capable de lire les formats d'images de vidéos les plus courants (les fichiers multimédias pourront être stockés dans une mémoire interne). En bref, les possibilités de connectique devront être étudiées attentivement avant un éventuel achat.

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possibilité de connectiques ou de lecture en mode autonome : les pierres angulaires de la pico projection.

Test en vidéo : deux pico projecteurs mis à l'épreuve !

Quoi de mieux qu'une petite mise en pratique pour découvrir les pico projecteurs ? Pour mieux faire connaissance avec ses accessoires atypiques, nous vous proposons un petit tour d'horizon en vidéo. Vous pourrez vous faire un premier avis sur les appareils proposés par Optoma et 3M. Ces deux acteurs incontournables de la pico projection utilisent chacun des technologies d'affichage bien distinctes. L'Optoma est basé sur une puce DLP (Texas Instruments). Quant au modèle de 3M, il utilise un système LCOS. Au final, on constate que dans les deux cas, le principal problème concerne la faible luminosité de la source de projection. Assez discuté, il est temps de passer à l'action !



Conclusion

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Au risque de froisser les inconditionnels de la pico projection, il faut bien avouer qu'en l'état actuel des choses, ces dispositifs s'apparentent plus à des gadgets sympathiques qu'à de véritables accessoires. Basse consommation oblige, la puissance d'éclairage est relativement faible. Ceci entraine une conséquence particulièrement restrictive : le dispositif pourra uniquement être utilisé dans un environnement totalement obscur.

Abordons cette fois le problème de la définition. Comme on pouvait s'en douter, cette fois encore, il ne faudra pas s'attendre à des miracles. Les faibles résolutions (en général, 480x320) vous empêcheront de profiter au mieux de vos médias favoris. Finalement, un pico projecteur ne parviendra pas à dépasser le cadre d'une utilisation en groupe restreint. Cette contrainte va à l'encontre même du concept de vidéoprojecteur qui consiste à atteindre des diagonales élevées pour effectuer des projections en groupe (cinéma, conférences, etc.). À tout cela s'ajoute bien évidemment le problème du prix... Pour 350 euros ou plus, en est en droit d'attendre beaucoup plus de ces fameux projecteurs de poche.

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Samsung i7410
Pour finir, contrairement à ce que notre article pourrait laisser entendre, nous pensons sincèrement que cette technologie à un réel avenir. Pour le moment, elle n'a que peu d'intérêt lorsqu'elle est présentée comme étant un dispositif d'affichage à part entière. En revanche, on pardonnerait bien volontiers les nombreuses limitations du procédé s'il faisait figure de dispositif additionnel. Certains constructeurs ont d'ores et déjà mis le pied à l'étrier. Par exemple, Samsung proposera prochainement le i7410, un Smartphone équipé d'un pico projecteur intégré (voir photo ci-dessus). Dans un futur proche, il n'est pas impossible que l'intégration d'objectifs de projection de ce type se généralise lorsque cela se justifie sur le plan technique...

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Paul-Emile Graff
Par Paul-Emile Graff

Après être tombé dans la marmite des nouvelles technologies en trébuchant malencontreusement sur une GameBoy en 1990, j’ai pu observer de nombreux effets secondaires qui se sont intensifiés tout au long des 23 années qui ont suivi. Désormais, je suis doté d'extensions « naturelles » prenant les doux noms de smartphone, tablettes, PC, Macs, consoles vidéo, Media Centers, etc. Mon système nerveux semble également avoir fait un bond en avant depuis que j'ai transformé ma maison en gruyère pour mettre en place une installation réseau gigabit tentaculaire. La suite au prochain épisode !

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