Ce marché laisse peu de place à l'innovation mais pour se démarquer le fabricant présente cette énième enceinte comme « une enceinte polyvalente avec un design novateur » et, naturellement, un son d'une « qualité exceptionnelle ».
Sur ce dernier point, le fabricant ne livre malheureusement aucune donnée chiffrée. L'enceinte « Switch » est pourtant l'une des rares enceintes abritant trois haut parleurs dont un dédié au bas du spectre (mais peut-on parler de graves ?), avec une conception bass reflex, et pas seulement un radiateur passif. Sur le plan de la fidélité de la restitution, l'enceinte semble s'en tenir au codec standard du profil Bluetooth A2DP, autrement le fabricant aurait certainement mentionné les codecs AAC et/ou aptX qui sont nettement plus efficaces.
Pour ce qui est de la polyvalence, elle dispose d'un microphone, permettant de tenir des conférences téléphoniques, mais aussi d'un port USB standard (type A), plus rare, permettant de puiser sur sa batterie pour recharger n'importe quel appareil compatible (smartphone, certains appareils photo, etc.). Le fabricant promet à ce titre une autonomie de 14h en écoute de musique mais ne communique pas la capacité de la batterie.
Sur le plan esthétique enfin, l'enceinte se présente sous la forme d'un parallélépipède très épuré, qu'on peut utiliser à l'horizontale ou à la verticale, au sommet duquel se trouve une large molette de réglage (5 cm de diamètre).
L'enceinte nomade « Native Union Switch » est disponible dès à présent sur le site Internet du fabricant au prix public de 150 euros.