Pratiquement un an après le Mavic Mini, DJI récidive dans le drone ultra-léger. Le Mini 2 est encore plus performant, plus rapide et avec une meilleure caméra.
Découvrez ce nouveau modèle.
Un véritable poids plume
Avec les réglementations nationales ou européennes toujours plus restrictives à l’égard des « aéronefs sans pilote », le constructeur taïwanais a encore fait subir une cure d’amaigrissement au plus petit drone de sa gamme grand public.
Il abandonne également le nom Mavic qui prêtait trop à confusion avec la gamme pro. Le Mini 2 pèse seulement 249 g (batterie et hélices comprises évidemment), comme le mentionne son étiquette sur le côté du châssis, mais son poids apparemment identique à celui de son prédécesseur cache en réalité une batterie plus légère (86,2 g contre 100 g) et de plus faibles capacités (2 250 mAh contre 2 400 mAh sur le premier modèle).
Le constructeur promet une autonomie de 31 minutes à presque 17 km/h alors que son ancêtre plafonnait à 30 minutes à 14 km/h. Le gain est donc appréciable, mais pas révolutionnaire.
En réalité, DJI a compensé cette moindre capacité par une électronique moins gourmande, mais toutefois plus puissante. Ce Mini 2 est en effet plus rapide en ascension et descente, et il résiste encore mieux aux vents (jusqu’à 5 sur l’échelle de Beaufort contre 4 avec le Mavic Mini). En vitesse horizontale maximale, le Mini 2 gagne plus de 10 km/h (57,6 km/h) par rapport à la génération précédente (46,8 km/h).
Des améliorations réelles mais moins ostentatoires
Désormais, le Mini 2 capte l’escadrille de satellites Galileo en plus des GPS et GLONASS. L’altitude maximale passe également à 4 000 m (contre 3 000 auparavant). Pratique pour rapporter des souvenirs des Hautes-Alpes !
Le système de détection n’a pas changé. Il y a donc bien une détection optique entre 0,5 et 10 m mais pas de détection d’obstacles à l’horizontale, comme sur les modèles plus volumineux.
Avec l’intégration de la technologie OcuSync 2.0 (meilleure latence), ce mini drone assure une meilleure transmission et est plus stable en atteignant les 6 km de portée (trois fois plus qu’avec le Mavic Mini). C’est intéressant, même si la réglementation française impose le vol à vue… et un mini drone blanc dans le ciel à 6 km, même un aigle ne le voit pas. Par ailleurs, la radiocommande change. Exit la version ultra-compacte des Mavic Mini/Mavic Pro, le Mini 2 adopte celle du Mavic Air, dotée d’une plus grande capacité (5 200 mAh contre 2 600 mAh sur la génération précédente).
L’Ultra Haute Définition dans moins de 250 g !
À l’image des téléphones, DJI a concentré ses efforts sur l’image, d’un point de vue matériel et logiciel. Ainsi, avec son capteur 1/2,3 pouces (jusqu’à 3 200 ISO), le Mini 2 autorise désormais de filmer en 4K (30 ips / 100 Mb/s) et de produire des photos de 12 mégapixels (toujours JPEG ou RAW).
Les clichés seront rapidement téléchargeables sur le téléphone, modifiés avec l’app DJI Fly ou automatiquement boostés grâce à la nouvelle fonction Photo améliorée. Le partage photo sur les réseaux sociaux est simplifié. Avec le zoom numérique (4x), le pilote s’approche de son sujet sans déplacer le drone et sans perte de qualité (en Full HD).
Le Mini 2 inaugure de nouveaux modes de prises de vue préprogrammés pour les pilotes grands publics. On a ainsi un mode dronie (montée et ascension à 45°), spirale, fusée, boomerang, sphère (26 images pour réaliser une sphère d’image), 180 ° (panorama) ou grand angle (une image composée de 9 clichés).
Le DJI Mini 2 standard (incluant le drone, une radiocommande et une batterie) est en vente au prix de 459 €. Comme d’habitude chez DJI, une version « Fly More Combo » est également commercialisée au prix public de 599 €. Elle contient en plus deux batteries, un sac de transport et une station de recharge de batteries. DJI propose également à la vente un étrange présentoir de charge en forme de cloche qui rappelle l’Apple Mac Pro 2013.
L’avis de Clubic
Comme avec les smartphones, il y a désormais des nouveautés chaque année. On est tenté de vouloir le dernier drone pour une meilleure caméra ou d’autres spécifications. Avec un drone, les accessoires ne sont pas compatibles (sauf carte mémoire), donc il est nécessaire de racheter des batteries, des filtres UV, etc. Acquérir un tel objet volant se révèle avoir une danseuse. Mais quel plaisir de s’envoyer en l’air !