Sony lance donc les « QD-H16 » et « QD-H32 », de respectivement 16 et 32 Go, comme leurs noms l'indique, aux prix publics respectifs de 130 et 230 dollars. En adoptant pour rappel l'interface PCI-Express, elles revendiquent un taux de transfert de 125 Mo/s en lecture comme en écriture. De quoi encaisser par exemple une rafale d'une centaine de RAW au rythme de dix vues par seconde, avec le tout jeune Nikon D4, premier appareil photo du marché l'adoptant.
À peine plus chère que la CompactFlash
À titre de comparaison, des cartes CompactFlash haut de gamme de mêmes capacités, culminant à 90 Mo/s, sont vendues seulement 10 dollars de moins.
Le fabricant nippon lance pour l'occasion les lecteurs idoines pour ordinateur. Le « MRW-E80 » revendique une « compatibilité USB 2.0/3.0 », sans qu'on sache s'il plafonne aux 480 Mbps et donc aux 60 Mo/s du premier, incarnant un goulet d'étranglement, ou s'il prend en charge l'USB 3.0. Le « QDA-EX1 » est quant à lui un « adaptateur XQD ExpressCard », ce qui confirmerait que le format XQD reposerait tout simplement sur l'interface ExpressCard. Les deux lecteurs seront vendus 45 dollars chacun.
Les deux cartes mémoires et les deux lecteurs XQD de Sony seront lancés au mois de février, le même mois que le Nikon D4.