Test PNY Optima : un autre R120 ?

PNY Optima

Bien que peu connue, la marque PNY s'est très tôt positionnée dans le domaine du SSD. Mais contrairement à un constructeur comme Kingston, PNY ne s'est pas fait une spécialité de nouveaux lancements tous les 6 mois. D'où un léger retard par rapport à ses concurrents ?

On pourrait le croire, étant donné le contrôleur utilisé, un JM612 vieillissant et qui n'a clairement pas convaincu. Ce contrôleur est d'ailleurs utilisé dans le Corsair R120, qui ressemble finalement fortement à l'Optima de PNY. Seule différence notable, la capacité de stockage, annoncé à 128 Go. Avec 16 puces de 8 Go, tout est normal. Mais cela signifie aussi que là où Corsair accordait 8 Go aux fonctions de Wear Levelling et d'over-provisioning, PNY n'octroie rien. Une promesse d'usure rapide d'un SSD sacrifié sur l'autel de l'argument marketing des 8 Go supplémentaires ? Difficile à croire... Evolution du contrôleur JM612 ? Difficile à dire... En tout cas, ce JM612 continue d'utiliser de la mémoire cache, puisqu'une puce de 64 Mo est prévue à cet effet. De même, la gestion du TRIM et du NCQ est de la partie.


PNY promet des débits de 235 Mo/s en lecture et 150 Mo/s en écriture, soit moins que ce qu'annonce Corsair pour son R120. Faut-il y voir un signe ? Bon point en revanche, la présence d'un port mini-USB 2.0 qui permet de transformer votre SSD en parfait disque nomade, mais aussi de réaliser une image de votre disque dur système avant de remplacer ce dernier. Dommage qu'aucun logiciel ne soit fourni, comme c'est le cas chez Kingston.


Dans les faits, le SSD de PNY connait le même sort que le R120 de Corsair au niveau des écritures aléatoires, avec des débits variant de façon chaotique. Et si la gestion des gros fichiers est plutôt bonne, ça se gate sérieusement avec les fichiers de petite taille. L'Optima de PNY se fait assez rare sur le marché et son prix n'est pas parmi les plus concurrentiels, avec 110 euros pour 64 Go à l'heure où nous écrivons ces lignes.