Outre ces Etats, RSF dresse également une liste de 16 pays à placer sous surveillance. Parmi eux on trouve alors la Corée du Sud, l'Egypte, la Tunisie, la Libye mais aussi, seul pays européen, la France...
Selon Reporters sans Frontières, la France paie ici sa politique en matière de régulation de l'activité Web. Les volets répressifs des lois Hadopi (sanction de l'internaute) et Loppsi 2 (blocage de sites sans juge) sont clairement visés au même titre que les attaques formulées par Eric Besson au sujet de Wikileaks.
RSF craint donc que l'adoption de telles lois ne soit que les prémices d'atteintes à la liberté d'expression en France. Plus précisément, l'organisation considère que ces textes peuvent ouvrir la voie à d'autres mesures conduisant à une généralisation de la loi Loppsi à d'autres sites que ceux à caractère manifestement pédopornographique.