Le web chinois serait donc dans une phase de relative concentration puisqu'en parallèle de cette baisse, la même étude reprise par l'AFP note que le nombre de pages a augmenté de 60 milliards sur la même période. Une hausse de 78,6 % des pages possible grâce au renforcement de la régulation et du filtrage mené dans le pays. Cette régulation est dirigée à plusieurs niveaux notamment grâce à la « Grande muraille numérique » mais également au blocage de certains services comme Facebook.
L'Académie explique cette diminution du nombre de sites en partie par une lutte acharnée contre la diffusion de contenus à caractère pornographiques ou publiés illégalement. De même, elle considère que les internautes chinois se sont globalement tournés vers les services de micro-blogging et ont ainsi créé de nombreux comptes au lieu de se constituer leur propre site.
Toujours est-il que ce rapport arrive à point nommé. Cette semaine le gouvernement chinois a indiqué que son initiative visant à réduire la contrefaçon de logiciels ou de films portait ses fruits. Le vice-ministre du Commerce avait même tenu à préciser que plus de 9 000 personnes avaient été arrêtées et 12 854 « fabriques » illégales de logiciels ou films contrefaits avaient été mises à l'arrêt.