Où et comment héberger mes photos ?
Le stockage des photos en ligne est une solution qui ne manque pas d'avantages. Grâce à cet hébergement distant, et dès lors que vous disposez d'un ordinateur et d'une connexion Internet, vos photos deviennent accessibles de partout et à tout moment. Plutôt qu'un fichier volumineux, vous envoyez un simple lien, ce que sauront apprécier les proches dont vous avez pris l'habitude de saturer la boîte mail avec vos photos de tout et de rien. L'hébergement en ligne présente un dernier type d'intérêt, et non des moindres, qui est de prémunir vos précieuses photos contre le crash d'un disque dur ou tout autre problème informatique fatal de ce type.Vous voilà convaincus, et prêts à transférer vos précieuses photos de votre disque dur vers un serveur distant ? Parfait, mais reste encore la question de la forme : voulez-vous disposer d'un simple lien vers les images (à glisser dans un mail par exemple) ? Voulez-vous soigner la présentation et regrouper vos photos dans un album bien mis en page ? Voulez-vous pouvoir les soumettre à tout un chacun et recevoir en retour des commentaires ? Les solutions d'hébergement sont en effet nombreuses et variées, et avant d'opter pour l'une d'elles, il vous faudra avoir précisé vos attentes en répondant à ces quelques questions. Reste que ces solutions peuvent être complémentaires, et que vos besoins peuvent vous conduire à emprunter à plusieurs d'entre elles. Vous pourrez ainsi être amenés à créer :
- Une galerie « artistique » sur un site communautaire pour exposer vos photos les plus abouties et progresser au contact d'autres passionnés (PBase ou deviantART).
- Autant d'albums que d'événements sur le site d'un labo en ligne (Wistiti).
- Un compte chez un hébergeur gratuit pour les besoins courants : une illustration à poster sur un blog, une copie d'écran à montrer sur un forum, etc. (ImageShack, Imagevenue ou encore Zimagez)
- Une galerie sans prétention pour partager des photos avec vos proches, et pourquoi pas également avec des membres venus du monde entier (Flickr, Picasa Web Album et Pikeo).
- Une galerie que vous hébergerez par vos propres moyens, de façon à disposer d'un espace d'exposition bien à vous, hors de toute communauté (Jalbum).
Transférez vos précieuses photos de votre disque dur vers un serveur distant
Les galeries à héberger par soi-même : Jalbum
Il est également possible de prendre en charge soi-même l'hébergement de ses images, en exploitant l'espace donné par votre fournisseur d'accès, ou en achetant un espace supplémentaire auprès de l'un des très nombreux hébergeurs présents sur le marché. Vous avez les quelques centaines de Mo nécessaires à l'hébergement de votre galerie ? Il ne vous reste donc plus qu'à la réaliser ! Oui, mais comment ? Ce guide ne vous apprendra pas à « coder votre galerie en 2 heures ». Son objectif - ô combien plus raisonnable -, est de vous présenter l'une des solutions « clé en main » les plus simples du marché.De nombreux développeurs, anonymes ou non, ont un jour décidé de mettre gratuitement à disposition de leurs semblables un script de galerie patiemment conçu. Ce script définit la façon dont les albums seront présentés, la façon dont les images vont s'afficher (dans une page indépendante, en pleine page...), dont on passe à l'image suivante (en cliquant sur une miniature ou sur une simple flèche...), etc. Pour faire son choix parmi ces différents script, le mieux est sans doute de parcourir les galeries des autres (vous trouverez de nombreux liens sur les forums débattant de photos) et de voir quelle solution ils utilisent (vous trouverez l'information en bas de page, ou dans l'une des rubriques « liens » ou « contact »). Dans ce guide qui se veut accessible à tous, nous nous sommes concentrés sur les solutions les plus simples, laissant donc de côté des scripts pour autant excellents comme PhpWebGallery ou 2BGal. Ceux qui souhaiteront les découvrir par eux-mêmes trouveront en suivant ces liens des explications très claires pour procéder à leur installation.
Quels sont les avantages de ces solutions ?
- Elles évitent d'avoir à « s'embêter avec du code HTML ».
- Elles permettent de créer autant d'albums qu'on le souhaite (ce que ne permet pas Flickr par exemple dans sa version gratuite).
- Elles ne connaissant pas vraiment de limitations. Si des fonctions vous manquent, ou si des restrictions vous gênent, il y a fort à parier que la communauté vous fournira des scripts pour les ajouter ou vous indiquera comment les dépasser.
- La personnalisation (couleur et taille des polices, couleur du fond...) se fait assez facilement au moyen de feuilles de styles.
Quels en sont les inconvénients ?
- Il est plus difficile de générer du trafic vers une galerie hébergée par ses propres moyens, que vers une galerie adossée à un site communautaire. A moins de « laisser traîner » l'URL de votre galerie un peu partout sur les forums, seuls viendront la visiter les proches auxquels vous en aurez communiqué l'adresse.
- Gratuit ? Ca dépend. Cette solution ne vous coûtera pas un sou si vous utilisez l'espace alloué par votre fournisseur d'accès Internet. A défaut d'offre d'hébergement gratuite à faire valoir, vous devrez trouver un hébergeur par vos propres moyens, et sélectionner une de ses offres (vous en trouverez qui ne vous coûteront que quelques euros par mois). Vous pourrez aussi faire le choix d'utiliser l'espace que certains hébergeurs fournissent gratuitement en contrepartie de l'affichage de bannière de publicités. Ce n'est pas toujours agréable, et cela peut même faire fuir les visiteurs !
- Le jour où votre abonnement prend fin, vous perdez votre galerie et les autres données que vous aurez hébergées sur le même espace.
Jalbum
Entre son lancement en 2002 et sa version 7.0 disponible depuis quelques jours, Jalbum a eu le temps de se forger la réputation de solution incontournable. Cette réputation est-elle imméritée ? Il semblerait que non ! Il suffit d'essayer une simple fois de créer une galerie pour se rendre compte de la rapidité et de la simplicité de l'exercice.Jalbum est une solution un peu à part. Simple, il se contente de concevoir la galerie en local et de vous offrir des outils pour la transférer vers un serveur, qui lui la rendra accessible à tous. Jalbum ne propose pas d'interface d'administration. Les mises à jour se font au moyen de l'application, depuis votre ordinateur, les nouveaux fichiers venant ensuite remplacer ou s'ajouter aux précédents lors d'un nouveau transfert vers le serveur.
Créer et mettre à jour une galerie
Commencez en téléchargeant Jalbum gratuitement sur notre ! L'interface, on ne peut peu plus simple, est construite autour d'une vaste zone de travail. Les rares réglages dont nous nous servirons sont situés dans l'ange inférieur gauche.1 - Dans le menu « Fichier » choisissez « Nouveau projet d'album » et donnez un nom à cet album.
2 - Sélectionnez vos photos et déposez-les dans la zone de travail par simple glisser-déposer.
Nommez votre album, puis glissez-déposez vos photos dans la zone de travail
Le plus gros du travail est presque déjà fait ! Reste toutefois à personnaliser votre album. Pour cela, survolez au moyen de la souris les différents « skins » pour vous faire rapidement une idée de chacun, sachant que d'autres (au cas où vous ne trouveriez pas votre bonheur) peuvent être téléchargés depuis cette page. Même chose ensuite pour les « styles » qui vous permettront d'aller plus loin dans la personnalisation de la galerie. Quant aux « paramètres », dans un premier temps et à moins d'attentes précises, laissez-les sur leur position par défaut. Vous pourrez très simplement venir les modifier par la suite, lorsque besoins se seront affinés.
Pour tester votre album, cliquez sur « Créer l'album » puis, au terme de ce processus et dans la fenêtre qui s'affiche, sur « Voir l'album ». L'album s'ouvrira alors dans votre navigateur, vous permettant notamment de vous rendre compte de l'enchaînement des pages, de l'apparence que prend le skin sur les pages autres que la page d'accueil, etc. Comme l'indique l'adresse présente dans la barre d'adresse, votre album est pour le moment juste hébergé localement, sur votre disque dur. Si la mise en page que vous venez de tester en local vous convient, il reste à présent à mettre en ligne l'album.
Cliquez sur « Voir l'album ». Il s'ouvre alors en local dans votre navigateur pour vous permettre de le tester
Mettre en ligne l'album
Pour mettre en ligne votre album, vous devez disposer d'un hébergement. Il n'est en revanche pas nécessaire de disposer d'un client FTP, Jalbum en mettant un à votre disposition. Pour mettre en ligne votre album, cliquez sur « paramètres », choisissez « Ajouter » et renseignez les coordonnées de votre compte actuel. Le cas échéant, à défaut de solution d'hébergement, Jalbum vous aidera à configurer votre accès et vous dirigera vers un hébergeur gratuit (onglet « créer un compte »).Entrez les coordonnées de votre serveur et une fois connecté, placez-vous dans le répertoire destiné à accueillir votre galerie
Il ne vous reste plus qu'à lancer un « uplaod complet ». Celui-ci terminé, un simple clic sur l'URL disponible en bas de la fenêtre devrait vous permettre de vérifier que la mise en ligne s'est bien déroulée et de visionner votre album, ici : http://desktop.clubic.com/a-la-montagne/index.html. Le cas échéant, un détour vers la FAQ en français peut vous aider.
Enrichir l'album
Retour vers l'application et vers l'onglet « paramètres ». Si les changements que vous voulez effectuer concernent l'affichage des images (compression des Jpeg, taille des vignettes, taille des images), rendez-vous dans les onglets « Images » et « Navigation ». Comme Picasa Web Album, Jalbum vous permet d'afficher vos photos à leur taille réelle, ce qui n'est pas utile à première vue pour la visualisation, mais ce qui peut permettre aux plus curieux de les découvrir dans leurs moindres détails, ou encore de les télécharger pour en effectuer des impressions.Pour toutes les questions concernant l'affichage, rendez-vous dans les onglets « Images » et « Navigation ».
Pour inclure et paramétrer un diaporama, pour demander l'affichage des données Exif (qui indiquent les caractéristiques de la prise de vue) et IPTC, ou encore pour autoriser les commentaires, rendez-vous cette fois dans l'onglet « Skin » (ici « Chameleon » du nom de celui choisi pour notre album) qui constitue ce qui se rapproche le plus d'une interface d'administration. Dans notre exemple, on remarque que d'autres paramétrages sont possibles depuis cet onglet. Toutefois, ceux-ci varient en fonction du skin choisi. On notera enfin à ce sujet que Jalbum, tout en restant focalisé sur la création d'albums, s'est au fil des versions enrichit de petites fonctions supplémentaires, permettant la gestion des Exif et celle des commentaires. Pour le reste (retouches, redimensionnement...), il conseille de se diriger vers d'autres applications. Au sujet des commentaires, il reste à faire remarquer que le seul à même d'en saisir est le concepteur de l'album, puisque ceux-ci sont saisis en local avant d'être mis en ligne en même temps que les images. Même si la fonction est très utile et qu'elle permet de rendre vivante une galerie, il faut bien avoir conscience qu'elle n'invite ici pas au partage et aux échanges (à la différence de ce que proposent les autres solutions telles Flickr, Picasa Web Album...).
Affinez votre album en affichant les données de prise de vue, en autorisant les commentaires, etc.
Jalbum gère à présent les commentaires (accédez au champ de saisie en local en double-cliquant sur une image)
Reste à appliquer les changements opérés. Si vous être intervenu sur la taille des vignettes et des images, vous devez impérativement opter pour la recréation totale de la galerie en cochant « Tout » puis en cliquant sur « Créer l'album ». Dans tous les autres cas, contentez-vous de cocher « Changement » avant de lancer la phase cette fois plus légère et rapide de recréation.
Si vous être intervenu sur la taille des vignettes et des images, optez pour la recréation totale de la galerie
Que conclure de tout cela ?
La force de Jalbum est sa simplicité, simplicité qu'il doit à son caractère « mono-tâche ». Jalbum s'occupe uniquement de créer des albums, et c'est sûrement pour cela qu'il le fait si bien et si vite ! La rapidité et la qualité du résultat produit sont en effet déconcertants. Si le « skin » vous importe peu, choisissez le premier venu et contentez-vous de créer un album (qui aura donc l'apparence qu'il aura) et de le mettre en ligne : à elles deux, ces étapes ne vous demanderont pas plus de dix minutes ! La redoutable efficacité de Jalbum le recommande à tous ceux qui souhaitent pouvoir visionner leurs images dans une interface soignée, mais qui ne disposent pas des compétences techniques pour se créer une galerie personnalisée.A d'autres, Jalbum pourra sembler limité. Il lui manque en effet tout ces outils statistiques (dernières photos mises en ligne, nombre de visualisations, photos les plus regardées...) dont les utilisateurs de galeries PHP ne savent pour la plupart plus se passer. Par ailleurs, la dimension participative si clairement affirmée dans les autres solutions (comme celles de Flickr et PBase), lui fait totalement défaut. Ceux qui ressentiront ces limitations (qu'on ne peut toutefois pas lui reprocher), pourront toutefois trouver en Jalbum un formidable outil pour la publication occasionnelle d'albums hors du cadre de leur galerie soignée (pour accueillir les photos d'un événement bien particulier à partager avec une poignée de personnes, etc.).
Une galerie hébergée ailleurs : Flickr
Vous avez souscrit un abonnement auprès d'un fournisseur d'accès et même fait l'acquisition d'un nom de domaine pour vous sentir vraiment chez vous. Vous choisissez d'y héberger votre galerie qui contient vos photos les plus abouties. Seulement, au bout d'un an ou deux, la passion pour la photo qui vous a habitée un temps n'est plus que l'ombre d'elle-même, et vous avez bien d'autres priorités que de régler quelques dizaines d'euros par an à votre hébergeur. Résultat : un lien mort lorsque vous pointez vers le site de votre galerie, et aucune possibilité de céder à la « nostalgie » en jetant, des mois ou des années plus tard, un coup d'oeil sur les créations de cette période.Les galeries « hébergées ailleurs » vous permettent d'éviter cet inconvénient et de profiter de nombreux avantages parmi lesquels :
- La sécurité dans le temps : vos photos, à moins que vous ne les supprimiez de vous-mêmes, seront conservées sans limitation de durée.
- La simplicité : entre se créer un espace personnel sur Picasa Web Galeries ou Flickr, et coder une galerie HTML voire tout simplement mettre en ligne une galerie réalisée au moyen d'un script PHP, il n'y a pas photo !
- Une partie de l'offre gratuite qui permet, en fonction des solutions, d'uploader de 100 Mo à un nombre illimité de photos.
- Des facilités pour « partager » vos œuvres avec vos proches, et la présence d'une communauté.
Flickr
Des trois solutions que nous passons en revue dans cet article, Flickr est celle qui présente le plus de différences entre le mode gratuit et le mode payant. Et pour cause : chez Picasa Web Album, la différence entre les types d'offres ne porte que sur le volume de l'espace mis à disposition, tandis que chez Pikeo l'offre payante se faire remarquer... par son absence.Initialement développé par la société canadienne Ludicorp, Flickr a intégré en 2005 le giron de . Il est devenu progressivement un site symbole du web 2.0 car plus qu'un simple site de diffusions de photographies, Flickr abrite une véritable communauté virtuelle.
Quelles sont les caractéristiques de l'offre gratuite ?
- Taille maximale des photos : 5 Mo
- Upload limité à 100 Mo par mois (du calendrier).
- Pas de limitation de volume
- Création de trois albums au maximum
- Impossibilité d'afficher les images en pleine résolution (toutefois, les originaux que vous uploadez sont conservés - même s'ils ne vous sont pas rendus accessibles - pour l'éventualité où vous vous abonneriez à l'offre payante par la suite).
- Dans les faits, seules les 200 plus récentes images seront visibles. Les plus anciennes ne seront pour autant pas supprimées, seulement rendues inaccessibles, à moins d'opter pour un compte payant.
Alors que Picasa Web Album déroute avec une grille de tarifs fournie et difficile à apprécier (qui saura chiffrer avec précision l'espace dont il a besoin ?), celle de Flickr (moins intéressante pour ce qui est de la partie gratuite), séduit par sa clarté. L'offre payante de Flickr est de 24,95 dollars US l'année. Elle donne accès à :
- Taille maximale des photos : 10 Mo.
- Pas de limitation de volume ni de débit.
- Fin de la limitation d'upload à 100 Mo par mois.
- Nombre d'albums illimité.
- Accès aux images à leur pleine résolution.
Créer et mettre à jour une galerie
Avant de pouvoir mettre en ligne votre première galerie sur Flickr, il vous faudra passer par la création d'un compte, Yahoo comme de bien entendu. Cette formalité effectuée, vous pouvez commencer le transfert de vos images.Par défaut, l'upload des images se fait depuis l'interface de Flickr, qui met alors six champs à notre disposition. Flickr propose toutefois depuis cette page, aux utilisateurs de Linux, Mac OS et Windows, différents plug-in permettant l'upload massif d'images.
Téléchargez un plug-in pour uploader un lot d'images. Vous pourrez les redimensionner lors de cette étape d'upload
Même si Flickr vous invite à le faire d'entrée de jeu, sachez que vous pouvez à tout moment modifier les informations relatives à l'image (titre, description, tags). Ces derniers, que vous saisissez librement, servent à l'occasion des recherches effectuées dans la base d'image.
J'enrichis ma galerie
Il est possible d'inclure des notes, à la façon de post-it, à l'intérieur de l'image. Ces notes n'ont rien de gênant dans la mesure où elles ne sont rendues visibles que lors du survol de l'image au moyen de la souris. Souvent plus pertinentes qu'un commentaire général, elles permettent de s'exprimer au sujet d'une partie bien précise de l'image et éventuellement d'introduire une note d'humour.Commentez des parties bien précises de l'image. Vos commentaires apparaitront lors du survol de l'image par la souris
Vous venez d'arriver à Tahiti où votre travail vous a conduit pour une durée de 4 ans. Vous souhaitez faire découvrir la région à votre famille et vos amis qui n'auront jamais l'occasion de s'y rendre par eux-mêmes. Vous créez une galerie sous Flickr, avec un premier album consacré à « L'arrivée à l'aéroport », un deuxième à « La faune locale », un troisième à « La flore locale », un quatrième à... et c'est justement là que ça coince : Flickr, dans sa version gratuite, limite la création d'albums au nombre de trois.
Le version gratuite de Flickr vous empêche de créer plus de trois albums
Flickr ne se contente pas de vous offrir un hébergement et un affichage sous forme de galerie. Il vous propose également plusieurs types de liens pour afficher vos images indépendamment du contexte de la galerie : grâce à la commande « All sizes », vous accédez au code permettant l'affichage d'une miniature ou de l'image en pleine page.
Vous pouvez utiliser Flickr comme un simple hébergeur, et profiter des liens « miniature » et « pleine page » pour afficher vos images dans un contexte autre que celui de la galerie
Via le menu « Batch Organise », Flickr vous permet à tout moment d'appliquer, à tout un lot de photos, plusieurs types de changements (titre, type de licence, type de catégorie...). Il vous suffit de glisser-déposer, dans l'espace central de la fenêtre, les photos auxquelles vous souhaitez appliquer des changements.
Cette fonction de traitement par lot vous permet de gagner du temps lors d'étapes comme celle d'attribution de licence, de catégorie...
On notera enfin que Flickr conserve toutes les données relatives à la prise de vue et les affiche lors d'un simple clic sur « More properties » dans le menu « Additional Information ». Ces données sont précieuses pour connaitre les caractéristiques techniques de la prise de vue : quelle sensibilité le photographe a-t-il choisi pour ce cliché de nuit ? Quelle vitesse d'obturation a permis de capturer cet oiseau en vol ? etc.
Bien que dissimiluées, les données relatives à la prise de vue sont bel et bien conservées et rendues accessibles par Flickr
Et l'aspect partage ?
Flickr vous permet non seulement de partager vos images avec vos proches et de bénéficier des remarques d'inconnus de passage sur la galerie, mais aussi de vous abonner à des groupes. Publics ou privés, ces groupes ont pour fonction de réunir des photographes intéressés par un même sujet et de leur donner les moyens d'échanger via un système de forum interne. Pour trouver un ou des groupes avec lesquels vous partagez des affinités, effectuez une recherche depuis cette page. Chaque groupe fait l'objet d'une courte présentation dans lequel il précise ses règles de fonctionnement (nombre d'images maximal que l'on peut poster par jour...).Cherchez dans le très large éventail de groupes, ceux qui se rapprochent de vos points d'intérêts
A l'heure où nombreux sont les photographes amateurs et professionnels qui cherchent de nouvelles voies pour se faire connaître et proposer leurs images à la vente, Flickr est une solution qui mérite qu'on lui accorde un peu d'attention. Elle permet en effet aux photographes qui le souhaitent de partager leurs photos sous licence Creative commons (Voir : menu Explore > Creative commons).
Six types de licences vous sont proposés
Wikipedia indique que ces licences autorisent certains usages librement définis par les auteurs, parmi onze possibilités combinées autour de quatre pôles :
En tant que possesseurs des droits sur vos images, vous pouvez, au moyen de l'une ou l'autre de ces licences, définir leurs conditions de partage et de diffusion.
Et l'aspect communautaire ?
L'aspect communautaire est beaucoup plus manifeste sur Flick que sur Picasa Web Album. En effet, il n'est pas utile d'échanger des invitations pour accéder aux galeries des autres ou recevoir des visites sur la sienne. Il suffit en effet de suivre l'un ou l'autre des liens présents dans la partie droite de la page, pour quitter la sphère privée au profit de l'une des nombreuses pages communautaires du site.Qui dit communauté dit aussi statistiques pour Flickr qui nous propose ainsi des graphiques concernant les marques les plus représentées et les appareils les plus couramment employés par ses membres.
Flickr vous donne accès à des données statistiques présentées sous formes de graphiques
Alors que Picasa Web Album est on ne peut plus sobre dans les fonctions, Flickr propose de son côté une avalanche de façons d'interagir avec le contenu et d'interroger la vaste base d'images qu'il abrite. Les requêtes (accès aux images via un calendrier du mois, affichage des images postées il y a un an, affichage des commentaires que j'ai formulés ou de ceux que j'ai reçus, etc.) sont trop nombreuses pour qu'on les liste toutes. Si Flickr offre bien des façons de découvrir des photos, il en offre tout autant de se perdre : en effet, grand est le « risque », passés quelques clics, d'oublier ce qu'on est venus y faire. Parmi ces fonctions, on retiendra le système de « tags » des photos (voir le deuxième visuel ci-dessous) qui a fortement contribué à la popularité de Flickr. Ces tags, qui fonctionnent comme des balises apposées à chaque photo en définissant les thèmes dont elle traite, sont utilisés par les visiteurs pour naviguer dans les nombreuses galeries disponibles.
Il y a tant de façons de se promener dans la vaste base de Flickr, que bien malin celui qui ne s'y perdra pas
Enfin, l'une des fonctions les plus ludiques et les plus communautaires de Flickr est peut-être celle de géocalisation. La commande « World Map » vous donne accès à une planisphère sur laquelle vous êtes invités, par simple glisser-déposer, à replacer vos photos sur leur lieu d'où elles ont été prises. Cette même carte vous permet de découvrir les photos que les autres membres de la communauté ont souhaité partager (sachant qu'il est permis à chacun de restreindre l'accès à ces images à ses amis ou contacts). Même si certains ont l'idée un peu farfelue de « géocaliser » les photos de leur chat ou de leur petite amie, il n'en reste pas moins que cette planisphère permet de s'évader et de découvrir des villes et régions de façon ludique.
La géocalisation permet s'évader et de découvrir des lieux nouveaux de façon moins conventionnelle
Que conclure de tout cela ?
Avant de prétendre à une quelconque conclusion au sujet de Flickr, il faut également mentionner l'existence d'un blog, la possibilité d'uploader des photos depuis son mobile, de commander des tirages, etc. Vous l'aurez compris, Flickr propose tant de services qu'il n'est pas possible de tous les lister. Cette richesse des fonctions est sans doute son principal argument de séduction, tant il est vrai que l'on ne s'ennuie jamais sur Flickr, que l'on soit simple visiteur ou utilisateur. Cette richesse pourra aussi apparaitre excessive à ceux qui cherchent juste une solution d'hébergement, et n'ont que faire de la géocalisation et des groupes thématiques : ceux-là se trouveront peut-être plus d'affinités avec la solution de Picasa, sobre et par ailleurs plus convaincante pour ce qui est de la visualisation des images.Une galerie hébergée ailleurs : Picasa Web Album
Du côté de Google, l'offre est très simple et, la question de l'espace mise à part, les prestations sont les mêmes selon que l'on se contente de la formule gratuite ou que l'on opte pour un abonnement payant. A tout un chacun, Picasa Web Album offre 250 Mo de stockage (soit 1 000 photos de 1600 pixels chacune). La seule limite concerne le poids maximal des photos fixé à 10 Mo. Les fichiers Jpeg produits par un reflex de 10 millions de pixels pesant en règle générale pas les 5 Mo, cette limitation n'est en rien une contrainte.Que se passe-t-il lorsque cet espace se révèle insuffisant ? Vous pouvez alors vous tourner vers les offres payantes que voici :
- 6,25 Go (25 dollars US par an)
- 25 Go (100 dollars US par an)
- 100 Go (250 dollars US par an)
- 250 Go (500 dollars US par an)
Créer et mettre à jour une galerie
La création d'une galerie implique celle d'un compte Google, non seulement pour le créateur de la galerie, mais aussi pour tous les visiteurs et amis qui souhaiteraient laisser un commentaire. Alors que Picasa, l'application de gestion et de retouche d'images, est limitée à Windows (... et Linux depuis mai 2006 !), Picasa Web Albums s'ouvre en complément aux utilisateurs de Mac qui peuvent mettre en ligne des photos depuis l'interface Web au moyen du plug-in Picasa Web Albums Uploader.Pour les utilisateurs de Windows, l'ajout de photos se fait au choix, en ligne ou depuis Picasa. Laquelle de ces deux solutions préférer ? Si le nombre de photos à intégrer est conséquent, optez sans hésitations pour le transfert depuis Picasa, le site ne permettant d'ajouter que 5 photos d'un coup :
1 - Sélectionnez des photos (touche Ctrl enfoncée pour ajouter photo par photo à votre sélection). Attention, Picasa ne permet pas de sélectionner en une même fois des photos issues de répertoires différents.
2 - Cliquez sur « Album Web » et choisissez simplement « Ajouter à un album Web existant » dans la fenêtre qui s'affiche.
L'upload des images se fait au choix, en ligne ou depuis le logiciel Picasa. L'ajout ultérieur d'images est très simple
A noter :
- L'upload peut également se faire par email ou encore en envoyant une photo depuis son téléphone portable.
- Ceux qui intéressés par cette galerie choisiront d'installer le logiciel Picasa en complément, doivent savoir qu'il s'agit d'une application bourrée de qualités et séduisante... mais qui souffre de quelques défauts dont il vaut mieux avoir connaissance d'entrée de jeu (tous les répertoires mis à plat, le délai d'indexation si vous avez énormément d'images sur votre disque...)! Cet article permet de s'en faire une idée plus précise avant de commencer.
J'enrichis ma galerie
Picasa Web Album vous permet de mettre en ligne des fichiers en pleine résolution. Pour en profiter pleinement, cliquez sur l'icône de loupe. Cette possibilité d'afficher les images à leur taille réelle (si agréable pour s'en imprégner dans les moindres détails, en rechercher les petits défauts...) est peut-être l'une des principales qualités de Picasa Web Album. Les solutions équivalentes que sont Flickr et Pikeo sont en effet bien loin d'offrir un confort de visualisation équivalent.Il est possible de profiter des images en pleine résolution
Pour rendre plus vivante votre galerie, pensez à légender les photos (les légendes seront alors reproduites à l'intérieur des images lorsque vous les visionnerez sous forme de diaporama). A leur tour, les visiteurs et amis peuvent participer à la vie de cet espace en y allant de leur commentaire.
Légendez les images pour rendre votre galerie plus vivante. Les visiteurs pourront plus facilement réagir en laissant des commentaires
Picasa s'apprécie également par le nombre illimité d'albums qu'il permet de créer. Au lieu des trois avec Flickr, on crée ici autant d'albums qu'on le souhaite. Cette possibilité est vraiment intéressante, dans la mesure où nous permet d'organiser librement le contenu que l'on souhaite partager et quelle que soit la façon dont on souhaite le faire partager (albums thématiques, albums par date...). Tous ces albums apparaîtront sur la page d'accueil de l'espace personnel, Picasa vous permettant de choisir pour chacun la photo qui constituera la couverture de l'album.
Picasa permet de créer un nombre illimité d'albums : on peut donc organiser librement le contenu que l'on souhaite faire partager
Il est possible de copier une image dans un autre album, mais pas de l'afficher en même temps dans plusieurs albums différents. La nuance est importante, puisque dans le premier cas cela oblige à héberger un fichier autant de fois que vous l'utiliserez (une image de 3 Mo utilisée dans 4 galeries occupera 12 Mo de votre espace d'hébergement), tandis que dans le second cette même image, quel que soit le nombre d'albums dans lequel elle apparaîtra, n'occupera jamais que 3 Mo.
Si l'espace vous est compté (comme dans le cas de l'hébergement gratuit de 250 Mo), n'abusez pas de la fonction de copie
Comme Flickr, Picasa Web Album donne accès aux informations de prise de vue sur l'image, des plus utiles lorsque l'on cherche à comprendre une photo sous son aspect technique. On notera toutefois qu'elles sont plus résumées que celles proposées par Flickr. Cette différence peut s'expliquer par des publics différents, avec peut-être plus d'amateurs avertis et curieux de tout sur Flickr, et des utilisateurs simplement à la recherche d'un hébergement et d'une solution de partage sur Picasa.
Comparaison de l'affichage des données Exif sur Flickr et Picasa
Et l'aspect partage ?
Picasa Web Album vous offre la possibilité de créer aussi bien des galeries publiques que des galeries privées. L'URL de votre galerie publique est courte et correspond tout simplement à votre nom d'utilisateur (dans notre cas. : http://picasaweb.google.fr/istil69). Celle d'une galerie privée sera de son côté composée d'une combinaison de lettres et de chiffres censée assurer sa protection ; seules pourront accéder à cet espace les personnes auxquelles vous la communiquerez. Sachez toutefois, qu'à tout moment, les préférences (public, privé...) peuvent être modifiées depuis l'onglet « paramètres ».C'est fait ? Vos contacts peuvent désormais participer à la vie de la galerie en laissant des commentaires sous les photos. Picasa Web Album leur offre également la possibilité d'être avertis, au moyen d'un résumé envoyé par email, en cas de mise à jour des albums des personnes que vous avez désignées comme favoris. La « veille » peut également se faire en s'abonnant à un flux RSS...
Et l'aspect communautaire ?
Si les fonctions nécessaires à la communication avec les proches sont bel et bien au rendez-vous, on notera que l'ouverture « sur le monde » est des plus réduites. A moins de partager très largement le lien vers votre galerie, ou de l'inclure dans tous les profils des forums que vous fréquentez, il est peu vraisemblable que des visiteurs « venus d'ailleurs » se penchent sur vos œuvres. Si cela devait arriver, il serait surprenant de les voir laisser un commentaire pour signer leur passage. C'est bien là l'une des différences majeures entre les galeries signées Picasa et Flickr : l'aspect communautaire. Alors que la première s'en tient au minimum en ce qui concerne les fonctions de partage, Flickr avec son interface Ajax, ses multiples tags, offre tant de voies d'exploration à l'internaute qu'il sera bien plus souvent rendu chez les autres que sur sa galerie.Que conclure de tout cela ?
De Picasa Web Album, on retiendra en premier lieu la simplicité et la sobriété. Même les plus novices sauront y créer une galerie, l'enrichir au moyen de légendes, créer un album pour accueillir les photos des nouveaux événements, etc. On retiendra également l'offre équilibrée, et surtout pas du tout bridée par rapport à la version payante (ce n'est pas Flickr ou, dans un autre genre, PBase qui peuvent en dire autant). Si vous voulez partager vos photos en offrant à vos visiteurs une bonne qualité d'affichage, leur permettre de s'exprimer en laissant des commentaires (dommage toutefois qu'il faille s'inscrire pour cela), Picasa Web Album est fait pour vous ! Et si les 250 Mo de la version gratuite vous suffisent, tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes !Le cas échéant, il vous faudra acheter de l'espace supplémentaire en suivant une grille tarifaire un peu complexe et surtout un peu élevée comparée à ce que propose le grand concurrent qu'est Flickr. Au sujet de Flickr à nouveau, et pour peu que vous ayez pris goût à la géocalisation, aux échanges avec les autres membres des groupes thématiques, sachez que vous ne trouverez rien de tel chez Picasa Web Album. Ici, même si règne la même séparation entre espace privé et public que sur les autres plates-formes, il faut reconnaitre qu'il y a peu de probabilités pour que votre galerie toute publique qu'elle soit attire des visiteurs autres que les proches à qui vous enverez le lien pour la consulter. Si l'aspect communautaire est important pour vous, préférez Flickr, et s'il ne vous semble d'aucun intérêt, installez-vous chez Picasa Web Album, vous y serez très bien !
Une galerie hébergée ailleurs : Pikeo
Pikeo est un nouveau venu dans le monde petit mais concurrentiel des plates-formes de partage de photos. Proposé par Orange et développé par les équipes R&D de basées à San Francisco, Pikeo est, comme ses concurrents que sont Flickr et Picasa Web Album, un service gratuit. Accessible au grand public depuis janvier (voir cette brève), cette plate-forme est toujours proposée en version bêta. Ce statut de bêta se ressent au niveau du ton que l'on peut qualifier de « détaché » que l'on retrouve dans l'aide et l'interface, ainsi que dans une certaine lourdeur d'ensemble. L'application est en effet bien loin de la relative fluidité de Flickr et Picasa Web Album, et chaque manipulation (la rotation d'une image par exemple) demande un délai conséquent.Pour se faire une place, Pikeo compte sur son originalité qui consiste à s'intéresser aux téléphones mobiles dont il souhaite exploiter la localisation cellulaire ou GPS pour tagguer automatiquement les photos. L'opérateur s'est en effet associé à ShoZu, éditeur d'une application java pour Smartphones Windows Mobile ou Symbian S60 permettant de poster directement des photographies depuis un téléphone mobile.
Pikeo est des trois solutions celle qui permet la mise en œuvre la plus rapide. Il n'est ici pas nécessaire de créer un compte « Orange » ou autre pour accéder au service : une simple identification au moyen de l'adresse mail suffit. Pikeo est aussi celui dont l'offre est la plus simple : seule une version gratuite est à ce jour proposée, version qui donne accès à 1 Go de stockage, soit l'hébergement le plus conséquent, Picasa Web Album offrant 250 Mo et Flickr se contentant de 100 Mo par mois.
Créer et mettre à jour une galerie
Alors que la géocalisation, toute majeure qu'elle soit au regard de la vie du site, est une fonction « cachée » chez Flickr, ici la planisphère présente sur la page d'accueil donne le ton d'entrée de jeu.La page d'accueil résume toutes les fonctions du site
Là où Flickr et Picasa Web Album n'offrent à première vue pas de fonction pour l'upload massif, Pikeo permet quant à lui d'uploader directement un lot de photos (appuyez sur la touche Ctrl pour faire une sélection multiple dans le dossier). Voilà qui est convaincant.
Pikeo vous permet d'emblée d'effectuer un upload massif
Ce qui l'est moins est l'impossibilité de profiter, au niveau de l'affichage, de nos photos à leur taille réelle. Les images qui suivent sont là pour vous permettre d'apprécier les différences (conséquentes !) d'affichage entre les trois solutions que sont Pikeo, Flickr et Picasa Web Album. Seul ce dernier permet de profiter de l'image à sa taille réelle, Pikeo se contentant pour sa part d'un modeste affichage en 500 x 330. Avec Pikeo, la seule façon de profiter de vos photos en pleine résolution sera de les télécharger (ou plutôt d'inviter ses contacts à le faire s'ils le souhaitent pour pouvoir les imprimer ensuite par exemple). Si vous pensez que cette fonction servira peu, abstenez-vous d'uploader des photos de plus de 500 x 330, vous n'en profiteriez pas et vous entameriez pour rien votre espace de stockage.
Une même image, telle qu'elle s'affiche sur Pikeo, Flickr et Picasa
Ces dimensions réduites ne sont pas l'unique limitation en ce qui concerne l'affichage. On notera en effet également à regret que les photos sont redimensionnées à la serpe et fortement compressées (pixellisation visible, effet d'escalier...). Ce problème ne concernerait toutefois que les photos en mode portrait (à l'orientation verticale).
Gare au redimensionnement qui vous restituera des images presque dégradées (voir la tige de la rose)
Pikeo est également moins bavard que ses concurrents au niveau des informations de prise de vue (informations Exif) des photos. Alors que Flickr et Picasa Web Album peuvent satisfaire la curiosité des photographes en leur indiquant à quelle vitesse, avec quelle ouverture et quelle sensibilité une photo a été prise (ces réglages permettant de mieux comprendre les éventuels défauts et qualités d'une photo), Pikeo se contentera d'afficher la date et les dimensions, ce qui est vraiment congru.
Pikeo est, des trois, le moins bavard aux sujets des informations de prise de vue
Comme ses congénères, il fournit différents liens permettant d'afficher les images hébergées sur ses serveurs dans d'autres contextes (forum, blog...).
Pikeo vous offre plusieurs types d'affichage
Que noter d'autre au sujet de Pikeo ? Que son interface est assez soignée, et qu'elle recèle de nombreuses « astuces », telles ces info-bulles qui apparaissent lors du survol avec la souris ou encore ces fonctions d'aide sous forme de « tiroirs ». De son côté, le diaporama a également bénéficié de l'attention des développeurs avec des transitions soignées. Voilà pour les bons points. Les « mauvais » sont plus nombreux, et plus handicapants. En prenant le temps de faire le tour de ses fonctions, on se rend rapidement compte comme nous l'évoquions en introduction que l'application n'est pas taillée pour supporter l'affichage d'images en pleine résolution, et que la moindre action (une simple rotation par exemple), demandera un délai conséquent et la poussera presque dans ses derniers retranchements.
La fonction diaporama, comme l'interface, est plutôt soignée
Et l'aspect partage ?
L'URL à communiquer à vos contacts est construite sur le même modèle (adresse du site suivie du nom d'utilisateur) que les galeries Picasa et on ne peut plus simple à retenir (dans notre exemple : http://www.pikeo.com/istil53).Pikeo vous invite à classer vos images au moyen de tags répartis en trois catégories : « qui ? », « quoi ? » et « où ? ». Il suffit d'un clic sur l'image pour faire apparaître le menu contextuel permettant de saisir ces informations. Lorsque vous renseignez le champ « où ? », vous êtes aussitôt invités à lui assigner une localisation. Utilisez alors le champ « chercher » pour vous y rendre au plus vite. Alors que la géolocalisation est une démarche laissée à l'initiative de chacun sur Flickr, elle est ici systématiquement proposée tout en restant facultative.
La saisie d'un tag « où ? » vous invitera automatiquement à localiser l'image sur la carte
Pikeo vous permet de recevoir des notifications par e-mail lorsqu'une personne commente vos photos, s'ajoute à vos contacts, ajoute un tag à vos photos ou encore accepte votre invitation à rejoindre Pikeo. On retrouve sur cette galerie différents niveaux de confidentialité, avec des albums et / ou des photos pouvant être publics, privés, voire réservés à la famille et / ou aux amis.
Que conclure de tout cela ?
Actuellement disponible en version bêta, il manque encore au tout nouveau venu qu'est Pikeo l'appui d'une forte communauté pour pouvoir prétendre rivaliser avec ses concurrents que sont Flickr et Picasa Web Galery. A ce stade de son développement, Pikeo semble emprunter de façon égale ses qualités à ces deux solutions : on retrouve ainsi la fonction de géocalisation si chère à Flickr et si intéressante pour quitter la sphère privée et s'ouvrir aux autres, en même temps que la simplicité et la sobriété des fonctions qui constituent le credo de Picasa Web Galery.Intermédiaire entre ces deux géants, Pikeo a toutefois bien du chemin à parcourir pour pouvoir se hisser à leur niveau. Sans doute plus calibrée pour les photos issues des téléphones portables, l'application est, dès qu'on lui demande de gérer des gros fichiers, pénalisée par les délais conséquents qu'engendrent les moindres manipulations et par la taille très réduite des images lors de l'affichage. Ces défauts (de jeunesse ?) mis à part, Pikeo se fait remarquer en bien par sa générosité puisqu'il offre 1 Go d'espace de stockage et qu'il est entièrement gratuit.
Note : Toujours en bêta comme nous l'indiquons, Pikeo évolue et des améliorations ont déjà été apportées depuis que nous l'avons testé, notamment au niveau de la navigation et de la rotation des images. L'équipe technique nous a par ailleurs indiqué que l'affichage pleine résolution des photos serait bientôt disponible. A suivre !
Si votre galerie a une vocation artistique : PBase
Certains sites d'hébergement et de partage de photos se présentent sous la forme d'une vaste base d'images dans laquelle chaque photographe qui le souhaite peut disposer d'un espace privatif. Finalement assez proches de sites comme comme Flickr et Picasa abordés dans une autre rubrique, ces sites s'en distinguent toutefois dans leurs objectifs : même si l'aspect communautaire est également présent, c'est l'aspect « artistique » des photos prend ici le pas sur tout le reste.C'est la solution que retiendront ceux qui souhaitent une galerie façon « porte folio », mais qui ne souhaitent pas « mettre les mains dans le cambouis » en hébergeant et en réalisant une galerie par leur propres moyens. En choisissant ce type de solution, ils bénéficient d'une zone privative qu'ils organisent librement (personnalisation de l'apparence, création de divers albums, etc.), en même temps qu'ils profitent des avantages de la communauté (commentaires des visiteurs, échanges avec d'autres photographes partageant les mêmes centres d'intérêt, discussions via la zone forum, etc.).
PBase
Pbase est l'un des sites les plus aboutis en ce qui concerne le partage d'images à vocation « artistique ». Les utilisateurs du site ne cherchent en effet pas uniquement un hébergement, mais également une interface soignée qui mettra en valeur leurs images ainsi que la présence d'une communauté de photographes, confirmés et amateurs.Accès gratuit :
Pbase est disponible gratuitement pendant 30 jours, en version limitée. Passé ce délai, il n'est plus possible d'uploader et les photos sont supprimées.
- L'hébergement offert est de 10 Mo.
- Les photos hébergées sur les comptes gratuits ne sont pas prises en compte dans les parties communautaires du site.
- Il n'est pas possible d'effectuer un lien direct vers les images.
Avec abonnement :
Passé le délai de 30 jours d'utilisation gratuite, il faut souscrire un abonnement annuel qui s'élève à 23 dollars US pour 400 Mo ou 60 dollars US pour 1 200 Mo.
- Possibilité de faire un lien direct vers les images (par exemple pour les poster sur un autre site).
- Nombre de galeries illimité.
- Upload massif par Zip, accès à des feuilles de style, affichage des données exifs et creation automatique de miniatures.
Créer et mettre à jour sa galerie
Vous êtes prêts à poster votre première photo ? Si oui, ne vous laissez pas déstabiliser par l'interface d'administration de la galerie, à la fois très chargée et assez technique à laquelle Pbase vous donne accès.L'interface d'administration de la galerie est à la fois très chargée et assez technique
Elle est précieuse par les fonctions de personalisation qu'elle offre, notamment celles qui concernent l'apparence de la galerie. C'est ainsi à vous de choisir la couleur du fond de page, celle du texte, le nombre de colonnes, etc., de façon à vous sentir vraiment chez vous.
À vous de personnaliser votre galerie, de la même façon que vous le feriez pour une galerie PHP, flash ou HTML hébergée par vos propres moyens
J'enrichis ma galerie
Pbase renseigne automatiquement les données Exif (c'est-à-dire les informations concernant la prise de vue telles que la date, le modèle de l'appareil, la vitesse et l'ouverture utilisées et bien d'autres réglages de ce type), et ce de façon assez détaillée. On peut à nouveau faire un rapprochement avec Flickr qui lui aussi donne accès à ces informations en entrant largement dans le détail des réglages, mais qui les dissimule dans son interface. En les affichant automatiquement sous les photos, Pbase témoigne d'une orientation plus marquée en direction des photographes professionnels et des amateurs avertis (friands de ce genre d'informations). Le cas échéant, l'interface d'administration vous permet de supprimer leur affichage.Pbase renseigne automatiquement les données Exif
Et l'aspect communautaire ?
Assez proche de l'esprit d'un Flickr, Pbase est un site qui met l'accent sur la communauté et offre de nombreux outils statistiques permettant de découvrir des photographes originaires du même pays que nous, vivant dans la même ville, partageant les mêmes affinités, etc.Pbase vous donne les moyens de retrouver facilement des compatriotes, des utilisateurs du même appareil que le votre ou encore des personnes qui partagent vos centres d'intérêt
Ces statistiques et ces fonctions de recherche sont très proches de celles que propose Flickr, en moins convivial toutefois. En effet, des drapeaux un peu figés se substituent à la mapemonde, les mots-clés ou « tags » ne sont pas du tout mis en valeur, et les pages de recherche autour d'une marque ou d'un modèle ne génèrent pas de vues dynamiques. Si PBase est moins convivial, il reprend toutefois l'avantage en matière de clarté (les tags organisés en ordre alphabétique ici), en étant organisé avec plus de rigueur que l'un peu désinvolte Flickr.
Comparées à leur équivalent chez Flickr, certaines fonctions semblent moins conviviales, mais elles gagnent en clarté !
Comme deviantART, PBase fait directement appel à ses membres pour déterminer les galeries les plus populaires, de façon à permettre aux visiteurs de se diriger plus facilement vers les galeries de qualité. Chaque participant du site est ainsi invité à voter pour les galeries qu'il apprécie (pour leurs caractéristiques techniques, artistiques...), au moyen de la commande « Vote for this gallery ».
Chaque photographe dispose d'une page personnelle (accessible depuis un simple clic sur son nom) dans laquelle il est invité à se présenter brièvement, en présentant sa pratique, en indiquant le matériel avec lequel il travaille et éventuellement en indiquant son email et un lien vers une seconde galerie. Cet accès à l'espace personnel des autres photographes permet à chacun de classer ses contacts au moyen de catégories telles que « favoris » ou « ».
Accéder à la page personnelle des autres photographes en cliquant sur leur nom
Que conclure de tout cela ?
Le principal défaut de PBase aux yeux d'un visiteur ou d'un curieux de passage sera sa relative complexité et son « offre découverte » on ne peut plus limitée. Trente petits jours, avec de nombreuses fonctions bridées ou absentes qui plus est, c'est peu pour se faire une idée complète du site et se décider en connaissance de cause à souscrire un abonnement d'un an pour la somme de 23 dollars. PBase accueille toutefois une importante et active communauté de photographes, qui trouvent sur ce site de nombreuses opportunités d'échanges (commentaire des photos, discussion sur le forum...). PBase et son concurrent deviantART offrent grosso modo les mêmes fonctions, mais dans un esprit qui change du tout au tout : sérieux et un rien austère dans le cas du premier, détendu dans le second.Si votre galerie a une vocation artistique : deviantART
Présent sur le même créneau que PBase, deviantART qui s'apprête à souffler ses 7 bougies se présente comme la plus large communauté d'artistes au monde. De cette présentation, il faut retenir que deviantART n'accueille pas uniquement des photographes, mais fait également la part belle aux graphistes. Le site propose à tous un accès gratuit sans limitation de durée ni d'espace. Une offre payante est également proposée, apportant moins des nouvelles fonctions qu'un surplus de confort : le surf sera plus fluide, vous pourrez disposer d'un forum privé, vous pourrez visionner plus d'images par page... et surtout la publicité vous sera épargnée.Ces prestations supplémentaires vous sont facturées aux tarifs suivants : 3,81 dollars US le mois ; 6,12 dollars US les 3 mois ; 23,05 dollars US les 12 mois. On remarque que le prix à l'année est dans la même fourchette que la concurrence (24,95 dollars US pour Flickr, 23 dollars US pour PBase). DeviantART possède toutefois un gros avantage par rapport à ce deuxième - qui est aussi son plus proche - concurrent : le fait de proposer pour ce tarif un espace illimité, alors que de son côté PBase se contente d'offrir 400 Mo ! Autre point fort de l'offre de deviantART, le fait de proposer un abonnement sur quelques mois : pour 4 ou 6 dollars US, soit une somme modique, on a le temps de découvrir les fonctions de l'offre payante et de se décider, en connaissance de cause, à s'engager cette fois pour une pleine année.
Créer et mettre à jour une galerie
L'inscription est vraiment sans formalités ! Pour devenir membre, il suffit de saisir un identifiant dans le champ présent sur la page d'accueil. Si celui-ci est libre, vous êtes conduits vers une interface plus classique de façon à saisir le reste des informations : mot de passe, adresse email...L'inscription est rapide
Une fois identifié, et pour poster votre première photo, il vous suffit de revenir à la page d'accueil et de cliquer sur « Submit Deviation ». Cette page dynamique affiche des photos réparties en différentes catégories : les plus récentes, les plus populaires, celles ouvertes à l'impression, la sélection du jour..
Soumettez votre première photo !
Alors que Flickr et Picasa Web Galery rendent par exemple l'indexation facultative, deviantART en fait une condition sine qua non de la soumission de photos. L'étape de soumission d'une photo est sans doute la plus conséquente de tous les sites que nous avons passés en revue ! Aucune fonction d'upload ou d'attribution de tag massive ne viendra vous simplifier la tâche. Pour chaque photo, il vous faudra passer par cette saisie d'étapes : attribution d'une catégorie, choix du titre, choix de la licence, ajout de commentaire... On est ici bien loin d'une solution à la Wistiti, si pratique pour héberger un volume important d'images sans vraie sélection ou tri préalable.
Choix d'une catégorie, titre, commentaire, licence... la soumission d'une photo est une épreuve de longue haleine
On retrouve ainsi chez deviantART un système de licence analogue à ce que propose Flickr, qui vous permet de proposer vos images sous le système Creative Commons. Le fait d'opter pour une licence Creative Commons signifie que l'on accepte que les autres puissent reproduire, distribuer et exposer l'image. Reste ensuite à se prononcer sur les questions de l'usage commercial des photos et sur le droit laissé aux autres de les modifier. Les photos proposées à la vente pouvant ensuite être retrouvées au moyen de menu « Shop ». Voici les réglages par défaut, qui vous laissent seul titulaire de la totalité des droits sur vos images.
Les réglages par défaut vous conservent tous vos droits. Si vous l'acceptez, vos photos peuvent être mises en vente depuis le site
Et l'aspect partage ?
Sur la question des commentaires (et donc de l'ouverture aux autres), il appartient à chacun, comme dans le cas des licences, de définir son niveau d'engagement. Le choix se fait à nouveau photo par photo, et non pour une série d'image comme dans le cas des solutions concurrentes qui pour la plupart permettent d'attribuer un statut « privé » ou « public » à une série d'image (le statut public autorisant les commentaires des visiteurs). On notera à ce sujet une autre différence par rapport à des solutions du style Flickr ou Picasa Web Galery : l'absence de statut privé. Les images que vous posterez pourront toutes être vues par les autres membres, la seule façon d'en limiter l'accès étant donc d'interdire les commentaires et de ne souscrire à aucune licence.Voulez-vous vous ouvrir aux autres et à leurs critiques ?
Quoi qu'il en soit de cette décision, chacun pourra donc parcourir les galeries des autres et en apprendre plus sur les photos qui l'intéressent grâce aux commentaires de l'auteur et aux informations Exif rappelées en bas de l'image.
Des statistiques de fréquentation et des informations sur la prise de vue sont disponibles en bas de page
Comment trouver des photos sur un thème précis, et découvrir le travail d'autres membres intéressés par les mêmes sujets que nous ? Tout simplement en utilisant la fonction « Browse » (dans la barre de menus) qui donne accès à toutes les photos de la base en reprenant l'arborescence des thèmes et des catégories rencontrés lors de l'étape d'upload.
Nous retrouvons notre photo au milieu d'autres sur le même thème
Pour ce qui est du partage, on notera à regret que deviantART ne permet pas de faire un lien direct vers les images de la galerie. On pourra, dans un forum ou sur un site Web, faire un lien vers une galerie ou un espace personnel, mais pas afficher l'image indépendamment du contexte du site comme le permettent les solutions de type Flickr et Picasa Web Galery. Dommage. Il y a toutefois une parade, qui consiste à chercher l'URL directe dans les propriétés de l'image (clic droit sur l'image > Propriétés > Emplacement).
Allez chercher l'URL directe dans les propriétés de l'image
Chaque membre dispose d'une page personnelle construite selon une règle très simple (identifiant suivi du nom du site) : http://istil53.deviantart.com/. Lorsqu'un membre retient votre attention par son travail, vous pouvez vous rendre sur sa page et découvrir son travail plus en détail, en accédant à son profil (nom, matériel utilisé...), en découvrant ses artistes favoris, en lisant le journal qu'il tient, etc. Pour « suivre » à votre tour le travail de cette personne, il vous suffit de cliquer sur « Watch this deviant » et de sélectionner les alertes que vous souhaitez recevoir, lors de changements intervenant sur son espace personnel. Depuis l'espace d'un simple membre, on s'ouvre donc largement sur les autres, et c'est ce que nous allons voir dans le paragraphe suivant.
Suivez à la trace vos « deviants » préférés !
Et l'aspect communautaire ?
Le but de jeu, s'il y en a un, est au niveau collectif de parvenir à trier le bon grain de l'ivraie, et au niveau individuel de devenir populaire. Pour gagner en popularité, il vous faudra fréquenter les galeries des autres, ne pas hésiter à commenter les photos, faire de « jolies » photos afin que les autres vous ajoutent dans leurs favoris et que, par effet boule de neige, les favoris des membres qui vous ont déjà sélectionné découvrent votre travail et se mettent à leur tour à le suivre. Il n'y a pas de mystère, pour devenir populaire il faut participer.Votre popularité se mesurera au nombre de commentaires reçus, au nombre de visites et au nombre de photos mises en favoris (voir un exemple de photo populaire)
Au niveau collectif, cette activité permet de faire remonter des œuvres (les plus populaires donc), œuvres qui seront reprises sur la page d'accueil du site, de façon à offrir aux visiteurs un contenu de qualité.
Grâce à ce système, la page d'accueil peut proposer aux visiteurs un contenu de qualité
On notera enfin que deviantART est une vraie communauté, avec ses règles et même son langage personnel : on ne dit pas « mes photos » mais « mes déviations », les membres sont des « deviant » comme l'indique le message de confirmation d'inscription, etc.
Etes-vous prêt à devenir un « deviant » ?
Que retenir de tout cela ?
Tout concurrents qu'ils sont, deviantART et PBase ne peuvent pas être pris l'un pour l'autre ! L'ambiance diffère en effet du tout au tout, et le public aussi. Aussi ouvert aux graphistes qu'aux photographes, deviantART accueille sans doute une communauté plus jeune, dans un esprit moins élitiste. Alors que PBase n'ouvre ses portes gratuitement que pendant 30 petits jours et avec beaucoup de limitations à la clé, deviantART offre un accès illimité en temps et en volume sans introduire de réel bridage par rapport aux services de la version payante.Très ouvert donc, deviantART incite largement aux échanges grâce à son système de commentaires et de favoris, sans compter qu'il offre également des espaces de débat dans son forum et son « Chatroom ». Si vous souhaitez vous investir et progresser en bénéficiant des critiques des autres, deviantART est fait pour vous. Ses seules limitations viendront du fait qu'il s'agit d'un espace un peu clos. Il ne vous offrira pas de lien permettant d'afficher les images dans un autre support (forum, site) indépendamment de l'interface du site. Si cette possibilité devait vous manquer, les hébergeurs gratuits et sans inscription que nous présentons dans ce même dossier pourraient être utilisés en complément pour pallier ce manque.
Héberger ses photos sur le site d'un labo
Vous revenez de vacances avec 100, 200, 300 clichés et plus, c'est-à-dire largement de quoi animer les soirées en famille ou entre amis pour les 3 prochains mois, et enrichir l'album photo. Pour autant, vous n'avez pas vraiment de temps à perdre à distinguer le bon grain de l'ivraie ? Vous préférez éviter d'envoyer à la corbeille un cliché a première vue sans grand intérêt, mais qui pourrait avoir une signification forte pour l'un de vos compagnons de voyage ? Pour que tout le monde y trouve son compte, la solution est en effet de laisser à chacun le soin de sélectionner lui-même les photos qui l'intéressent. C'est d'autant plus important de ne pas se montrer sévère au moment du tri que les photos de vacances peuvent tout à fait s'affranchir des règles de composition en vigueur, et que les photos cadrées de travers mais bourrées de joie de vivre recevront nettement plus de suffrages que les photos « façon cartes postales ».Les avantages :
- Finies les pièces jointes volumineuses !
- Vos contacts ont la possibilité de laisser des commentaires.
- Ceux qui le souhaitent peuvent imprimer des photos.
- Vous avez la possibilité de restreindre l'accès aux images (les albums sont sécurisés).
- L'hébergement est en règle générale gratuit, et le stockage illimité en volume et en durée.
Wistiti
Les labos photo, en ligne ou non, ne manquent pas, et faire son choix parmi eux au regard de la similitude qui règne dans les offres est un exercice délicat. Wistiti parvient toutefois à se distinguer de ses concurrents en se spécialisant sur ce service d'albums.Voici les principales caractéristiques de l'offre :
- Accepte les photos aux formats jpeg, bmp, tif, pcx, pcd, psd, iff et png.
- Permet de créer un album d'une taille maximale de 250 Mo.
- Accepte les photos jusqu'à 10 Mo (ce qui est plus que conséquent).
- Il n'y a pas de limite de stockage en espace.
- Les photos sont conservées sans limitation de durée (c'est-à-dire même dans le cas où vous n'imprimez pas et que vous ne les visionnez pas).
- Vous pouvez créer un nombre illimité d'albums.
Créer et mettre à jour un album
Que vous souhaitiez seulement imprimer des photos ou créer un album, la marche à suivre est la même dans un premier temps. Après une étape d'inscription peu contraignante, vous êtes invités à débuter le téléchargement.Inscrivez vous puis débutez le téléchargement
Wistiti vous proposera deux types de téléchargement, rapide ou classique. Choisissez le premier si vous souhaitez télécharger 10 photos et plus. Wistiti lancera une application Java qui affichera l'arborescence de vos répertoires et vous invitera à sélectionner les images (touche CTRL enfoncée pour une sélection multiple) que vous souhaitez télécharger par simple glisser-déposer dans la seconde fenêtre. Si vos photos sont contenues dans plusieurs répertoires différents, recommencez l'étape pour chacun. Terminez en cliquant sur « Télécharger ».
Sélectionnez les photos, et placez-les dans la seconde fenêtre par simple glisser-déposer
Enrichir l'album
L'étape d'upload terminée, rendez-vous dans l'onglet « Mon tableau de bord ». Depuis cette interface d'administration, vous pourrez personnaliser l'apparence de l'album (couleur et taille des polices, mise en page...). A chaque changement, n'oubliez pas de cliquer sur « Valider », sans quoi les modifications ne seraient pas prises en compte.« Mon tableau de bord » est l'interface d'administration de votre album. Utilisez ses fonctions pour le personnaliser
Wistiti vous permet de créer un nombre illimité d'albums. Pour vous y retrouver dans vos photos, le mieux sera donc d'exploiter cette possibilité au maximum et d'en créer un pour chaque occasion :
- Pour l'anniversaire d'Arthur.
- Pour les vacances au ski.
- Pour la compétition de VTT de janvier dernier.
- Etc.
Donnez des intitulés explicites à vos albums, et incluez la date (au moins le mois et l'année : ex. « 10-06 - Anniversaire Arthur 7 ans »
Et l'aspect partage ?
Tout a été pensé pour vous permettre de disposer d'un espace bien à vous sur le site du labo, espace depuis lequel vous pourrez librement organiser vos, imprimer celles de votre choix sous la forme qu'il vous plaira (calendrier, livre, 10 x 15 cm...). Tout a été pensé également pour que vos contacts bénéficient d'une égale liberté. Mais avant d'avertir Mamie qu'elle peut choisir elle-même les photos des enfants qui viendront renouveler celles des cadres de son entrée, il faut configurer le mode d'accès de l'album.Trois vous sont proposés :
- Privé, pour un usage strictement personnel.
- Partagé, avec un mot de passe à communiquer à ses proches.
- Public, visible par tous ceux qui auront la curiosité de le regarder.
Dans « Mon tableau de bord > Partager cet album », configurez le mode d'accès de l'album
Reste à faire savoir à vos proches qu'un album les attend. Pour cela, rendez-vous dans « Mon tableau de bord > Inviter des amis sur l'album ». Wistiti vous propose par défaut un message court et explicite à l'attention de vos contacts. N'hésitez pas à le personnaliser, tout en préservant l'information principale qui est l'URL de l'album. Construite sur une règle simple (Adresse du site suivie de l'identifiant et du mot de passe, ici : http://www.wistiti.fr/istil53:anne), cette URL permettra à vos contacts de se rendre directement sur la page de l'album, sans avoir à s'identifier.
Wistiti vous guide dans l'envoi du mail présentant votre album
Les visiteurs qui le souhaitent pourront vous envoyer des messages, messages que vous consulterez depuis votre tableau de bord. Quelles sont les autres fonctions à retenir ? Celle de points de fidélité qui vous permet de gagner des points non seulement avec les commandes que vous passez mais également avec celles que passent vos proches depuis vos albums. Wistiti vous permet enfin de consulter des statistiques de fréquentation, ou encore d'envoyer vos photos sous forme de carte électronique : voilà pour conclure sur l'aspect partage !
Utilisez vos photos comme des cartes électroniques. Voici ce que recevra votre correspondant
Et pour finir, qu'en est-il enfin de l'aspect communautaire si présent dans d'autres solutions (Flickr, PBase...) ? Il est ici inexistant. Wistiti n'abrite pas de forum et n'offre pas d'outils pour les échanges entre membres. Pour satisfaire votre appétit de discussions, il vaudra vous diriger (en complément ou non), vers une autre solution.
Que conclure de tout cela ?
Le site étant assez riche, la « difficulté majeure » (le mot est trop fort) pour un visiteur occasionnel consistera à y prendre ses repères. Ceci étant, une fois l'étape d'upload (conséquente si vous uplaodez un nombre important de fichiers) passée, et une fois l'onglet « Mon tableau de bord » bien repéré, le reste coule de source et tout un chacun peut prétendre s'y retrouver sur cette solution simple de partage d'images.La force de Wistiti n'est pas seulement de nous permettre de transformer simplement nos photos en divers objets (mug, T-shirt, calendrier...) ou d'échanger avec nos proches autour d'un album. Elle est surtout (même si sa finalité n'est pas là), de nous offrir un espace illimité pour l'hébergement de nos photos en pleine résolution. Cet espace, pour peu qu'on en tire parti pour stocker les photos qui nous sont les plus chères, sera loué en cas de malheur arrivé aux originaux stockés sur des supports moins pérennes (disque dur de l'ordinateur, CD-Rom...). Ce jour-là (et on ne souhaite à personne qu'il arrive), vous aurez la satisfaction de pouvoir accéder à ces fichiers gardés intacts sur les serveurs du labo. Il ne faut pour autant pas se méprendre sur la finalité de Wistiti, qui n'est pas le stockage mais l'impression. Comme nous le disions en introduction, une solution peu contraignante comme celle qu'il offre permet de télécharger ses photos sans s'astreindre à un tri drastique, et de laisser ensuite chacun venir « piocher » celles qui l'intéressent. La longue et délicate étape de la sélection (à laquelle vous vous contraindrez dans le cadre de galeries limitées en volume ou orientées « porte-folio ») vous est ici épargnée. Et c'est plutôt agréable de temps en temps de céder à la facilité !
Si vous destinez vos photos aux forums et sites Web
Il n'y a pas que les photos d'art et de vacances dans la vie, il y a aussi les photos dont la seule vocation est de venir illustrer un propos : c'est le cas d'une capture d'écran échangée sur un forum de façon à expliquer ou se faire comprendre, d'une illustration que l'on postera sur un blog, de la photo d'un produit que l'on souhaite vendre sur un site de vente en ligne, etc. Quel hébergement retenir pour ces images auxquelles vous ne portez qu'un intérêt ponctuel et limité ?La solution la plus convaincante sera sans doute celle qui consiste à opter pour un hébergeur gratuit et qui propose ses services sans inscription préalable. C'est que proposent notamment ImageShack, Imagevenue ou encore Zimagez. Ces sites vous offrent en général un hébergement illimité en volume et dans la durée, les rares restrictions portant sur le poids des fichiers (souvent limité à 1 ou 1,5 Mo, ce qui est déjà conséquent) et sur le contenu, qui devra être conforme à la charte du site. Ces hébergeurs vous demanderont en effet pour la plupart un engagement (une case à cocher) concernant le caractère licite (ou adulte) de la photo que vous souhaitez uploader.
Quels sont les avantages de ces solutions d'hébergement sans inscription ?
La gratuité mise à part et le caractère « sans contrainte » du service ne sont pas les seuls avantages de ces solutions d'hébergement. Vraiment adaptés aux contraintes des forums et autres types de sites Web, ils permettent notamment de choisir entre plusieurs types d'affichage selon l'utilisation que vous souhaitez faire de la photo : différentes URL vous seront proposées, correspondant l'une à l'affichage de miniatures pour les forums, l'autre à une ligne de code HTML pour les sites Web, une troisième à un lien vers l'image destinée aux applications de messagerie instantanée, etc.Choisissez parmi ces liens celui qui correspond à vos besoins
Tous ces hébergeurs vous proposeront un ou plusieurs liens de type « miniature », c'est-à-dire des liens qui permettent d'afficher une image de petite dimension dans laquelle est encapsulée l'image au format original. Vous disposez donc de miniatures sans avoir pour cela à créer puis héberger deux versions d'une même image, ce qui représente assurément un gain de temps et met par ailleurs les miniatures à portée des internautes qui ne sont pas à l'aise avec les fonctions de redimensionnement. Quel est le véritable avantage des miniatures ? Il est d'alléger la page puisque seule la petite image (par exemple en 150 x 200 pixels) est chargée lors de l'ouverture de la page. L'image pleine résolution s'ouvre quant à elle dans une page à part, chacun la chargeant donc au rythme autorisé par sa connexion. Les petits débits et autres irréductibles surfeurs en 56 K ne seront donc pas pénalisés par la présence d'images dans la page.
Ces hébergeurs vous permettront d'afficher simplement des images en miniature dans les forums, l'image en taille réelle s'ouvrant dans une fenêtre séparée lorsque l'on clique sur la miniature
Quels sont les contreparties et inconvénients de ces solutions d'hébergement sans inscription ?
Héberger ses photos, simplement, gratuitement et sans inscription préalable, est une solution bel et bien réelle, mais qui offre quelques inconvénients, les principaux étant occasionnés par cette absence d'identification. Vous constaterez ainsi à l'usage que :- L'anonymat vous prive de la possibilité de faire une recherche sur le site pour retrouver les photos déjà hébergées. Pour garder une trace de ces images, il vous faudra prendre le soin de noter leur URL, et ce d'autant plus qu'il vous sera tout simplement impossible de la reconstituer après coup.
- Ce même anonymat vous prive de la possibilité de supprimer les images déjà hébergées.
On serait donc tentés de conseiller aux réfractaires à la publicité d'opter pour un autre type d'hébergement ! Pour ce qui est de l'impossibilité de supprimer des images et de retrouver des URL, ces sites offrent eux-mêmes la parade en proposant aux utilisateurs... de s'enregistrer ! Les fonctionnalités se rapprochent alors des hébergeurs plus classiques.
Zoom sur l'offre de quelques hébergeurs gratuits
Ces trois hébergeurs que sont ImageShack, ImageVenue et Zimagez se proposent de mettre en ligne gratuitement vos photos et sans inscription préalable. Toutefois, tous proposent en complément une version avec enregistrement, laquelle version met au fin aux limitations de l'offre gratuite et donne accès à de nouveaux services.ImageShack
Si l'on en croit le nombre de liens commençant par « http://imageshack.us/ » dans les forums, ImageShack est sûrement l'un des hébergeurs gratuits les plus populaires. Il propose une grande variété de liens à ses utilisateurs (lien direct vers l'image, miniatures...) et il est rapide et léger. Ses principaux points forts sont l'absence de limitation en volume et dans le temps, et la variété des formats acceptés. Du côté des aspects négatifs, on retiendra les espaces de publicité assez envahissants, et une offre payante un peu complexe comparée à celle de la concurrence.ImageShack est l'un des hébergeurs les plus populaires
Sans enregistrement :
- Accepte les images aux formats jpg, .jpeg, .gif, .bmp, .tif, .tiff, .swf, et .png.
- Illimité en volume et dans le temps.
- Introduit une limite de poids fixée à 1,5 Mo : au-delà, les images sont automatiquement redimensionnées.
- Offre un débit de l'ordre de 100 Mo par heure (au-delà, l'image sera temporairement rendue inaccessible).
Après enregistrement :
- Possibilité d'uploader plusieurs images en une fois et de les supprimer.
- Propose d'acheter des crédits pour accéder aux fonctions suivantes : uplaod de Zip, upload au moyen d'un FTP. Vingt crédits sont offerts en guise d'offre d'essai. Les suivants peuvent être acquis selon les conditions suivantes : 500 crédits pour 4,99 dollars US, 1 000 crédits pour 8,99 dollars US, 2 000 crédits pour 15,99 dollars US.
ImageVenue
ImageVenue vous offre une fonction de redimensionnement depuis sa page d'accueil : pour en bénéficier, il vous suffit de saisir une valeur dans le champ correspondant : 700 (pixels) par exemple pour une photo destinée à l'affichage sur le Web. En plus des dix champs présents sur la page d'accueil, ImageVenue vous permet d'uploader des images via un FTP pour un transfert plus rapide d'un lot d'images (jusqu'à 100). Cette fonction gratuite est accessible depuis cette page.L'interface vous offre jusqu'à 10 champs pour l'upload des images, et vous permet de les redimensionner automatiquement selon les valeurs souhaitées
ImageVenue se propose, au moyen de sa fonction « Busy Poster Tool » et à partir de l'une de ces quatre URL, de vous fournir à nouveau les autres sans vous obliger à uplaoder à nouveau la photo.
Si vous avez gardé la trace d'un des liens d'une image, Imagevenue vous fournira à nouveau les autres sans vous obliger à uploader à nouveau la photo
Sans enregistrement :
- Accepte les images aux formats jpg, .jpeg.
- Illimité en volume et dans le temps (toutefois les images non visionnées pendant 1 an sont supprimées au terme de cette période).
- Introduit une limite de poids fixée à 1,5 Mo.
- Offre un débit illimité.
- Impossible de supprimer ses photos, à moins d'en faire la demande par email à l'assistance.
Avec enregistrement gratuit :
- Permet d'accéder aux URL de toutes les images postées.
Une simple inscription, gratuite, vous permet de garder la trace des images déjà mises en ligne
Avec enregistrement payant (19,95 dollars US par an) :
- La publicité disparaît de l'interface.
- Donne accès à des données statistiques en temps réel sur le trafic.
- Permet d'accéder aux URL de toutes les images postées.
- Offre 1 Go d'espace disque sur un serveur Linux Pentium 4.
- Permet un débit de l'ordre de 30 Go par mois.
- Offre un accès libre au FTP.
- Permet d'uploader des images haute résolution.
- Protection contre le Hotlinking.
Zimagez
Zimagez présente un gros avantage à nos yeux, celui d'être en français. C'est aussi celui dont l'interface est la plus claire, ce qui participe au confort d'utilisation. Zimagez peut sembler très limitatif dans la mesure où il ne permet d'envoyer simultanément que deux images. Une fois l'inscription effectuée (saisie d'un nom d'utilisateur, mot de passe et adresse mail), cette limitation tombe toutefois et l'internaute a alors accès à de nombreuses fonctions supplémentaires. Zimagez a ainsi la bonne idée de proposer un module d'hébergement d'images pour les forums, ce qui permet à ces forums de disposer d'un outil gratuit pour l'hébergement d'images et complètement intégré à leur interface. Il peut légender et commenter les images, et donne également accès à un vrai système de galerie, système qui vous permet de créer autant d'albums que d'occasions. Les galeries peuvent ensuite être partagées simplement au moyen d'un un lien direct vers les images.Vous pouvez ensuite organiser vos images sous forme de galeries, à partager à vos contacts au moyen d'un lien direct
Sans enregistrement :
- Envoi limité à 2 images simultanément
- Les images sont conservées en ligne aussi longtemps qu'elles seront utilisées
- Le poids maximum des images est fixé à 4 Mo
- L'hébergement est illimité
Zimagez vous permet d'ajouter un titre et une description aux images
Avec enregistrement gratuit :
- Envoi limité à 5 images simultanément
- Accès aux images déjà postées et à leur code
- Possibilité de créer des galeries de photos (une image peut être présente sur plusieurs galeries à la fois)
- Possibilités de créer un avatar et de l'utiliser pour personnaliser les images
Une simple inscription, gratuite, vous permet de garder la trace des images déjà mises en ligne
Avec enregistrement payant :
- Cette dernière formule vous offre la possibilité de protéger vos galeries par mot de passe.
Quelles sont les solutions les plus convaincantes ?
Ce tour d'horizon des solutions d'hébergement en ligne confirme ce que nous disions en introduction, à savoir d'une part qu'il y a en une pour chaque type de besoin, d'autre part qu'elles sont complémentaires et qu'une même personne peut en utiliser plusieurs sans contre-indication ! Il sera ainsi toujours utile d'avoir en tête le nom d'un hébergeur gratuit et sans inscription, pour pouvoir mettre en ligne une photo sans formalités dès que le besoin s'en fait sentir (pour poster sur un forum, sur un site d'enchères...). Que l'on fasse des photos avec ou sans prétention, chacun pourra apprécier la présence d'une communauté active et curieuse comme en abritent Flickr, deviantART ou encore PBase.
Aucune de ces solutions n'est compliquée, et toutes sont gratuites ou disposent d'une version gratuite généralement illimitée dans le temps et à peine bridée. Si le choix devait toutefois se faire sur le critère de la simplicité, laquelle ou lesquelles retiendrait-on ? Arriveraient en tête les solutions les plus « basiques », qui font peu de choses mais les font bien ! Il va ainsi de Picasa Web Galery et de Jalbum par exemple, rapides à mettre en œuvre et qui surtout n'embarrassent pas l'utilisateur par une profusion de fonctions annexes. Et si le choix devait se faire sur le rapport qualité / prix, lesquelles sortiraient du lot ? En premier lieu viendrait à nouveau Jalbum, application 100% gratuite et bluffante par la facture des albums produits. Même si beaucoup n'ont pas attendu ce dossier pour reconnaître les qualités de cette application, il y a fort à parier que ceux qui découvriront Jalbum en lisant ces lignes viendront grossir les rangs des fervents adeptes. Viendraient ensuite les solutions pleinement fonctionnelles ou à peine bridées par rapport aux versions payantes, comme le très convivial deviantART qui réunit une joyeuse communauté, ou encore Wistiti qui permet d'héberger ses photos sans limitation de volume ou de durée et de les imprimer dès que bon nous semble. A l'inverse, certaines de ces solutions possèdent une grille tarifaire complexe et ou un peu élevée (sachant que la plupart tournent autour de 30 euros l'année), qui n'incitera pas à poursuivre l'aventure plus avant. C'est un peu ce qui dessert un site comme PBase. Sur ces mots s'achève notre tour d'horizon des solutions, gratuites, payantes, hébergées chez soi ou ailleurs, illimitées ou non dans le temps. Avez-vous trouvé celle qui vous convient ?
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