Selon le dirigeant, l'ambition de l'éditeur n'est pas de concurrencer Wikipedia mais de proposer aux internautes de nouveaux champs de recherche. Il précise : « Britannica sera plus petit. Nous ne pourrons pas traiter de chaque personnage de bande-dessinée ou retracer la vie sentimentale de chaque célébrité. Mais nous avons besoin d'une alternative dans laquelle les faits comptent réellement. Britannica ne sera pas aussi grand que Wikipedia mais les faits qu'elle énonce seront toujours corrects ».
L'éditeur rappelle qu'il utilise également la contribution participative pour éditer ses ouvrages en faisant appel à 4 000 contributeurs qualifiés (professeurs émérites, biographes...). Il souligne également que cet accent mis sur la version Web est un passage obligatoire pour la société qui promet que les informations seront actualisées régulièrement.
Toutes les informations ne seront pas consultables gratuitement puisque l'éditeur ne met en lecture ouverte qu'une sélection d'articles. Si un internaute souhaite avoir accès à l'ensemble des données contenues dans l'encyclopédie (y compris une version mobile), il doit pour cela débourser 70 dollars par an. A ce jour, un demi-million de foyers ont déjà souscrits à cette offre en langue anglaise.