Conroy pourra être fortement suspecté de ne pas vouloir faire perdre de voix à son parti au cours de ce scrutin, mais selon lui, le délai supplémentaire a été obtenu pour établir une définition claire des sites refusés, qui permettra d'obtenir une liste. En effet, la liste précédente, qui n'aurait dû concerner que des sites pédopornographiques selon le gouvernement, avait fait polémique. Des fuites avaient permis de révéler que de nombreux sites non concernés par la pédopornographie étaient visés, dont des portails de pornographie traditionnelle et le site d'un dentiste.
Certaines parties de la communauté ont exprimé leurs doutes sur la façon dont les critères de sélection sur la liste de bannissement... reflétaient les standards actuels de la communauté, a expliqué le ministre au Sydney Morning Herald. Conroy a également promis d'introduire une voie de recours en cas de bannissement d'un site jugé injuste par son éditeur. La liste sera également réactualisée tous les ans.