Un 19 pouces pour tous
Un Moniteur LCD 19 pouces, beaucoup y songent. D'une part ceux qui n'ont pas encore quitté leur moniteur CRT, et qui commencent à se faire envie d'un écran plat qui leur permettra de regagner un peu d'espace libre sur leur bureau. Il y a d'autre part ceux qui ont franchi le pas il y a quelques années, alors que les produits les plus grand public étaient les moniteurs 15 ou 17 pouces. Depuis, la donne a changé, surtout du fait de la baisse des prix. Aujourd'hui, quel que soit le profil de l'acheteur, le moniteur LCD 19 pouces s'impose comme le choix le plus évident lorsque l'on souhaite changer d'écran.
Notre précédent comparatif de moniteurs s'intéressait principalement aux 17 pouces, tout en présentant quelques modèles 19 pouces qui déjà allaient en se démocratisant. Mais depuis - presque deux ans plus tard -, lorsque l'on remet en place un comparatif autour de la même problématique (tester des modèles destinés à toutes les bourses), on réalise que la situation a bien changé. Non seulement les prix ont chuté de moitié - ce qui permet aujourd'hui de trouver un LCD 19 pouces à 260 euros - mais les caractéristiques, telles que le temps de réponse, ont bien évolué. Ainsi, la norme est à présent de 8 ms, contre 25 lorsque l'on fait ce retour en arrière. Même si la rémanence - la persistance à l'écran d'une image qui conduit à observer des phénomènes de traînées, de bavures derrière les formes en mouvement - est toujours l'un des points faibles des LCD, de réels progrès ont été faits.
Ce nouveau comparatif prend en compte cette évolution, en étant ainsi moins axé sur le jeu que le précédent. Pour tenter de donner un jugement complet sur chacun, les huit moniteurs ont été observés dans différentes conditions qui se veulent, autant que possible, représentatives de l'usage « pluriel » que la plupart d'entre nous font de leur moniteur : jeu, vidéo, photo et bureautique. L'accent a également été mis sur le confort d'utilisation, les moniteurs étant loin d'être égaux lorsque l'on entre dans ces considérations, et après avoir manipulé des modèles si différents, on ne peut qu'espérer voir se généraliser les moniteurs avec écran orientable, passe câbles ou connecteurs dans le pied.
Un peu de vocabulaire
Les moniteurs, comme tout sujet un peu technique, sont toujours présentés et discutés au moyen d'un vocabulaire ou d'acronymes qui sembleront bien obscurs si l'on n'a pas bénéficié auparavant d'un minimum d'explications. Les quelques « définitions » proposées ici ont donc comme seule prétention de donner quelques points de repère, et de permettre ainsi d'aborder cette question plus sereinement.Angles de vision
Heureux les utilisateurs de CRT qui ignorent ce problème ! Les Moniteurs LCD ont en effet un défaut bien spécifique, qui est d'afficher une image affadie dès qu'on les regarde autrement que dans l'axe. Certains perdent en contraste, d'autres en luminosité tandis que certains vont jusqu'à délivrer une image « solarisée ». L'angle de vision, exprimé en degrés, et donné pour les vues horizontales et verticales, indique l'angle maximal sous lequel le moniteur peut être regardé. Ainsi, lorsqu'il est indiqué « 160° horizontal », il faut comprendre un angle de 80° vers la gauche et un angle de 80° vers la droite, tandis que « 160° vertical » correspond à la lisibilité à 80° de part et d'autre d'une ligne coupant le moniteur horizontalement. Alors que les moniteurs LCD ont de plus en plus une vocation multimédia (on y passe des diaporamas et on visionne des DVD), ce « détail » à son importance ! Impossible en effet, lorsque l'on est plusieurs autour d'un écran, de bénéficier du même angle de vision. Les progrès faits sur les dalles les plus récentes ont notamment pour objectif de faire en sorte que les « spectateurs latéraux » cessent d'être désavantagés.
OSD
Cet acronyme de « On Screen Display » désigne l'affichage, directement sur l'écran, des informations de configuration. Le déplacement dans l'interface se fait au moyen des touches que le moniteur comporte en façade. Parfois la navigation se fait sans effort, notamment lorsque les réglages sont repartis dans un système d'onglets et qu'à chaque touche est dévolue une fonction bien précise (déplacement / validation...). Dans d'autres cas, le simple retour aux valeurs d'usine relève du parcours du combattant, et il faut s'armer de patience et beaucoup de bonne volonté pour se frayer un chemin dans les réglages !
Pixel, sous-pixels...
Il n'est pas toujours simple de savoir de quoi il retourne et de ce que l'on peut attendre de la garantie lorsque l'on remarque un pixel défectueux. Avant de contacter le service après-vente, il faut déjà pouvoir dire où se situe le pixel défectueux (au centre, sur le côté), et à quelle distance il se trouve éventuellement d'autres pixels également « mal en point ». Ensuite, il faut parvenir à le qualifier en tant que « pixel mort » ou en tant que « sous-pixel mort » :
- pixel mort : désigne un pixel blanc (type 1) ou noir (type 2) constamment allumé ou constamment éteint
- sous-pixel mort : désigne un pixel constamment allumé ou constamment éteint, de l'une des trois couleurs - rouge, vert ou bleu - qui constitue un pixel. Cela correspond à un défaut de type 3.
Acer AL1951AS
Acer AL1951AS | |
Taille | 19 pouces |
Résolution | 1 280 x 1 024 pixels |
Luminosité | 400 cd/m2 |
Contraste1000:1 | 700:1 |
Connectique | D-Sub 15 broches, DVI-D |
Caractéristiques avancées | |
Angle de vision H / V | 150 ° / 135 ° |
Temps de réponse | 8 ms |
Consommation | 50 W |
Dimensions (LxHxP) | 416,4 x 427,4 x 163,6 mm |
Poids | 5,4 kg avec socle |
Garantie | 3 ans |
Accessoires | |
Haut-parleurs ? | 2 x 1,1 W |
Hub USB ? | Non |
Tuner TV ? | Non |
Montage mural ? | Non |
Mode portrait ? | Non |
Contrairement aux autres moniteurs de notre comparatif pour lesquels les commandes sont placées sur, voire sous le cadre, les cinq touches servant aux réglages de l'OSD se trouvent ici directement sur le pied, ce qui permet d'en disposer très aisément. L'OSD est de plus un modèle d'ergonomie : les réglages sont clairs, la navigation se fait sans effort, presqu'un jeu d'enfant.
Le AL1951AS est le seul avec le Nec à proposer un port audio (placé sur le côté droit du pied), utile pour brancher un casque sans passer par la tour de l'ordinateur. L'autre originalité, qu'il partage cette fois avec le LG, est d'avoir placé tous ses connecteurs à l'arrière du pied. Ce choix d'Acer permet d'effectuer ses branchements avec une grande facilité puisqu'il n'est pas nécessaire de se démettre le cou ou de serrer les vis à l'aveuglette ! De plus, avec un tel système, les fils sont à peine visibles et ils ne pendent pas de façon inesthétique de part et d'autre du pied. D'un autre côté, les câbles pèsent beaucoup plus sur les prises et pourraient peut-être en accélérer l'usure. Enfin, les haut-parleurs sont plus qu'habillement dissimulés dans le creux du pied, ce qui fait que l'on en bénéficiera sans s'être auparavant rendu compte de leur présence.
En action
L'effet miroir de la dalle peut éventuellement être un peu gênant au départ, mais il suffira de faire un peu attention lors de l'installation à la disposition des éclairages pour ne plus être gêné. Comme le Nec 92XM avec qui il a en commun une luminosité élevée, il s'impose sans conteste dès qu'on le met face à un autre moniteur.Images en mouvement
En vidéo, et dans une moindre mesure pour les images fixes, l'immersion est garantie avec ce moniteur. On « plonge » dans l'action grâce à des couleurs bien saturées et à une excellente luminosité. Le seul vrai point faible du moniteur sur cet aspect viendra de sa tendance à prendre assez facilement les reflets et suivant l'origine de la source lumineuse, on pourra aller jusqu'à être gêné par notre propre reflet. Heureusement, le AL1951AS s'incline suffisamment vers l'avant pour pallier ce défaut. De côté, la luminosité reste forte, ce qui est un avantage lorsque l'on visionne des DVD à plusieurs. Autre faiblesse, une difficulté à restituer proprement les dégradés comme ceux de ciels ou de mers. Ces zones apparaîtront comme légèrement marbrées, ce qui ne permet pas au global d'avoir une image vraiment « propre ».
Photo et bureautique
Là encore, le rendu du moniteur en impose. Les couleurs éclatent, le blanc est bien blanc et les détails finement rendus. Le bon contraste permet de travailler confortablement sur des documents tout en nuances, car celles-ci ne se perdront pas dans un ensemble de tons moyens. Le AL1951AS va sans effort et sans rupture du noir profond au blanc pur, qualités que l'on apprécie tant en photo qu'en bureautique.
Conclusion
Le design un peu atypique du Acer AL1951AS fait qu'il plaira d'emblée... ou ne plaira pas. Mais ceux qui ne seront pas attirés au premier abord par son apparence pourront éventuellement être séduits à l'utilisation par ce moniteur. D'abord parce qu'il a fait de vrais efforts pour être ergonomique, avec des commandes très accessibles, un OSD très navigable et des détails bien pensés comme cette prise audio sur le côté du pied ou encore les connecteurs disposés à l'arrière du pied pour rendre les câbles invisibles. Ensuite, parce qu'il est plutôt convaincant au chapitre de la qualité d'image. Les couleurs sont éclatantes, il bénéficie d'une bonne luminosité et ces deux caractéristiques font que l'on s'immerge facilement dans l'image, qu'il s'agisse de vidéos ou de photos. Enfin, parce que proposé à partir de 346 euros dans notre , il présente un bon rapport qualité / prix.Belinea 10 19 20
Belinea 10 19 20 | |
Taille | 19 pouces |
Résolution | 1 280 x 1 024 pixels |
Luminosité | 250 cd/m2 |
Contraste | 1000:1 |
Connectique | D-Sub 15 broches, DVI-D |
Caractéristiques avancées | |
Angle de vision H / V | 170 ° / 170 ° |
Temps de réponse | 8 ms |
Consommation | 50 W |
Dimensions (LxHxP) | 416 x 417 x 216 mm |
Poids | 6,5 kg |
Garantie | 3 ans avec échange sur site |
Accessoires | |
Haut-parleurs ? | Oui, 2 x 1,0 Watt |
Hub USB ? | Non |
Tuner TV ? | Non |
Montage mural ? | Non |
Mode portrait ? | Oui |
En plus d'être légèrement inclinable vers l'avant il peut être ajusté en hauteur ; c'est le seul avec le LG L1980Q à permettre ce confort. La facilité avec laquelle on peut ainsi ajuster l'orientation et la taille de l'écran est impressionnante. La mécanique est fluide et l'écran s'oriente sans effort.
Malgré la présence de haut-parleurs (un watt), la base du cadre reste relativement fine. Cinq touches donnent accès au panneau de configuration et à une l'interface simple et vraiment ergonomique, qui organise les réglages sous forme d'onglets. En l'absence de sonde pour calibrer l'écran, la température de couleur de chacun des canaux RVB peut être réglée manuellement, tandis qu'une option « réinitialisation » permet de revenir simplement aux réglages d'usine.
Revenons sur ce pied si ergonomique. Sans effort, on bascule le moniteur en format portrait, ou on étire le pied pour bénéficier d'un meilleur confort lorsque l'on regarde l'écran à une certaine distance. Tout cela est on ne peut plus convaincant et le serait encore plus si un choix différent avait été effectué pour l'emplacement des connecteurs. Ils auraient pu être plus discrets et ils n'auraient pas « défiguré » la silhouette de l'écran lorsque le pied est étiré au maximum. Un passe câbles au verso du pied aurait été des plus utiles !
En action !
Images en mouvementCet écran s'est montré assez peu convaincant sur les images en mouvement, lorsqu'en guise de test, on observait le déplacement d'un carré noir sur fond blanc. Aucun écran n'est véritablement sorti sans dommages cette expérience un peu extrême (instructive, mais peu représentatives de conditions « normales » d'utilisation), mais le 10 19 20 a fait moins bien que beaucoup d'autres. Dans son cas, le carré était vraiment déformé, et il paraissait suivi d'une « queue de comète ». Mais en dehors de ces conditions « limites », le 10 19 20 s'est bien comporté et il n'a pas été plus désagréable de jouer sur cet écran que sur un autre, même aux jeux parmi les plus rapides du moment, tels Call Of Duty.
Par ailleurs, l'écran offre un excellent confort de vision. Le pied ajustable en hauteur permet de le regarder facilement de loin (utile lorsque l'on visionne la télévision ou une vidéo à plusieurs). Vu de face, l'écran impressionne par son réalisme. Vu de côté et jusqu'à la limite, il reste parfaitement lisible. Si l'image se dégrade, c'est surtout au niveau de la saturation des couleurs, le contraste n'est que peu en cause.
Photo et bureautique
En bureautique où l'on travaille en règle générale du texte sur le fond de page blanc d'un Word au autre logiciel de traitement de texte, la page aura une légère tendance à tirer vers le vert et un rendu un peu « terne » comparé à des écrans dont la luminosité par défaut est bien plus élevée, comme le Nec 92XM. La luminosité un peu en retrait, si elle dessert lorsqu'il est question d'images réclamant du « punch » à l'affichage (jeux d'actions, certaines vidéos), devient un atout lorsqu'il s'agit d'être attentif aux textures : une pelouse par exemple, vaste étendue monochrome sans grand relief, est rendue avec plus de réalisme dans le cas de cet écran que dans d'autres. Cette caractéristique lui permet également de reprendre l'avantage au niveau des dégradés (comme une brume qui s'élève d'un lac) qu'il rend fidèlement grâce à une transition progressive dans les demi-teintes. Même si la température de couleur par défaut peut surprendre, on est frappé par le réalisme avec lequel le 10 19 20 restitue les images : elles sont contrastées et lumineuses avec des textures fidèlement rendues.
Conclusion
Un peu onéreux, avec environ 100 euros d'écart par rapport à ses concurrents meilleur marché, ce moniteur prend la troisième place en terme de prix. Attention, cet écran peut réserver quelques surprises dans la mesure où Belinea a commercialisé successivement quatre LCD aux spécifications différentes sous cette même appellation de 10 19 20. Le modèle que nous testons est ainsi bien différent de celui présent dans notre précédent comparatif 15 moniteurs LCD 17'' et 19''. C'est une nouvelle dalle qui équipe cet écran et qui lui permet d'afficher un contraste de 1000:1 avec un temps de réponse de 8 ms, contre 600:1 et 25 ms pour le modèle antérieur. Heureusement, un changement d'aspect extérieur permet de les différencier facilement et ces modifications sont d'autant plus les bienvenues que ce 10 19 20 est un modèle d'ergonomie. L'écran s'ajuste sans effort en hauteur et s'oriente également simplement ce qui est véritablement un atout lorsque, c'est à présent le cas si souvent, on passe fréquemment d'un usage à un autre : retouche photo, lecture de DVD, jeu... L'image du 10 19 20 se caractérise par son réalisme, avec des textures fidèlement rendues notamment. Seuls le rendu par défaut des couleurs (un peu froides) et un léger manque de luminosité peuvent vraiment décevoir au premier abord. Mais tout cela se règle !LG L1980Q
LG L1980Q | |
Taille | 19 pouces |
Résolution | 1 280 x 1 024 pixels |
Luminosité | 250 cd/m2 |
Contraste | 500:1 |
Connectique | D-Sub 15 broches, DVI-D |
Caractéristiques avancées | |
Angle de vision H / V | 160 ° / 160 ° |
Temps de réponse | 8 ms |
Consommation | 40 Watts |
Dimensions (LxHxP) | 422 x 410 x 261 mm |
Poids | 5,6 kg |
Garantie | 3 ans |
Accessoires | |
Haut-parleurs ? | Non |
Hub USB ? | Non |
Tuner TV ? | Non |
Montage mural ? | Oui |
Mode portrait ? | Oui |
Le L1980Q fourmille de détails et de particularités, qu'on aura de cesse de parcourir avant de commercer véritablement à s'en servir. La base est très stylée, en forme de cercle chromé qui va en s'élargissant vers l'arrière : l'avant est ainsi complètement dégagé grâce à la façon dont LG y a rattaché le pied. Comme le Belinea 10 19 20 par exemple, le L1980Q peut être orienté en mode « portrait ». Il suffit pour cela d'amener l'écran vers soi (il s'oriente également d'avant en arrière) et de le faire pivoter jusqu'à 180° dans le sens des aiguilles d'une montre. Le moniteur peut également se fixer à un mur : le montant mural est fourni et il suffit au préalable de replier le socle sous l'écran, sans avoir à le démonter comme c'est le cas généralement pour les autres modèles.
Par où continuer ? Par la connectique discrète et pour une fois facilement accessible ou par les commandes presque tactiles ? Les ports sont en effet situés à l'arrière du socle et pour une fois, il n'y aura pas à se tordre le cou ou à aller à tâtons pour relier les câbles ! De plus, tous les fils sont dirigés vers l'arrière de l'écran et donc du bureau, ce qui à nouveau contribue à la discrétion du modèle. En revanche cela en augmente sensiblement l'encombrement. L'autre point fort, c'est l'interrupteur et l'interface qui réagissent à un simple effleurement du doigt. L'interrupteur forme une légère excroissance sous la base du cadre et il se signale par une Led bleue lorsqu'il est allumé, et orange lorsqu'il est en veille. Quant aux traditionnels réglages, LG a placé leurs touches non pas sur le cadre lui-même, mais juste en dessous, ce qui permet de lui conserver toute sa finesse. Elles viennent facilement sous les doigts et on navigue alors dans les réglages avec un confort inégalé, en utilisant l'une ou l'autre des quatre touches pour les déplacements et la validation.
Le cadre lui-même est un peu plus large que celui-ci de certains de ses homologues, mais il reste très élégant, notamment grâce à un liséré métallisé qui l'enserre. Voici pour la partie « aperçu » d'un écran qui rompt quelque peu avec les standards. S'il fallait néanmoins faire quelques reproches à ce moniteur, ce serait peut-être de ne pas disposer de repère de position horizontale. Après avoir entendu plusieurs « mais il est pas droit ton écran » de la part de mes collègues, j'en suis arrivée à me demander s'il ne manquait pas un niveau à bulle intégré... Plus sérieusement, on pourra peut-être reprocher à l'interrupteur sa très grande sensibilité : on l'effleure au passage en attrapant quelque chose sur le bureau et voilà l'écran qui s'éteint.
Le moniteur n'est pas seul à être bien pensé, l'OSD aussi ! Il est complet et facilement navigable grâce à un système d'onglets. Mais surtout, il comporte un système de préréglages à la fois utile et astucieux. Le L1980Q permet ainsi de choisir entre des profils étudiés pour des usages spécifiques : film, bureautique... et, joie, il applique ce réglage sur une moitié de l'écran, facilitant ainsi la comparaison avec le réglage actif et permettant de choisir en connaissance de cause !
Le système de préréglages (2nd visuel) est astucieux et confortable.
En action !
Images en mouvementLa rémanence est sensible sur cet écran, particulièrement lorsque l'on observe les déplacements rapides de notre carré noir sur fond blanc. Le défaut est sensiblement identique à celui observé sur le Belinea 10 19 20, à savoir un effet de « queue de comète » lorsque ce carré parcourt l'écran en long, en large et en travers. Mais cette rémanence observée dans des conditions extrêmes s'oublie dès lors que l'on joue ou que l'on regarde une vidéo. Dans ces deux cas, le confort est très bon avec des images aux couleurs à la fois très saturées et assez réalistes. Le bon niveau de contraste et de luminosité permet de profiter des détails tout en gardant des informations dans les zones les plus sombres et les zones les plus claires.
Photo et bureautique
Moins lumineux qu'un NEC 92XM, mais plus qu'un Belinea 10 19 20, le L1980Q emprunte un peu à chacun en terme d'avantages et d'inconvénients, tout en arrivant avec quelques défauts / qualités spécifiques. Les couleurs sont très saturées et, comme le Nec, il a tendance à réchauffer l'ensemble des teintes pour délivrer une image assez flatteuse. Même si ces couleurs saturées ne sont pas forcément des plus fidèles, l'image du L1980Q garde une bonne dose de réalisme grâce à un assez fort contraste. Comme le 92XM, il est capable de restituer de fins détails clairs, mais contrairement au 10 19 20, il a tendance à boucher les zones foncées et à nous faire perdre de l'information dans ces endroits.
Mais son vrai défaut, que l'on remarque aussi bien sur les images fixes que sur les images en mouvement, vient de la façon dont il restitue les dégradés. Des stries sont très visibles sur toute l'étendue du dégradé et des cassures se remarquent nettement au niveau des passages critiques.
Conclusion
Ce L1918 fait les délices de l'utilisateur, tant il est un modèle d'ergonomie. On l'oriente et on ajuste sa hauteur avec si peu d'effort que l'on y prend goût. Plutôt que de « faire avec » une mauvaise orientation ou une mauvaise luminosité comme bien souvent, ici on n'hésite plus une seconde à manipuler le moniteur pour bénéficier du meilleur confort de vision. Il n'y a pas qu'à l'usage que ce moniteur se révèle bien pensé, c'est aussi un modèle du genre à l'installation, avec des câbles dont les branchements sont situés à la base du pied. Ils sont donc facilement accessibles et totalement invisibles, ce qui ne gâche rien loin de là lorsque l'on a affaire à un écran aussi... beau ! Après, tout est affaire de goût - et aussi de budget puisque proposé à partir de 428 euros ce moniteur est le plus onéreux de notre comparatif -, mais il est impossible de ne pas signaler la qualité de construction et l'originalité de cet écran.Mirai DML-519W100
Mirai DML-519W100 | |
Taille | 19 pouces |
Résolution | 1 440 x 900 pixels |
Luminosité | 300 cd/m2 |
Contraste | 500:1 |
Connectique | D-Sub 15 broches, DVI-D |
Caractéristiques avancées | |
Angle de vision H / V | 150 ° / 130 ° |
Temps de réponse | 8 ms |
Consommation | 43 Watts |
Dimensions (LxHxP) | 463,6 x 377,2 x 192,4 mm |
Poids | 4,5 kg |
Garantie | |
Accessoires | |
Haut-parleurs ? | 2 x 2 W |
Hub USB ? | Non |
Tuner TV ? | Non |
Montage mural ? | Non |
Mode portrait ? | Non |
L'apparence du Mirai est des plus sobres. Peu d'audace au niveau du pied de forme rectangulaire, légèrement incurvé et entièrement noir. Peu d'audace également au premier abord au niveau des commandes... car on ne les voit pas ! Mirai les a en fait disposées au verso du cadre et seule celle de mise sous tension se signale à l'avant au moyen d'une diode et d'une signalétique. Six touches sont visibles sur la tranche gauche lorsque l'on tire le moniteur vers soi. Le contraste et la luminosité bénéficient d'un accès direct, tandis qu'une commande menu récapitule tous les réglages disponibles. La navigation est simple, la commande de retour aux réglages d'usine présente et accessible... dommage seulement qu'il faille ainsi se pencher ainsi pour accéder aux touches ! Mais puisque l'on ne s'en sert pas à tout moment, on peut accepter ce choix qui nous permet de bénéficier d'un écran vraiment sobre.
Le Mirai s'incline d'avant en arrière pour permettre de bénéficier d'un bon confort de vision, mais contrairement à des moniteurs plus ergonomiques munis d'un pied ajustable, il n'est pas possible de le tourner latéralement ou de l'ajuster en hauteur. C'est un écran « monobloc » qui pourra parfois sembler un peu pesant à manipuler.
En action
Que dire d'autre concernant l'ergonomie et la construction de ce moniteur qui se veut simple et sobre ? L'écran en lui même est peu profond, mais il s'élargit dans sa partie centrale pour accueillir les prises et le pied. Il est dépourvu de haut-parleurs, ce qui ne peut guère lui être reproché lorsque l'on sait qu'il y a peu à en attendre au niveau de la qualité sonore. Cela permet en revanche de le distinguer d'emblée et nettement du ViewSonic qui lui a l'ambition d'être un périphérique multimédia et qui dispose de haut-parleurs sur toute la partie inférieure du cadre.Images en mouvement
On le dira à nouveau dans la partie suivante : le Mirai manque un peu de souffle au niveau rendu des couleurs et luminosité. Il lui manque notamment la capacité d'afficher un blanc bien pur seul à même d'assurer « l'immersion » dans le jeu ou la vidéo, en donnant de l'éclat au dégradé de bleu d'un ciel, en faisant ressortir chacun des personnages et objets. Sur des applications « hautes en couleur » comme des films d'action, on pourra regretter que le moniteur ne soit pas en mesure de restituer fidèlement l'ambiance colorée seule à même de nous permettre de nous immerger vraiment dans le scénario.
Photo et bureautique
On s'est déjà étendus par ailleurs sur le confort d'utilisation de ce format 16:10 et l'on ne fera pas un nouveau « roman ». Mais vraiment, pour s'en tenir à l'essentiel, force est de constater que ses dimensions sont idéales pour ce que l'on qualifie de « multi usage » et qui correspond à l'utilisation courante de la plupart d'entre nous. Au fil des sept heures quotidiennes (ou plus) que l'on passe devant son moniteur, on alterne entre applications photo, bureautique, logiciels de messagerie, tableur... et autres. En dégageant un assez large espace à droite, ce format 16:10 permet de garder plusieurs applications ouvertes et de les avoir affichées en même temps à l'écran. Finis ou presque les détours vers la barre des tâches, moins de clics, plus de lisibilité et surtout la satisfaction d'être face à un format beaucoup plus « naturel », tellement plus adapté à nos besoins courants que ce 5:4 un peu archaïque.
S'il convainc en bureautique, le Mirai DML-519W100 ne donne qu'à moitié satisfaction lorsque l'on passe à la manipulation de photos. Il manque de la luminosité nécessaire pour faire ressortir les fins détails tels que des éclats de lumière dans une goutte d'eau ou une brume qui s'élève d'un lac. Amplement suffisant pour un usage « amateur », il sera en revanche un peu à la traîne lorsqu'il s'agira, par exemple, de retouches fines. La dynamique n'est pas suffisante pour apprécier les nuances dans les tons moyens et globalement, les teintes paraissent sourdes et légèrement dépourvues d'éclat.
Conclusion
Il est toujours intéressant dans le cadre d'un comparatif d'inclure l'un des modèles les moins chers de la catégorie de produits testés, ce que nous avons fait avec ce moniteur Mirai qui, comme les autres produits du constructeur, se caractérise par son « petit prix » ; il est en effet proposé à partir de 289 euros dans notre , ce qui fait de lui le produit le meilleur marché de notre sélection. Face à ses concurrents, tout bon marché qu'il est, le DML-519W100 ne démérite pas tant que cela. S'il est un peu à la traîne, c'est surtout sur le chapitre de l'ergonomie ; il s'en tient à tout ce qu'il y a de plus simple au niveau de l'apparence, et ne propose aucun de ces petits plus à même de faire la différence lors d'une utilisation soutenue : un pied qu'on ajuste en hauteur, des réglages simples à portée de main, une prise audio, des connecteurs bien dissimulés... Bref, le DML-519W100 est un moniteur tout ce qu'il y a de plus basique, mais qui sort tout de même du lot grâce à son format 16:10. Grâce à ces proportions, il offre un vrai confort pour tout ce qui rentre dans le cadre d'une utilisation courante de type bureautique / Internet / photo. Ce moniteur est tout à fait à même de satisfaire les utilisateurs les plus « généralistes ».Nec 92XM
Nec 92XM | |
Taille | 19 pouces |
Résolution | 1 280 x 1 024 pixels |
Luminosité | 270 cd/m2 |
Contraste | 550:1 |
Connectique | D-Sub 15 broches, DVI-D |
Caractéristiques avancées | |
Angle de vision H / V | 160 ° / 145 ° |
Temps de réponse | 8 ms |
Consommation | 40 W |
Dimensions (LxHxP) | 418,0 x 427,8 x 199,5 mm avec support |
Poids | 6,5 kg |
Garantie | 3 ans sur site par échange standard ou retour atelier |
Accessoires | |
Haut-parleurs ? | Oui, 2 x 1,0 Watt |
Hub USB ? | Non |
Tuner TV ? | Non |
Montage mural ? | Oui |
Mode portrait ? | Non |
Le pied est légèrement inclinable vers l'avant et l'arrière, soit juste ce qu'il faut pour ajuster l'écran en fonction du lieu d'où on le regarde : du fond du canapé par exemple si l'on visionne une vidéo. Le mécanisme n'est pas des plus souples quand on le compare aux articulations d'un LG L1980Q que l'on oriente sans effort. À ce socle commercialisé avec l'écran, on peut préférer un bras flexible (en option). Il suffit de retirer les quatre vis qui fixent le pied pour effectuer ce changement.
Le cadre est d'aspect plastique métallisé, fin sans excès à l'exception de la base qui s'élargit pour pouvoir accueillir les deux haut-parleurs un watt. Ces haut-parleurs qui ne viendront guère qu'en complément de haut-parleurs externes plus puissants ne sont pas la seule attention apportée par NEC aux questions audio : une prise est ainsi située également en façade, permettant de brancher facilement un casque, sans avoir à se pencher sous le bureau pour le raccorder au boîtier.
Tous les réglages se retrouvent sur une unique interface. Le 92XM dispose ainsi d'une option bien utile permettant de revenir aux réglages d'usine, mais qui aurait été plus commode d'accès si elle avait pris la forme d'une commande distincte sur la base du moniteur. Or il s'agit ici d'un réglage perdu parmi tant d'autres, dans une interface qui n'est pas des plus navigables !
L'OSD n'est pas un modèle de convivialité, c'est le moins que l'on puisse dire !
En action !
Le 92XM impressionne d'emblée par sa luminosité. Lorsqu'on le branche en mode clone, c'est le moniteur qui attire le plus le regard.Images en mouvement
En vidéo, son rendu des couleurs le rend détonant. Les teintes sont saturées, claquantes, et on a envie aussitôt de se tourner vers des films « hauts en couleurs » pour profiter au maximum de son rendu. Une légère dominante rouge réchauffe les bleus jusqu'à amener les plus foncés à tirer légèrement sur le violet et contribue à afficher toutes les couleurs sous un jour flatteur. Mais le G2XM n'est pour autant par exempt de défauts, notamment lorsqu'il s'agit de restituer des dégradés profonds : la restitution des teintes intermédiaires n'est pas son fort, et cela se ressentira par exemple dans le rendu d'un ciel. La rémanence est peu perceptible, ce qui confirme l'orientation « jeu » et « vidéo » de l'écran.
Photo et bureautique
Notre jugement pourra peut-être paraître un peu tranché, mais le voici : le 92XM n'est pas un écran fait pour la photo. Sa luminosité si utile par ailleurs le dessert dans ce cas de figure. Ainsi, les zones les plus claires d'un ciel paraîtront « brûlées » alors qu'un écran comme le Belinea 10 19 20 saura restituer toutes les informations, même les plus légères sous la forme de couleurs très pastelles. Le 92XM « cale » également lorsqu'il s'agit de restituer des dégradés de couleur, en passant trop brusquement du noir aux divers gris intermédiaires. Les nuances ainsi perdues font que les transitions manquent de douceur, et qu'elles présentent parfois un léger effet de paliers.
Si le noir n'est pas ce qui se fait de plus profond, sa très forte luminosité lui permet de révéler de très fins détails et de bien distinguer, les uns des autres, les différents éléments d'une image. Cette même caractéristique le rend agréable en bureautique, puisqu'il est en mesure de restituer très finement les textes, mais il faudra penser à diminuer un peu la luminosité pour ne pas fatiguer. De la même façon, on pourra être tentés de corriger la dominante rouge qui teinte notre page Word d'un rose léger.
Conclusion
Le 92XM est un écran au rendu flatteur, mais dont les réglages par défaut ne conviendront pas à tout le monde, et beaucoup souhaiteront baisser cette luminosité si forte qui caractérise ses réglages d'usine. Plus ennuyeux est le rendu de couleurs. À moins de disposer d'une sonde qui leur permettra de supprimer les dominantes, les photographes et graphistes préféreront passer leur chemin, plutôt que d'afficher des teintes chair peu réalistes et de perdre des informations dans les demi-teintes et teintes claires. Proposé à partir de 328 euros dans notre , c'est un moniteur relativement bon marché, à conseiller aux amateurs de jeu et de vidéos.Que faire en cas de pixel ou de sous-pixel mort ? C'est une question pratique que nous avons été amenés à nous poser dès les premiers moments. Un pixel vert a en effet fleuri presque au centre du moniteur. À ce sujet, la politique de Nec est celle de l'ISO 13406-2 Class 2 ; pour obtenir l'échange de ce moniteur en cas de pixels défectueux, il faudra plus d'un sous-pixel mort ! Dans ses grandes lignes, cette norme préconise l'échange dès lors que l'on observe plus de deux pixels noirs, deux pixels blancs ou cinq sous-pixels défectueux. Cette règle déjà pas si simple, se complique lorsque l'on rentre dans des considérations d'emplacement des pixels morts sur l'écran, et que l'on se lance dans des calculs pour l'adapter à la taille de notre moniteur. En effet, la norme s'entend par million de pixels, et le nombre de pixels défectueux « autorisés » sera donc supérieur sur un 19 pouces par rapport à un 17 pouces... ce qui ne fait par forcément le jeu du consommateur !
Samsung SyncMaster 913N
Samsung SyncMaster 913N | |
Taille | 19 pouces |
Résolution | 1 280 x 1 024 pixels |
Luminosité | 300 cd/m2 |
Contraste1000:1 | 700:1 |
Connectique | D-Sub 15 broches |
Caractéristiques avancées | |
Angle de vision H / V | 160 ° / 160 ° |
Temps de réponse | 8 ms |
Consommation | 38 W |
Dimensions (LxHxP) | 417 x 421 x 200 mm |
Poids | 7,2 kg |
Garantie | 3 ans |
Accessoires | |
Haut-parleurs ? | Non |
Hub USB ? | Non |
Tuner TV ? | Non |
Montage mural ? | Non |
Mode portrait ? | Non |
Esthétiquement, c'est un moniteur abouti, et que par bonheur aucun câble ne vient défigurer. Le SyncMaster 913N a en effet la bonne idée de comporter un espace qui permet aux différents câbles de s'échapper discrètement vers l'arrière. C'est simple et convaincant, d'autant plus qu'il s'agit d'une attention que la plupart des moniteurs - à l'exception des rares modèles comme le Acer AL1951AS ou le LG L1980Q dont les prises sont incluses dans la base du pied - oublient d'avoir.
En revanche, au niveau de la connectique, ce moniteur se ressent des changements intervenus depuis sa sortie. En effet, le SyncMaster 913N est dépourvu de prise DVI-D, ce qui le prive d'une qualité numérique lors d'utilisations vidéo ou télévision. Les autres connecteurs sont comme trop souvent peu accessibles.
Le seul petit reproche que l'on pourra émettre à son encontre, est de disposer d'un OSD peu agréable à manipuler. Cela tient presque moins à la présentation parfois un peu chargée des onglets qu'à la signalétique présente sur les commandes, beaucoup trop discrète pour être distinguée sans effort.
En action !
Images en mouvementAutant le réglage par défaut de la luminosité convient pour une utilisation bureautique, autant il semblera insuffisant dans le cas d'applications, jeu ou vidéo, qui souvent ne donnent le meilleur d'elles-mêmes que lorsqu'elles sont servies par une bonne luminosité. Peu de moniteurs parviennent à restituer de façon tout à fait convaincante des dégradés de type ciel et mer, et de fait le SyncMaster 913N n'est pas celui qui se sortira le mieux de l'exercice.
Photo et bureautique
Un peu comme le Belinea 10 19 20, le SyncMaster 913N délivre des images que l'on serait tenté de qualifier de « réalistes », dans la mesure où les hautes lumières sont respectées et que les textures sont correctement restituées grâce à un bon contraste. Les dégradés sont fidèlement restitués, sans ces « cassures » que l'on remarque trop souvent.
Dans le cadre d'un usage bureautique / Internet, on ne fatigue guère sur cet écran, dont la luminosité par défaut est bien calée pour cet usage.
Conclusion
À tous ces LCD récents, nous avons ajouté le Samsung SyncMaster 913N qui du haut de ses 16 mois de durée de commercialisation, ne démérite ni ne fait pâle figure et dont le prix - il est proposé à partir de 265 euros dans notre -, fait de lui un produit accessible à tous. Le confort d'utilisation est réel, tant en bureautique et photo qu'en jeu et vidéo, et c'est d'autant plus vrai que les réglages par défaut sont convaincants. Si l'on dispose d'une sonde, on choisira de calibrer l'écran, mais sans un tel appareil on pourra se satisfaire du rendu des couleurs issu des réglages d'usine, d'autant plus satisfaisant sur la partie photo que le SyncMaster 913N s'y entend pour nous proposer des images « réalistes ». Les dégradés sont ainsi fidèlement rendus, ce qui compte autant en photo qu'en graphisme. Enfin, le design est abouti, et ce moniteur parvient à se permettre un peu de fantaisie dans la construction tout en restant sobre, ce qui est plutôt une réussite.Sony SDM-HS95D/B
Sony SDM-HS95D/B | |
Taille | 19 pouces |
Résolution | 1 280 x 1 024 pixels |
Luminosité | 250 cd/m2 |
Contraste1000:1 | 700:1 |
Connectique | D-Sub 15 broches, DVI-D |
Caractéristiques avancées | |
Angle de vision H / V | 160 ° / 160 ° |
Temps de réponse | 8 ms |
Consommation | 50 W |
Dimensions (LxHxP) | 146 x 418 x 437 mm |
Poids | 6 kg |
Garantie | 3 ans pièces et main d'oeuvre |
Accessoires | |
Haut-parleurs ? | Non |
Hub USB ? | Non |
Tuner TV ? | Non |
Montage mural ? | Non |
Mode portrait ? | Non |
Le HS95D/B a d'autres spécificités, comme celle d'être doté d'un cache à l'arrière qui dissimule les connecteurs. On le retire très facilement pour brancher les câbles DVI ou DVA, et on le remet en place aussi aisément. Au final, les câbles gagnent ainsi peut-être légèrement en discrétion par rapport à d'autres modèles qui n'ont pas opté pour une astuce équivalente. De face on les remarque à peine, car l'arrière du pied les dissimule.
Le design du cadre exclut bien évidemment le fait que le HS95D/B puisse être ajustable en hauteur. En revanche, on peut l'incliner vers l'arrière, grâce à ce système de pied qui s'écarte facilement pour nous permettre de choisir l'orientation la plus confortable pour nos conditions de luminosité ou notre angle de vue.
Les commandes sont très discrètes, puisque seule une signalétique est présente en façade. Les touches sont, comme sur le LG, situées sous le cadre. Le fait qu'elles soient assez nombreuses fait que parfois on utilisera l'une pour l'autre, et inversement. Néanmoins, le choix des réglages se fait simplement grâce à un OSD agréable à parcourir.
En action
C'est vraiment regardé bien dans l'axe que le HS95D/B donne le meilleur de lui-même, avec des couleurs saturées et une très bonne luminosité. Vue de biais, l'image perd une grande partie de son contraste tandis qu'elle s'assombrit nettement lorsque l'on regarde l'écran en contre-plongée. Pour ce cas de figure, on regrettera que le moniteur ne puisse pas s'incliner un peu plus vers l'avant, pour réduire cet effet, forcément gênant lorsque l'on regarde une vidéo à plusieurs ou sous un angle différent de celui de l'usage bureautique de tous les jours.Images en mouvement
Comme dans le cas du Belinea 10 19 20 ou du LG L1980Q, la rémanence est un peu sensible, et les objets et personnages en mouvement rapide laisseront derrière eux une traînée plus claire caractéristique. Sur le chapitre de la restitution des dégradés, aucun écran n'est vraiment convaincant sous cet aspect, mais ici il faudra vraiment s'attendre à percevoir des ruptures, bien visibles dans les ciels bleus notamment, et qu'un arrêt sur image permet de mettre en évidence.
Photo et bureautique
Le HS95D/B peine un peu à restituer les dégradés. Les teintes intermédiaires sont marquées de fines stries, et presque des « cassures » à intervalles plus larges. Les couleurs sont plutôt saturées, mais les tons globalement froids : c'est un moniteur auquel une calibration sera profitable. Ces quelques défauts ne sont pas rédhibitoires, d'autant qu'aucun moniteur n'est parfait loin de là ! Ici sa bonne luminosité lui permet d'être confortable en bureautique, grâce à une restitution précise des caractères.
Conclusion
Seul son design, que l'on aimera au pas, permet au Sony SDM-HS95D/B de vraiment sortir du lot. Quant à ses prestations, que ce soit en jeu, vidéo ou photo, elles ne permettent pas de lui reconnaître un domaine d'excellence. La rémanence est sensible, et les réglages d'usine sont peu satisfaisants lorsque l'on cherche d'emblée à avoir un usage photo un peu exigeant. Enfin, le SDM-HS95D/B est un moniteur chez qui l'esthétique prend un peu le pas sur l'ergonomie. Il trouvera parfaitement sa place dans un salon grâce à son caractère multimédia, et cette caractéristique intéressante lui permettra, aux yeux de certains, de justifier ce prix de 399 euros qui est le sien. Malgré une construction travaillée et originale, il n'accorde pas au confort d'utilisation la place qui devrait être la sienne, et c'est par ailleurs l'un des moins convaincants sur la question des angles de vision.ViewSonic VA1912w
ViewSonic VA1912w | |
Taille | 19 pouces |
Résolution | 1 440 x 900 pixels |
Luminosité | 300 cd/m2 |
Contraste | 500:1 |
Connectique | D-Sub 15 broches, DVI-D |
Caractéristiques avancées | |
Angle de vision H / V | 150 ° / 130 ° |
Temps de réponse | 8 ms |
Consommation | 32 W |
Dimensions (LxHxP) | 451 x 391 x 197 mm |
Poids | 4,5 kg |
Garantie | 3 ans pièces et main d'oeuvre |
Accessoires | |
Haut-parleurs ? | Oui |
Hub USB ? | Non |
Tuner TV ? | Non |
Montage mural ? | Non |
Mode portrait ? | Non |
Une des contreparties de ce format est un encombrement un peu supérieur à celui des autres écrans, avec une dalle qui mesure 45 cm de large contre 42 pour les autres LCD 19''. Le VA1912w est sobre, plutôt classique, même si les haut-parleurs qui habillent la base du cadre d'un bout à l'autre font qu'on serait spontanément tentés de le situer plutôt dans la catégorie Hi-Fi vidéo que dans celle de la bureautique. L'écran est légèrement inclinable d'avant en arrière, et il s'épanouit à l'horizontale avec ce format 16:10 qui, il faut le reconnaître - mais on y reviendra -, est vraiment convaincant pour la bureautique.
La présentation de l'OSD sous forme d'onglets jointe à la conception des touches présentes en façade rend la navigation extrêmement simple. La touche « 1 » donne accès à l'ensemble des menus, les deux suivantes servent au déplacement et le « 2 » à la validation. C'est vraiment ergonomique, même si, en contrepartie, nous ne disposons d'aucun réglage avec accès direct.
Les commandes du moniteur sont conçues pour faciliter le choix des réglages
En action !
Images en mouvementLa vidéo n'est pas le point fort de ce moniteur pourtant polyvalent. Les zones monochromes souffrent de légers fourmillements, tandis que les ciels et autres zones présentant des dégradés présentent trop souvent des cassures, un effet de vagues qui dégrade l'image.
Photo et bureautique
C'est effectivement lors d'utilisations multitâches que ce format 16:10 donne le meilleur de lui-même. Certes l'ouverture de plusieurs applications et le passage de l'une à l'autre ne se fait pas avec autant de facilité que sur un Mac, mais les amateurs de multifenêtrage et d'applications en tâches de fond pourront ainsi les gérer mieux que dans le cas d'un traditionnel 5:4. Sous Firefox par exemple, cette configuration permet d'ouvrir un nombre important d'onglets tout en gardant une bonne lisibilité.
À l'inverse, on peut également profiter pleinement de ce format en se cantonnant à une unique application. Ainsi, lorsque l'on surfe sur Internet par exemple, le contenu emplit toute la largeur de la page en rendant la lecture plus confortable. Au contraire - pour les sites optimisés pour l'affichage en 800 points de large -, des bordures blanches s'ajoutent à gauche et à droite de la page et contribuent à l'aérer. Pour les applications en ligne ou bureautique, ce format est d'un confort incontestable.
Le VA1912w se prête bien au multifenêtrage
Les couleurs par défaut plutôt justes du VA1912w le rendent propre à une utilisation graphique standard. Les matières sont assez bien rendues et les hautes lumières préservées. En revanche, on reprochera à ce moniteur un léger manque de contraste et de « peps » général.
Conclusion
Le VA1912w est un moniteur polyvalent, sans vrai domaine d'excellence à part la bureautique qu'il renouvelle grâce à son format 16:10. Passées les quelques minutes indispensables pour se faire au changement, on s'approprie très rapidement cet espace. En bureautique, pour le surf, ou encore pour le multitâche, cet écran rend vraiment service et on l'adopte sans problème. Et lorsqu'il faut le quitter, c'est un peu à regret, tant ce format semble presque « plus naturel » que le 5:4 des autres moniteurs. Bien que proposé à environ 50 euros de plus que son concurrent direct, le Mirai DML-519W100, il a l'avantage de rester assez bon marché.Conclusion
Il aura vraiment fallu assez peu de temps pour que les moniteurs accomplissement des progrès impressionnants sur le chapitre du temps de réponse, et par extension de la rémanence. Tous les moniteurs testés dans ce comparatif affichent un temps de réponse de huit millisecondes, alors que deux ans auparavant pratiquement aucun ne descendait sous les 16 millisecondes. Ce n'est pas le seul changement que ce secteur a connu pendant cette période. Les prix ont également plus que sensiblement évolué, et alors qu'il fallait précédemment débourser un minimum de 700 euros pour un moniteur 19 pouces, des écrans de mêmes dimensions se trouvent à présent à partir de 250 euros ! Ces écrans sont devenus abordables en même temps qu'ils se sont améliorés, et c'est ce que l'on retiendra dans un premier temps de cette incursion dans l'offre actuelle.L'autre conclusion à tirer, est le confort d'utilisation que procurent ces dimensions 19 pouces : la résolution standard de 1280x1024 pixels qui est communément la leur est adaptée à la navigation sur Internet, et ces moniteurs commencent à être confortables en « multitâches » dans la mesure où ils offrent un large espace de travail. Cette seconde affirmation se vérifie encore plus dans le cas des modèles 16:10, comme ici avec les ViewSonic VA1912w et Mirai DML-519W100. En s'épanouissant en largeur, ces modèles libèrent de l'espace et se prêtent alors tout à fait à un multifenêtrage des plus confortables dans le cadre de l'utilisation « plurielle » (graphisme, Internet, bureautique...) qui est celle de la plupart d'entre nous. Les moniteurs 16:10, d'un format qui paraît dès les premiers moments d'utilisation tellement plus « naturel » que le 5:4 standard, seraient à conseiller à tous ceux dont les besoins sont polyvalents ainsi qu'à ceux dont le budget est serré, car il s'agit là des écrans parmi les meilleur marché de notre comparatif.
Les moniteurs 16:10, champions de la polyvalence
Le confort d'utilisation n'est pas le dernier des critères à invoquer lorsqu'il s'agit de « départager » les autres moniteurs. En effet, entre d'un côté ceux qui se règlent en hauteur - et que l'on oriente donc sans effort -, et de l'autre ceux plutôt « monoblocs » qu'on ne peut guère qu'incliner légèrement d'avant en arrière, il y a comme un monde. Mais attention, le confort se paie, et ce n'est pas le LG L1980Q - proposé à partir de 428 euros ce qui fait de lui le moniteur le plus onéreux de notre comparatif -, qui nous permettra de dire le contraire !
Acer AL1951AS, Belinea 10 19 20 et LG L1980Q, champions de l'ergonomie
Enfin, la sélection s'affinera en fonction de l'usage que l'on souhaite avoir de son moniteur. Certains, capables d'un rendu réaliste des images, comme le Belinea 10 19 20 ou le Samsung 913N, devraient pouvoir répondre aux attentes des « graphistes » et « photographes ». D'autres, comme le Acer AL1951AS ou le Nec 92XM, donneront toute leur mesure sur des applications de type vidéo ou jeu. Même si la sélection présentée dans ce comparatif ne représente qu'une petite partie de l'offre actuelle, elle nous permet de dire d'une part, en regardant les prix, que les moniteurs 19 pouces sont désormais accessibles à tous, mais également, lorsque l'on s'intéresse aux besoins, qu'il y en a un pour chacun.
L'un de ces écrans vous intéresse ? Retrouvez-le dans le
Comparer les prix du Acer AL1951AS
Comparer les prix du Belinea 10 19 20
Comparer les prix du LG L1980Q
Comparer les prix du Mirai DML-519W100
Comparer les prix du Nec AccuSync LCDD92XM
Comparer les prix du Samsung SyncMaster 913N
Comparer les prix du Sony HS95D/B
Comparer les prix du ViewSonic VA1912w