Le site Internet spécialisé Univers Freebox a constaté vendredi qu'il n'était plus possible de connecter simultanément plusieurs appareils au service FreeWifi avec un seul identifiant. Sur la page d'identification, le message suivant s'affiche « Erreur : vous êtes déjà connecté », et le FAI invite l'utilisateur à « s'assurer de la confidentialité de ses identifiants ou à les modifier ».
Cette limitation aurait été mise en place le 31 octobre, un peu plus de trois ans et demi après le lancement du service. Le FAI n'a pas communiqué sur cette mesure, on ne peut donc qu'imaginer qu'elle fait suite à des abus.
Pourtant on cerne mal quel préjudice subissent les FAI à cause du partage d'identifiants à leurs réseaux Wi-Fi communautaires. Dans la plupart des cas un abonné à Free échange ses identifiants avec un ou deux abonnés à d'autres FAI, pour multiplier ses chances de pouvoir se connecter en déplacement, occasionnellement. Les utilisateurs qui n'ont aucun abonnement et profitent des identifiants d'une connaissance sans contrepartie sont probablement marginaux. Quand bien même, leur accès à Internet est castré et ils n'utilisent que la bande passante inutilisée.
Or contrairement à un abonnement mobile, un accès à Internet est souvent souscrit pour plusieurs personnes, cette limitation est donc pénalisante pour des foyers dont plusieurs des membres se déplacent en même temps, ou pour d'honnêtes utilisateurs équipés de plusieurs appareils, tels qu'un ordinateur portable et une tablette.
Nous avons contacté Free pour obtenir une explication, sans succès pour le moment.
Publication initiale le 12/11/2012 à 16 h 53
Mise à jour le 12/11/2012 à 19 h 36
D'après nos constatations, le nombre de connexions simultanées n'est pas limité à un, mais à quatre. Joint par nos soins, Free ne souhaite pas communiquer sur ce service, et ne livre donc pas les raisons de cette mesure. Les abonnés ne sont eux-non plus pas informés, ni par email, ni sur la rubrique assistance du site Internet de Free. Quatre appareils est une limite relativement confortable, c'est néanmoins une régression.