Quand un fabricant occupe le terrain coute que coute
Un disque dur nomade n'est rien d'autre qu'un disque dur 2,5 pouces conventionnel auquel on adjoint un contrôleur USB et une coque.
Si la concurrence fait preuve d'imagination pour réduire au maximum l'augmentation de volume qu'entraine la coque, en troquant par exemple le contrôleur Serial ATA du disque dur par un autre prenant nativement en charge l'USB, ce qui évite d'avoir recours à un composant intermédiaire, Freecom a quant à lui lesté son dernier né.
Puisque la longueur d'un disque dur 2,5 pouces est incompressible, le fabricant n'a eu d'autre solution que d'augmenter artificiellement la largeur de sa coque pour rendre l'ensemble carré. Avec des dimensions de 12 x 12 x 1 ou 1,3 cm, le « Mobile Drive Sq » est donc nettement plus encombrant que n'importe quel autre disque dur nomade.
Il arbore quoi qu'il en soit une coque en acier dépoli cerclée de plastique antichoc et offre un débit « d'environ 130 Mo/s », soit le débit qu'un disque dur 2,5 pouces atteindrait en interne.
Le « Freecom Mobile Drive Sq » est commercialisé dès à présent en capacité de 500 Go ou 1 To pour respectivement 100 et 150 euros. Mais puisque d'autres, à commencer par le Freecom Mobile Drive XXS 3.0, sont à la fois moins chers et plus compacts, on se demande bien quelle mouche a piqué le fabricant.