GeForce 7300 GS – Graphique entrée de gamme 2006

Julien Jay
Publié le 13 février 2006 à 15h30
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Nous ne l'écrirons jamais assez les puces graphiques d'entrée de gamme constituent le nerf de la guerre pour des firmes comme ATI ou NVIDIA car ce sont précisément celles qui se vendent le plus. Bien que les marges ne soient pas énormes sur ce segment, les volumes sont tels, qu'ils attirent bien des convoitises. Si la majorité des ventes de Cartes Graphiques se font sur des modèles à moins d'une centaine d'euros, le paradoxe est que les fabricants se servent de leurs modèles haut de gamme comme d'une vitrine technologique. Le but étant de se forger une image forte afin d'espérer commercialiser avec succès les déclinaisons d'entrée de gamme forcément moins puissantes. Car il ne faut pas perdre de vue que tout le monde n'a pas l'utilité ou les moyens de se payer le dernier Radeon X1900 ou GeForce 7800 !

Évoluant à un rythme moins soutenu que le haut de gamme, le marché de la 3D d'entrée de gamme a récemment vu l'arrivée du Radeon X1300 Pro. Cette nouvelle puce graphique ATI, dérivée des Radeon X1000, se place en concurrence directe avec l'offre de NVIDIA essentiellement représentée par les GeForce 6200 et 6500. Face à cette nouvelle donne, NVIDIA n'a guère tardé à réagir, en annonçant dans le courant du mois de janvier son GeForce 7300 GS. La puce est encore toute chaude et ne sera disponible réellement en quantité qu'à la mi-février. Nous avons toutefois pu mettre la main sur l'un des touts premiers exemplaires de GeForce 7300 GS que nous allons comparer aux autres cartes entrée de gamme du moment.

Le graphique d'entrée de gamme : mise au point

Histoire d'éviter nombre de désillusions et de rêves brisés, le graphique d'entrée de gamme version 2006, reste globalement le même que celui proposé en 2005, et ce, que l'on considère l'offre d'ATI ou celle de NVIDIA. Il n'est donc pas ici question d'espérer pouvoir jouer à F.E.A.R. en haute résolution avec une Radeon X1300 ou une GeForce 7300 GS ! Mais si ces cartes ne permettent pas de jouer à quoi peuvent-elles bien servir ? Difficile de cerner avec précision le but du graphique d'entrée de gamme tant les constructeurs revoient le positionnement de leurs produits en fonction des opportunités marketing du moment. Le passé nous a toutefois enseigné que le graphique d'entrée de gamme est bien souvent idéal pour les machines de type Media Center et qu'il s'accommode fort bien des jeux anciens. De plus il est unanimement reconnu comme offrant une meilleure expérience que les chipsets avec graphique intégré notamment au niveau de la compatibilité des jeux : en cela, il constitue une solution de mise à jour intéressante. C'est indispensable car chez ATI, comme chez NVIDIA, le but est d'offrir à l'utilisateur une vraie puce graphique, du moins comparativement aux chipsets i915/945G d'Intel, supportant toutes les fonctions de DirectX 9.0c et permettant de faire tourner tous les jeux ou toutes les applications 3D sans fausse note (au prix il est vrai de performances limitées). De plus, les deux ténors de la 3D poussent pour leurs dernières générations deux arguments marketing : leurs puces sont totalement compatibles avec Aero Glass, l'interface graphique la plus évoluée de Windows Vista, et offrent en plus des fonctions d'accélération au décodage vidéo.

Avant de poursuivre plus en avant ce dossier, nous dressons ici un récapitulatif des caractéristiques des diverses puces graphiques d'entrée de gamme proposées par ATI et NVIDIA :

 Radeon X300 SERadeon X1300 HMRadeon X1300Radeon X1300 ProGeForce 6200 TCGeForce 7300 GS
InterfacePCI-Express 16xPCI-Express 16xPCI-Express 16xPCI-Express 16xPCI-Express 16xPCI-Express 16x
Gravure0,11µ0,09 µ0,09 µ0,09 µ0,11 µ0,09 µ
Transistors75 millions100 millions100 millions100 millions75 millions 
RAMDAC2 x 400 MHz2 x 400 MHz2 x 400 MHz2 x 400 MHz2 x 400 MHz2 x 400 MHz
T&LDirectX 9.0bDirectX 9.0cDirectX 9.0cDirectX 9.0cDirectX 9.0cDirectX 9.0c
Pixels Pipelines444444
Vertex Pipelines222233
Mémoire embarquée128 Mo32 Mo (128 Mo partagée)128 ou 256 Mo256 Mo128 ou 256 Mo128 ou 256 Mo
Interface mémoire64 bits64 bits128 bits128 bits64 bits64 bits
Bande passante mémoire3 Go/sN / C8,1 Go/s12,8 Go/s5,6 Go/s6,4 Go/s
Fréquence GPU325 MHz450 MHz450 MHz600 MHz350 MHz550 MHz
Fréquence mémoire203 MHz1 GHz500 MHz800 MHz700 MHz800 MHz

NVIDIA GeForce 7300 GS : présentation

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Pour réagir au lancement du Radeon X1300, qui était tout de même loin d'ébranler les prestations de ses GeForce 6200, NVIDIA n'a pas vraiment eu à forcer son talent. La nouvelle puce proposée par la firme au caméléon offre en effet une configuration équivalente au modèle précédent avec toujours 4 pixels pipelines et 3 unités de vertex. S'appuyant sur l'architecture du GeForce 7, le GeForce 7300 GS bénéficie logiquement des améliorations introduites avec le modèle 7800 à savoir des pixels pipelines plus efficaces. On notera également que les fonctions permettant la prise en charge des effets de rendu HDR sont maintenant actives sur le GeForce 7300 GS, alors qu'elles étaient désactivées sur la génération précédente. Il est bon de souligner que le GeForce 7300 GS dispose également des fonctions d'anticrénelage avec transparence censée amoindrir les effets d'escalier encore visibles sur certaines parties d'une image utilisant le canal de transparence Alpha et ce malgré la mise en œuvre de l'anticrénelage. Typiquement cette fonction est efficace sur des éléments comme le grillage ou le feuillage. Naturellement l'usage de cette fonction n'est pas recommandé sur ce type de processeur graphique vu qu'il aura pour effet de le mettre littéralement à genoux.

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Fonction d'anticrénelage avec transparence

La configuration mémoire de la puce est intéressante à décortiquer car NVIDIA opère ici un virage à 180 degrés, du moins en termes purement marketing. Il y a un peu plus d'un an, la firme de Santa-Clara pensait avoir réinventé la roue avec sa technologie TurboCache qu'elle présentait alors comme révolutionnaire. Pour ceux qui n'ont pas tout suivi, la technologie TurboCache consiste à puiser la mémoire nécessaire au processeur graphique (stockage des textures, etc.) directement dans la mémoire du système. Le but étant d'économiser quelques dollars sur les cartes, en simplifiant leur design et en réduisant le nombre de puces mémoire qu'elles comportent. Mais il serait trop réducteur de résumer TurboCache à ce simple constat, en effet le but premier de NVIDIA était de permettre à ses partenaires d'afficher sur les boîtes de leurs cartes d'entrée de gamme de grosse capacité de mémoire. Il semblerait en effet que pour le grand public une puce graphique avec 512 Mo de mémoire vidéo soit assurément mieux qu'une autre puce avec seulement 128 Mo de mémoire, ce qui est au passage totalement faux. Hélas pour NVIDIA, la technologie TurboCache a connu un accueil très mitigé dans nos contrées : TurboCache n'a pas réussi à s'imposer même si ATI s'est cru obligé d'imiter son concurrent avec HyperMemory. Le problème d'une technologie comme TurboCache est que si le concept est séduisant l'impact sur les performances est assez calamiteux ! Du coup, l'appellation marketing du GeForce 7300 GS ne fait nulle mention de cette technologie.

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GeForce 7300 GS vue par les pilotes NVIDIA : notez les 512 Mo de mémoire remontés (la carte n'a que 256 Mo de mémoire physique)

Pourtant, TurboCache est bel et bien présent dans le GeForce 7300 GS même si NVIDIA a quelque peu revu sa copie. En effet, alors que les GeForce 6200 embarquaient une quantité de mémoire vraiment réduite (32 ou 64 Mo au mieux), les GeForce 7300 GS sont au minimum pourvues de 128 Mo de mémoire physique. Les versions équipées de 128 Mo peuvent adresser un total de 256 Mo de mémoire vidéo, alors que les modèles avec 256 Mo de mémoire embarquées peuvent jouir de 512 Mo de mémoire. La mémoire locale embarquée sur la carte se contente d'un bus de 64 bits pour une bande passante de 6,4 Go/s. En parallèle, la puce est capable d'accéder à la mémoire système, via TurboCache, ce qui porte la bande passante mémoire théorique à 14,4 Go/s, les accès se faisant en parallèle. Il faut bien voir cependant que ce chiffre n'est jamais atteint en pratique, ne serait-ce déjà qu'en considérant le fait que le contrôleur mémoire des Processeurs Athlon 64 n'autorise pas un débit supérieur à 6,4 Go/s. Si les premières cartes GeForce 7300 GS sont au minimum munies de 128 Mo de mémoire physique rien n'empêchera certains constructeurs de proposer à l'avenir des versions munies de moins de mémoire physique.

La puce 7300 GS : les caractéristiques

La GeForce 7300 GS, nom de code G72, est la première puce graphique de NVIDIA a profiter d'une finesse de gravure en 90 nm, si l'on exclut le chipset C51 avec graphique intégré, j'ai nommé les GeForce 6100/6150. Comptant la bagatelle de 112 millions de transistors, le GeForce 7300 GS affiche des fréquences de fonctionnement assez élevées. Le processeur graphique est ainsi cadencé à 550 MHz alors que la mémoire opère à 400 MHz. Notez à ce propos que les fabricants sont libres de doter leurs cartes GeForce 7300 GS de GDDR3, DDR2 ou GDDR1. En ce qui concerne le Multi-GPU, il est possible de faire cohabiter deux cartes GeForce 7300 GS pour gérer un maximum de quatre écrans, mais la technologie SLI n'est hélas pas supportée, du moins pour le moment.

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La puce NVIDIA GeForce 7300 GS

Au-delà des fonctionnalités purement 3D, la puce GeForce 7300 GS dispose du fameux moteur PureVideo qui regroupe diverses fonctions ayant trait à la gestion de la vidéo. Derrière l'appellation PureVideo, on retrouve une aide matérielle au décodage des flux MPEG2 et WMV9. Si l'aide à la compression vidéo n'est hélas pas encore au programme, PureVideo intègre des algorithmes de désentrelacement ainsi que diverses optimisations comme le 3:2 Pulldown, ou le 2:2 Pulldown pour nous autres européens. Il s'agit ici d'éviter les effets d'images fantômes liés au passage d'un film de 24 images par seconde à 25. Précisons toutefois que le nombre de DVD concerné est plus que restreint. NVIDIA indiquait récemment avoir ouvert sa technologie PureVideo pour qu'elle soit intégrée nativement à nombre de logiciels populaires comme PowerDVD 6 de Cyberlink ou bien WinDVD 6/7 d'Intervideo. Il est à noter que ces logiciels ne gèrent pas encore le 2:2 pulldown, fonction qui sera gérée à l'avenir. Enfin, NVIDIA annonce un support prochain de l'aide au décodage H.264.

MSI GeForce 7300 GS

MSI est l'un des tout premiers constructeurs à avoir pu nous faire parvenir une carte graphique basée sur la dernière puce entrée de gamme de NVIDIA. Baptisée presque logiquement NX7300GS, la carte du constructeur taiwanais se présente au format low-profile, c'est-à-dire demi-hauteur. Adoptant un PCB rouge, elle n'est toutefois pas munie d'un refroidissement passif, comme c'est généralement le cas sur ce type de carte. Les ingénieurs de MSI ont semble-t-il préféré opter pour un radiateur doré muni d'un petit ventilateur à pales translucides. Rassurez-vous, l'ensemble n'est guère bruyant et comme une bonne nouvelle n'arrive jamais seule, la carte ne nécessite aucune alimentation électrique additionnelle, le bus PCI-Express s'avérant amplement suffisant. Munie de 256 Mo de mémoire DDR2, la carte a recours à quatre composants Hynix certifiés à 2,5 ns. Côté connectique, on retrouve une sortie DVI ainsi qu'un connecteur VGA DB15 et une sortie vidéo.

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Carte graphique MSI GeForce 7300 GS 256 Mo

En ce qui concerne le bundle MSI livre sa carte avec un CD de pilotes, quelques manuels, un adaptateur DVI/VGA ainsi qu'un câble S-Vidéo. Aucun jeu ni autre accessoire n'accompagne cette carte, il est vrai relativement bon marché.

MSI GeForce 7300 GS

6

Les plus

  • Performances satisfaisantes
  • Format low-profile

Les moins

  • Bundle chiche
  • Refroidissement avec ventilateur

0

Performances7

Fonctionnalités8

Confort d'utilisation7

La nouvelle offre d'ATI : Radeon X1300

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Contrairement à son rival NVIDIA qui distille au compte-gouttes les déclinaisons du GeForce 7, le Canadien ATI renouvelait d'une seule traite, en fin d'année dernière, l'intégralité de sa gamme de puces graphiques. Malgré cette réactualisation début octobre, le fabricant a connu de sérieux problèmes de disponibilité qui ont concerné à peu près toutes ses nouvelles références, entrée, milieu ou haut de gamme. Fort heureusement, ATI commence à voir le bout du tunnel et les problèmes de fabrication appartiennent aujourd'hui au passé. Histoire de dresser un panorama complet de l'offre entrée de gamme actuellement disponible, nous revenons ici sur le Radeon X1300. Cette puce a déjà fait l'objet d'un article dans nos colonnes il y a quelques mois et nous nous contenterons donc d'évoquer ses caractéristiques dans les grandes lignes, préférant vous renvoyer à notre dossier précédent pour plus de détails.

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Puce graphique ATI Radeon X1300

Chez ATI, l'entrée de gamme nouvelle formule, à savoir le Radeon X1300, se décline -pour l'instant- sous trois références distinctes : le Radeon X1300 Pro, le Radeon X1300 et le Radeon X1300 HyperMemory. Les trois références sont basées sur la même puce, à savoir un RV515, dont les spécifications font état de quatre pixels pipelines, de deux unités de vertex et d'une seule unité de textures. Face à sa précédente offre entrée de gamme, ATI apporte avec le Radeon X1300 le support du Shader Model 3.0 et des effets de rendu HDR. Ici, et contrairement au GeForce 7300 GS, la mémoire est interfacée sur 128 bits, mais comparé aux Radeon X1800 et X1600 le contrôleur de type RingBus n'a pas été retenu. Attention toutefois ; lorsque les Radeon X1300 Pro et X1300 disposent de mémoire physique embarquée (entre 128 et 512 Mo selon les fabricants), le X1300 HyperMemory ne comporte que 32 Mo de mémoire physique, le reste étant puisé directement dans la mémoire système la puce étant capable d'adresser au maximum 128 Mo de mémoire vidéo.

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La technologie CrossFire, qui permet de booster les performances graphiques en faisant fonctionner deux cartes de la même génération est également présente sur le Radeon X1300. Et contrairement au CrossFire haut de gamme, point n'est besoin ici d'une carte maître, le transfert des données entre les deux GPU passant par le bus PCI-Express : le procédé est plus simple à mettre en œuvre au prix bien sûr d'un coût plus important sur les performances. Seules les Cartes mères munies des chipsets Radeon Xpress 200 CrossFire Edition, i955X et i975X sont actuellement compatibles avec le CrossFire et il nous a été possible pendant nos tests de faire fonctionner un X1300 Pro avec un X1300 en mode CrossFire.

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Activation du CrossFire avec deux Radeon X1300 Pro

ATI n'a pas oublié l'aspect vidéo des choses avec sa technologie AVIVO. Le but poursuivi est identique à ce que NVIDIA fait avec PureVideo, à savoir soulager le processeur central lors de la décompression de flux MPEG2 et WMV9 tout en améliorant la qualité des vidéos avec certains algorithmes propriétaires. ATI annonçait qui plus est tout récemment, prendre en charge une partie du décodage H.264. Côtés fréquences enfin, ATI fait le grand écart puisque lorsque le X1300 Pro est cadencé à 600 MHz, le X1300 tourne à seulement 450 MHz. Même constat pour ce qui est de la fréquence mémoire, celle-ci fonctionnant à 800 MHz sur le modèle Pro contre 500 MHz avec le modèle standard : ceci n'est bien sûr pas sans impact la bande passante mémoire. Les différences entre les différents Radeon X1300 étant assez importantes sur le papier nous avons tenté de mettre la main sur les modèles X1300 et X1300 Pro afin de nous forger une opinion.

Asus EAX1300 Pro Silent 256 Mo

Asus, comme bon nombre de grands constructeurs, a logiquement adopté le Radeon X1300 Pro pour proposer l'EAX1300 Pro Silent. Comme son nom l'indique, cette carte graphique s'avère silencieuse grâce à l'utilisation d'un système de refroidissement passif. Asus oblige, le silence n'est pas son seul atout, puisque le fabricant n'a pas pu s'empêcher de se distinguer une fois encore de ses petits camarades en proposant pour la première fois une fabrication « inversée ». En effet le processeur, et ses puces mémoires, sont ici positionnés au dos de la carte, ce qui est censé permettre une meilleure dissipation thermique la chaleur dégagée n'étant pas prise au piège dans le bas du PC. Les ingénieurs d'Asus estiment qu'en inversant la position du GPU, celui-ci profite indirectement de la ventilation du boîtier que ce soit celle du CPU ou du ventilateur d'extraction d'air.

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La carte, au format PCI-Express 16x, adopte un PCB rouge et dispose sur sa face principale d'un petit radiateur frappé du logo Asus et servant de fixation au radiateur principal situé de l'autre côté de la carte. Large, celui-ci est apposé sur le VPU via une base en cuivre et s'il masque les puces mémoire il ne fait nullement contact avec ces dernières. En son extrémité le radiateur comporte par ailleurs un rabat qui peut se déployer sur un angle maximum de 90° et est relié au radiateur principal par un heat-pipe. Étant placé à l'extrémité de la carte, le radiateur escamotable ne risque pas d'heurter le processeur et son radiateur. En revanche, si vous vous autoriser le luxe d'acheter deux Radeon X1300 Pro pour profiter du CrossFire, la seconde carte gardera son aileron rabattu. Munie de 256 Mo de mémoire DDR2, la carte fait appel à des puces Infineon certifiées à 2,5 ns. Question fréquence, Asus respecte scrupuleusement les spécifications d'ATI à savoir : 600 MHz pour la puce et 800 Mhz pour la mémoire. Pour ce qui est des sorties, nous avons droit à un connecteur DVI, une prise VGA DB15 et une sortie vidéo.

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Une carte sens dessus, dessous !

Côté bundle, Asus est le seul des constructeurs ici en lice à faire un petit effort. Nous ne reviendrons pas sur la boîte particulièrement hideuse (un point hélas commun entre toutes nos cartes) pour se concentrer sur son contenu. Asus livre sa carte avec des éléments classiques : adaptateur DVI/VGA, câble transformant la sortie vidéo au format propriétaire en sortie composite, CD de pilotes et la dernière grosse production d'Ubisoft : le jeu King Kong. Certes la critique n'a pas vraiment encensé ce titre, mais au moins Asus a le mérite de livrer un jeu récent avec sa carte !

Asus EAX1300 Pro Silent

6

Les plus

  • Refroidissement silencieux
  • Design original
  • Vrai bundle !

Les moins

  • Prix élevé

0

Performances8

Fonctionnalités8

Confort d'utilisation9



Gigabyte Radeon X1300 Pro 256 Mo

Le Taiwanais Gigabyte propose à son catalogue une carte graphique PCI-Express basée sur la puce Radeon X1300 Pro. Poétiquement baptisée GV-RX13P256D-RH, la carte est livrée dans une grande boîte violette et adopte un PCB bleu. La particularité de ce modèle vient de son système de refroidissement, entièrement passif et donc silencieux ! Nos chères oreilles remercieront le constructeur qui utilise ici un dispositif double face. Le processeur graphique est ici surmonté d'une base en cuivre supportant un radiateur chromé qui recouvre le VPU et les puces mémoires. Ce radiateur est pourvu d'un heat-pipe qui transporte la chaleur au dos de la carte à un second radiateur muni d'ailettes en aluminium. Gigabyte accompagne sa carte de 256 Mo de mémoire vidéo, répartis sur huit puces mémoires. Il s'agit ici de composants DDR2 Infineon certifiés à 2,5 ns. Dépourvue d'un quelconque composant Theater, la carte se contente d'offrir une sortie TV, un connecteur DVI et une prise VGA DB15.

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Gigabyte GV-RX13P256D-RH

Pour ce qui est du bundle, et malgré la grande boîte, Gigabyte se contente du strict minimum. On retrouve donc un manuel en français, un CD de pilote avec une licence pour PowerDVD 6 et c'est à peu près tout ! Gigabyte ne livre aucun jeu, dès lors on se consolera avec l'adaptateur DVI/VGA et la boîte regroupant les sorties vidéo (une sortie S-Vidéo et une sortie RGB pour les téléviseurs HD).

Gigabyte GV-RX13P256D-RH

6

Les plus

  • Totalement silencieuse
  • Bonnes performances

Les moins

  • Finition du radiateur légère
  • Bundle inexistant

0

Performances8

Fonctionnalités8

Confort d'utilisation9



Sapphire Radeon X1300 512 Mo

Sans prétention, la carte Radeon X1300 de Sapphire ? C'est ce qu'on pourrait légitimement se dire en contemplant son emballage pour le moins étriqué. Pourtant, Sapphire équipe son dernier bébé de la quantité astronomique de 512 Mo de mémoire, quitte à faire exploser le prix... Bien sûr une telle quantité de mémoire ne sert strictement à rien, du moins sur le plan des performances, mais il paraît que sur le papier ça fait vendre. Trêve de digressions, revenons-en à la carte qui, munie d'un PCB bleu, est au format PCI-Express. Ne nécessitant aucune alimentation électrique additionnelle, elle adopte un système de refroidissement entièrement passif et donc parfaitement silencieux. Assurément moins élaboré que le système mis en place par Gigabyte, celui de Sapphire est on ne peut plus basique : il s'agit d'un simple radiateur clouté. Il recouvre à la fois la puce graphique et les puces mémoires l'entourant. En revanche, les puces mémoires situées sur le dos de la carte n'ont pas cette chance et restent nues. Côté fréquences, Sapphire respecte les spécifications dictées par ATI avec 450 MHz pour le VPU et 500 MHz pour nos fameux 512 Mo de mémoire. Mémoire qui est répartie sur huit puces de DDR2 Infineon certifiées à 2,8 ns. Pour ce qui est de la connectique, on trouve sur l'équerre de la carte une prise DVI, un connecteur VGA DB15 et une sortie vidéo.

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Sapphire Radeon X1300 512 Mo

Sapphire livre sa carte avec un CD de pilotes mais sans manuel papier préférant visiblement se rattraper sur le câblage. Ici, nous avons droit à un adaptateur Composite, un adaptateur DVI/VGA, une sortie RGB, un câble S-Vidéo et un câble Composite. Aucun jeu ne figure hélas dans le packaging.

Sapphire Radeon X1300 512 Mo

0

Les plus

  • Carte totalement silencieuse
  • Bundle garni (niveau connectique)

Les moins

  • Performances moyennes
  • Prix beaucoup trop élevé
  • Intérêt nul des 512 Mo

0

Performances4

Fonctionnalités8

Confort d'utilisation9

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Pour tester les performances du nouveau GeForce 7300 GS nous avons utilisé une configuration de référence un plus modeste qu'à l'accoutumée que voici par le détail :

  • Carte mère Gigabyte GA-K8N SLI,
  • Processeur AMD Athlon 64 3500 +,
  • 2x512 Mo Corsair TwinX PC3200LL,
  • Disque dur Hitachi 80 Go Serial-ATA
Notre machine opérait sous Windows XP Professionnel Service Pack 2 et était munie des derniers BIOS et pilotes disponibles à la date du test. Pour l'ensemble des cartes NVIDIA, nous avons eu recours aux pilotes 81.98, alors que nous avons dû utiliser les 82.65 pour le GeForce 7300 GS étant donné que seuls ces pilotes supportent cette référence. Côté ATI, nous nous sommes contenté des CATALYST 6.1. Notez que pour notre test CrossFire, nous avons eu recours à une configuration forcément différente dont le détail figure ci-dessous :
  • Carte mère DFI RDX200,
  • Processeur AMD Athlon 64 3500 +,
  • 2x512 Mo Corsair TwinX PC3200LL,
  • Disque dur Hitachi 80 Go Serial-ATA
Pour ce qui est des Cartes Graphiques testées, nous avons retenu les modèles suivants : GeForce 6200 TurboCache 32/128 & GeForce 6200 TurboCache 64/256, GeForce 6600 LE 256 Mo, Gainward Ultra 1760PCX Golden Sample (GeForce 6600 128 Mo - fréquences 400/700 MHz), MSI GeForce 7300 GS 256/512, Sparkle GeForce 6600 GT 256 Mo, Asus Radeon X300 SE 128 Mo, ATI Radeon X300 HyperMemory, Radeon X550, Gigabyte GV-RX13P256D-RH, Asus EAX1300 Pro Silent 256 Mo, Sapphire X1300 512 Mo. Concernant le protocole de test, nous nous sommes contenté de résolutions plus modestes : de 800x600 à 1280x1024 maximum et nous avons évincé de notre protocole les tests de performances avec les fonctions d'anticrénelage, les puces d'entrée de gamme n'étant clairement pas faites pour ça.

3DMark 05

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Graphique d'entrée de gamme oblige, nous nous sommes rabattus sur la version précédente de 3DMark histoire de ne pas trop achever nos prétendants. On retrouve ici en tête le CrossFire de X1300 Pro suivi de très près par le GeForce 6600 GT de NVIDIA. Nos deux cartes X1300 Pro sont ici à égalité, au même niveau d'ailleurs que le GeForce 6600 signé Gainward. Le passage en CrossFire permet sous 3DMark d'augmenter les performances d'environ 55 %. La dernière-née de la gamme NVIDIA se classe quant à elle au-dessus du Radeon X1300, mais en dessous de la déclinaison professionnelle. Le GeForce 7300 GS est ainsi 12 % plus rapide que le X1300 et près de 91 % plus performant que le GeForce 6200 TurboCache ! En outre, le 7300 GS s'affiche ici comme plus rapide que le GeForce 6600 LE.

Unreal Tournament 2003

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Assez ancien, Unreal Tournament 2003 affiche des résultats assez différents à ceux observés sous 3DMark. Ainsi le GeForce 6600 GT prend le large alors que la technologie CrossFire agit ici comme un « ralentisseur graphique » puisqu'au lieu de gagner en performances on perd pas loin de 31 % de performances. Les Radeon X1300 Pro affichent malgré tout de bonnes performances, meilleures que le GeForce 7300 GS. Ce dernier est légèrement plus puissant que le Radeon X1300 de Sapphire mais aussi que le GeForce 6600 LE, et est 31 % plus rapide que son prédécesseur le GeForce 6200 TurboCache.

Far Cry - v1.3

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Far Cry malgré son âge, propulse le GeForce 6600 GT en tête du podium. Il est suivi par le GeForce 6600 et par notre CrossFire de X1300 Pro. On remarquera d'ailleurs que l'activation du CrossFire n'augmente en rien (ou presque) les performances. Face au GeForce 7300 GS, le Radeon X1300 Pro seul demeure 37 % plus rapide. En revanche la dernière puce de NVIDIA reste plus rapide que la Radeon X1300 « de base ». Face à la génération précédente, représentée par le GeForce 6200 TurboCache, le modèle 7300 GS est 50 % plus performant. La jouabilité est donc au rendez-vous en 800x600 et 1024x768, mais pas en 1280x1024 où même le Radeon X1300 Pro ne dépasse pas les 40 FPS.

Half-Life 2

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Half-Life 2 consacre toujours le GeForce 6600 GT qui demeure largement en tête, du moins dès que la résolution augmente suffisamment pour que la puce graphique ne soit pas limitée par le processeur central. Nos Radeon X1300 Pro d'Asus et Gigabyte sont ici au même niveau avec un avantage d'environ 18 % sur le GeForce 7300 GS. Ce dernier se montre une fois encore plus véloce que le GeForce 6600 LE, de l'ordre de 58 %, alors qu'il bat également le Radeon X1300. Ce dernier se montre aussi rapide que le Radeon X550. Les résultats du CrossFire sont ici presque grotesques, alors que le GeForce 7300 GS est deux fois plus performant que le GeForce 6200 TurboCache en 1280x1024.

Doom 3

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Il était intéressant d'inclure Doom 3 dans notre protocole de test, malgré sa relative lourdeur, puisqu'il s'agit d'un jeu OpenGL. Globalement les résultats sont assez faibles même si, surprise, le CrossFire s'avère probant. La seconde surprise vient des X1300 Pro qui font très légèrement mieux que le GeForce 7300 GS. Ce dernier est aussi rapide que le GeForce 6600 LE et est deux fois plus véloce que le GeForce 6200 TurboCache.

F. E. A. R. - v1.02

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Récent et même très récent, F.E.A.R. est particulièrement gourmand. Nous avons toutefois pris soin de désactiver ici la diffusion des ombres qui produit des résultats généralement inconsistants. En tête et sans grande surprise, figure le GeForce 6600 GT suivi du GeForce 6600. Le passage en CrossFire des X1300 leur donne la troisième position grâce à un gain toutefois modéré de 17 %. Les Radeon X1300 Pro, dont les modèles Asus et Gigabyte sont à égalité, font mieux que le GeForce 7300 GS qui souffre ici. En effet, la dernière puce de NVIDIA se fait battre par le GeForce 6600 LE.

Splinter Cell - Chaos Theory - v1.04

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Le dernier opus des aventures de Sam Fisher, en attendant l'arrivée de Double Agent, s'avère particulièrement gourmand en matière de puissance 3D. Quels que soient la résolution et le type de cartes, aucun ne délivre un framerate suffisant pour jouer convenablement. On notera toutefois que le CrossFire de X1300 Pro rafle ici la première place, devant le GeForce 6600 GT. Si jusqu'à présent le CrossFire n'avait guère convaincu, il booste ici les performances de 65 %. En revanche, notre GeForce 7300 GS déçoit, car s'il est plus rapide que les GeForce 6200 en 800x600 et 1024x768, il chute en 1280x1024 avec des performances égales aux GeForce 6200 TurboCache. Cela profite aux Radeon X1300 Pro qui sont quasiment deux fois plus rapides alors que même le Radeon X550 grille la politesse au GeForce 7300 GS.

Performances vidéo en décodage WMV9

On terminera ce tour d'horizon des performances de nos puces d'entrée de gamme par un mot sur les performances vidéo. Nous les testons ici avec « Step Into The Liquid » sous Windows Media Player 10 et l'accélération DXVA est activée.

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Performances WMV9 : GeForce 6200 TC, GeForce 7300 GS et Radeon X1300 Pro

Du GeForce 6200 TurboCache 32/128 au GeForce 7300 GS, on constate une nette amélioration : l'utilisation processeur lors de la lecture passant en effet de 73 % à 43 % de moyenne. Il semblerait toutefois que ce progrès ne soit imputable qu'à la quantité de mémoire physique présente sur la carte, le moteur PureVideo n'étant pas opérationnel avec moins de 64 Mo. La technologie AVIVO d'ATI soulage pour sa part assez efficacement notre Athlon 64 3500+ qui est ici monopolisé à hauteur de 48 % par le décodage WMV9. La GeForce 7300 GS est donc la grande gagnante de ce test.

Conclusion

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Une fois encore le graphique d'entrée de gamme, malgré le renouvellement opéré chez les deux géants que sont ATI et NVIDIA, constitue un paradoxe à lui tout seul. La nouvelle offre peut être considérée de deux façons selon que l'on voit le verre comme à moitié vide, ou à moitié plein. Que ce soit chez ATI et NVIDIA, les nouvelles puces ne permettent toujours pas d'aborder sereinement les jeux de ces deux dernières années. De plus à l'heure où une grande majorité d'ordinateurs est équipée d'écran plat, les X1300 et autres 7300 ne permettent pas de jouer avec fluidité en 1280x1024, ce qui constitue pourtant la résolution native de bon nombre d'écrans. Contrairement aux anciens moniteurs cathodiques, baisser la résolution sur un écran LCD se traduit par une interpolation souvent peu heureuse. Dès lors, il faudra chercher le compromis ailleurs en diminuant les options de rendu et donc le niveau de détails pour espérer jouer avec un tant soit peu de fluidité. Il n'en demeure pas moins que les GeForce 7300 GS ou Radeon X1300 Pro constituent une solution de choix pour mettre à jour un circuit graphique intégré de type Intel i915/945G à condition d'être dès le départ conscient de leurs limitations.

Ces considérations générales formulées, il nous faut en revenir à la nouvelle puce de NVIDIA. Le GeForce 7300 GS, s'il ne révolutionne pas le genre, offre des performances bien supérieures à son prédécesseur, le GeForce 6200 TurboCache, pour un budget avoisinant les 80 euros TTC. On saluera ici le retour d'une quantité décente de mémoire embarquée sur la carte, ce qui contribue aux bonnes performances de la puce. Face au Radeon X1300 Pro, le GeForce 7300 GS est moins performant, c'est un fait indéniable. Il coûte aussi moins cher que le Radeon X1300 Pro, ce qui le destine plus volontiers à un public moins porté sur le jeu même si l'apport de performances supplémentaires n'est pas forcément suffisant pour bien jouer.

Concernant les diverses cartes testées ici, le GeForce 7300 GS de MSI a naturellement nos faveurs, même si nous regrettons la présence d'un ventilateur et le bundle un peu chiche. Pour les cartes ATI, il est difficile de départager Asus et Gigabyte. Les deux cartes sont silencieuses, offrent des performances similaires, mais Asus se distingue par l'inclusion d'un jeu et par le système de refroidissement inversé au risque hélas d'alourdir la note. Une chose est sûre en revanche, le X1300 de Sapphire est à bannir ! Commercialisé plus de 130 euros, il est moins performant que les modèles X1300 Pro et ses 512 Mo de mémoire ne sont que de la poudre aux yeux ! Reste que Sapphire n'est pas l'unique responsable de cet état de fait...


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Julien Jay
Par Julien Jay

Passionné d'informatique depuis mon premier Amstrad 3086 XT et son processeur à 8 MHz, j'officie sur Clubic.com depuis ses presque débuts. Si je n'ai rien oublié d'Eternam, de MS-DOS 3.30 et de l'ineffable Aigle d'Or sur TO7, je reste fasciné par les évolutions constantes en matière de high-tech. Bercé par le hardware pur et dur, gourou ès carte graphique et CPU, je n'en garde pas moins un intérêt non feint pour les produits finis, fussent-ils logiciels. Rédacteur en chef pour la partie magazine de Clubic, je fais régner la terreur au sein de la rédaction ce qui m'a valu quelques surnoms sympathiques comme Judge Dredd ou Palpatine (les bons jours). Mon environnement de travail principal reste Windows même si je lorgne souvent du côté de Mac OS X.

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