Dans un monde où la technologie évolue à un rythme effréné, impossible d’échapper au dilemme cornélien qui oppose sécurité nationale et respect de la vie privée. À l’occasion de la Privacy Week 2024, la rédaction de Clubic vous propose de faire le point sur ce sempiternel débat.
Tous deux piliers de nos sociétés démocratiques, sécurité nationale et respect de la vie privée individuelle apparaissent de plus en plus incompatibles au regard des politiques de surveillance toujours plus intrusives mises en place par les États. Pour autant, ces deux concepts peuvent tout à fait cohabiter. À condition toutefois que les populations prennent conscience des dérives gouvernementales et transforment leur manière d’appréhender le web et les télécommunications.
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Sécurité nationale et vie privée : protéger, oui, espionner, non merci
Qu’on se le dise, dans son sens originel, la sécurité nationale n’est pas un gros mot. Il s’agit même d’un devoir capital pour tout État souverain qui s’engage à protéger ses citoyens et citoyennes contre le terrorisme, la pédocriminalité, la cybercriminalité, et de toute autre forme de criminalité organisée de manière générale. Des objectifs premiers louables et indispensables, qui doivent permettre de maintenir la paix, la sécurité des individus ainsi que le bon fonctionnement des institutions et infrastructures démocratiques. Dans cette configuration, les gouvernements et les alliances de renseignement internationales, telles que les coalitions 5/9/14 Eyes, jouent un rôle clé en collectant, partageant et analysant les informations utiles et nécessaires pour contrer ces menaces, à l’échelle nationale et internationale.
Malgré tout, et l’histoire l’a démontré à plusieurs reprises, cet impératif de sécurité a tôt fait d’entraîner des excès. Sous couvert de protection nationale, les pratiques à l’œuvre tendent aujourd’hui à dériver vers une forme d’espionnage massif, intrusif et disproportionné. C’est ainsi que les programmes de surveillance étatique, souvent justifiés par la nécessité de lutter contre des menaces graves, peuvent finir par enfreindre les libertés civiles et le droit à la vie privée, valeurs fondamentales dans toute société démocratique.
Une situation exacerbée par la capacité croissante des technologies de surveillance de collecter, stocker et analyser d'énormes quantités de données. Les techniques modernes de surveillance électronique permettent aux agences de renseignement de suivre les communications et les mouvements des individus à une échelle sans commune mesure. Et si ces outils permettent de prévenir et d’enquêter efficacement sur des activités criminelles, il ne faut pas oublier qu’ils soulèvent des questions éthiques et légales majeures lorsqu'ils sont utilisés sans garde-fous adéquats.
La solution résiderait donc dans la recherche d'un équilibre délicat entre les impératifs de sécurité nationale et le respect inaliénable des droits individuels. Il est crucial que les mesures prises pour protéger les citoyens et citoyennes ne se transforment pas en instruments de contrôle abusifs. Cet équilibre implique à la fois une transparence accrue de la part des gouvernements et des services de renseignement, un contrôle judiciaire rigoureux et une prise de conscience publique sur l'importance des droits à la vie privée et à la liberté d'expression. Sans parade solide, le risque de voir des intentions initialement bienveillantes se transformer en outils de surveillance étatique oppressive, menaçant les fondements mêmes de la démocratie, devient tangible.
Les signaux d’alerte sont là : restons vigilants
Si, aujourd’hui, la sécurité nationale flaire bon l’oppression et l’autoritarisme, c’est en partie grâce aux révélations d'Edward Snowden. En 2013, le lanceur d’alerte fait publiquement lumière sur une réalité alarmante : la surveillance de masse américaine et britannique orchestrée par la CIA et la NSA. Phénomène autrefois relégué aux dystopies littéraires, il est aujourd’hui devenu monnaie courante dans nos sociétés modernes. Une situation inquiétante rappelant les théories de George Orwell qui décrit, dans 1984, l’omniscience et l’omnipotence d’un État totalitaire exerçant un contrôle absolu sur les faits, les gestes et la vie privée de ses citoyens et citoyennes. Dans cette société, le concept de « Big Brother » symbolise la surveillance étatique constante, annihilant toute forme de liberté individuelle et de dissidence.
Même combat chez Alain Damasio qui, dans La Zone du Dehors et Les Furtifs, explore les ramifications de la surveillance de masse et met en évidence la manière dont la technologie, initialement conçue pour faciliter la vie, peut être détournée pour asservir et contrôler les populations. Dans un tel contexte, la surveillance généralisée crée un climat de peur et de méfiance, où les individus sont conscients d'être observés en permanence. Un modèle mortifère qui conduit à l’autocensure et à la perte de la spontanéité humaine. La notion d'anonymat devient alors un luxe, et la liberté d'expression est gravement compromise.
Là où le bât blesse, c’est que ces concepts fictifs trouvent un écho inquiétant dans notre réalité. Les pratiques des services de renseignement, bien souvent justifiées par le caractère indispensable de la sécurité nationale, tendent à consolider des États de surveillance généralisée, où les populations sont constamment épiées sans raison valable. Un principe de précaution poussé à l’extrême, qui soulève de sérieux enjeux concernant la place de la liberté et de l’autonomie dans un monde où nos moindres faits et gestes peuvent être tracés, analysés et utilisés contre n’importe quelle personne en simple désaccord avec des régimes de plus en plus répressifs.
La combinaison des révélations de Snowden et des avertissements d'Orwell et Damasio, entre autres artistes dits visionnaires, doit servir de catalyseur pour une prise de conscience collective. Ces alertes, quelle qu’en soit la forme, rappellent l'importance de maintenir le fragile équilibre entre les besoins effectifs de la sécurité nationale et le respect indispensable des libertés civiles. Sans vigilance constante et sans volonté de défendre nos droits, nos démocraties prennent le risque de glisser vers des formes de gouvernements plus autoritaires. Qui voudrait d’un monde où la surveillance se meut en outil de contrôle social et de maintien de l’ordre plutôt qu'en moyen de protection des personnes et des libertés individuelles ?
La vie privée est un droit : revendiquez-le
Vous l’aurez compris, vivre en territoire démocratique ne suffit pas à garantir le respect de la vie privée. Pour empêcher les dérives de surveillance justifiée par le devoir de sécurité nationale, il est crucial que les citoyens et citoyennes s’informent sur les lois relatives au respect de la vie privée, revendiquent leur droit à la confidentialité, et s’opposent aux pratiques abusives des services de renseignement.
Si nous ne sommes pas tous et toutes en mesure de dénoncer publiquement ces agissements comme le font activistes, lanceurs et lanceuses d’alertes ou artistes militants, il nous reste la possibilité de mettre en place de nouvelles habitudes de navigation et de communication. Parmi les solutions utiles au renforcement de la confidentialité et de l’anonymat, on peut citer la combinaison de différents outils légaux, à disposition de toutes et tous. On pense notamment au recours au mode incognito de son navigateur, à la gestion des paramètres de vie privée en ligne (refus des cookies, installation d’un bloqueur de publicités et de trackers, utilisation d’un navigateur capable de leurrer les techniques de fingerprinting, etc.), au brouillage des pistes en se connectant à Internet à l’aide d’un réseau décentralisé comme Tor ou Freenet, aux outils de communication chiffrés de bout en bout (services mail, messageries instantanées, espaces de stockage, suites collaboratives en ligne), ou encore à la souscription d’un abonnement auprès d’un fournisseur VPN réputé pour sa politique no-log, à l’image de Proton VPN.
Basé en Suisse, Proton VPN administre une infrastructure grandissante de plus de 3 000 serveurs RAM, dont une grande partie supporte une capacité de 10 GB/s, situés dans 71 pays. Propriétaire de son infrastructure, le fournisseur renforce davantage la sécurité des connexions grâce à Secure Core, implémentée sur une centaine d’équipements. Concrètement, cette technologie opère à la manière d’un double VPN. Le trafic source est routé par un serveur spécial avant de rebondir sur le serveur sélectionné par l’internaute. Si l’on parle de serveur spécial, c’est que les équipements Secure Core sont localisés en Island, en Suède et en Suisse, respectivement dans une ancienne base militaire, un data center souterrain et un abri antiatomique. Autre particularité : tous les serveurs Secure Core sont identifiés par des adresses IP détenues et gérées par le registre Internet local de Proton.
Outre les spécificités de son parc réseau, qui lui confèrent rapidité et haute sécurité, Proton VPN met tout en œuvre pour protéger les données de trafic de manière aussi transparente que possible. Un engagement qui commence par le choix de son pays de domiciliation, la Suisse, réputée pour ses lois très strictes en faveur du respect de la vie privée des internautes.
Autre argument important : l’utilisation exclusive de protocoles de tunneling open source OpenVPN (TCP/UDP) et WireGuard, maintes fois éprouvés, aujourd’hui considérés comme stables, fiables et compatibles avec l’algorithme de chiffrement inviolable AES-256. En parallèle de ces deux technologies de confiance, Proton VPN développe son propre protocole, Stealth, disponible sur macOS, Android et iOS, capable de faire passer le trafic VPN pour du trafic HTTPS standard, et donc de contourner la censure exercée dans des territoires autoritaires comme la Russie et l’Iran. Un atout non négligeable qui permet aux dissidents locaux de poursuivre leurs actions militantes et de préserver leur intégrité numérique comme physique malgré la sévère répression en vigueur dans ces pays.
S’il s’adressait en priorité aux journalistes, activistes et opposants politiques jusque récemment, Proton VPN s’est depuis ouvert au grand public en s’enrichissant de fonctionnalités additionnelles attendues. On pense à l’ajout d’équipements optimisés pour le streaming et le P2P, à son bloqueur de publicités, de trackers et de malwares NetShield, ou encore au déploiement de serveurs Tor (over VPN). Objectif : concilier sécurité des données privées, respect de l’anonymat et confort d’utilisation.
Parce que Proton estime que la confidentialité devrait être la norme par défaut, le fournisseur propose une version gratuite, non limitée dans le temps et tout aussi sécurisée, de son outil, chose rare chez les VPN gratuits. Les abonnements payants, offrant accès à l’ensemble de l’infrastructure réseau et autorisant jusqu’à 10 connexions simultanées, restent également très abordables au regard de la concurrence et des services dispensés, à raison de :
- 9,99 €/mois pour un mois ;
- 5,99 €/mois pour un an ;
- 4,99 €/mois pour deux ans.
L’ensemble des souscriptions sont éligibles à une garantie satisfait ou remboursé de 30 jours.
- storage8633 serveurs
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- descriptionPas de log de données
Proton VPN constitue l'un des fournisseurs VPN qui a le plus évolué au cours des derniers mois. Affichant de l'une des plus belles interfaces du marché, Proton VPN intègre désormais un accélérateur de VPN qui augmente jusqu'à 400 % les vitesses de connexion. Réputé pour son haut niveau de sécurité et de confidentialité, ce service, qui s'adressait essentiellement aux journalistes et aux dissidents par le passé, possède aujourd'hui tous les atouts pour séduire le grand public.
- Le plus haut niveau de sécurité
- Interface moderne et intuitive
- Serveurs dédiés au streaming/P2P
- Protocole Stealth (fonctionne en Russie)
- Vitesse de connexion optimisée
- Pas de profils par usages spécifiques
- Pas de possibilité d'ajouter rapidement des serveurs en favoris