Historique
Mais c'est quoi au juste les newsgroups (groupes de discussion en français) et Usenet ? Créés il y a plus de trente ans (1979) par des étudiants de l'université de Caroline du Nord et de Duke, c'est un système d'échange de fichiers organisé autour de différents groupes de discussion hébergés sur Usenet, l'un des premiers réseaux informatiques de l'histoire. Basé sur le protocole NNTP (Network News Transfer Protocol), Usenet est vite devenu le plus important réseau informatique mondial et a permis aux étudiants et aux chercheurs du monde entier de débattre, d'échanger, de partager leurs connaissances et leur point de vue au travers de forums thématiques... bien avant la naissance d'Internet (ouvert au grand public en 1993).Au fil des décennies, non seulement le système a perduré, mais il a également beaucoup évolué : le trafic du réseau Usenet passe désormais intégralement par Internet et une multitude de serveurs de newsgroups binaires permettant de partager toutes sortes de fichiers (musique, photos, programmes, jeux, vidéos, etc.) sont apparus.
Un réseau qui se mérite !
Pour les novices, comprendre et utiliser les newsgroups nécessite un certain laps de temps afin de pouvoir se familiariser avec leur mode de fonctionnement, leur code, leur vocabulaire... Même si certains services payants développent des outils de plus en plus simples à prendre en mains, les newsgroups demeurent relativement plus complexes à utiliser que les services de téléchargement direct HTTP (Megaupload, Rapidshare, etc.) ou de Peer-to-peer (Emule, Kazaa, BitTorrent, etc.). Mais soyons clairs, il n'y a pas mieux qu'Usenet pour dénicher des informations pointues sur toutes sortes de sujets, et télécharger des contenus de qualité, rapidement et en toute sécurité, à condition toutefois de débourser quelques euros par mois.Les avantages de Usenet
Surveillé par les radars de l'Hadopi, l'échange de fichiers par peer-to-peer est désormais largement assimilé à une activité dangereuse et illicite (alors que la technologie en elle-même n'a rien de répréhensible). Ce système non structuré et non sécurisé est basé sur le principe de partage de fichiers entre les internautes. Le téléchargement d'un fichier dépend donc de la vitesse de connexion des différentes sources, qui se révèle bien souvent médiocre. Sans compter l'énorme proportion de virus et de « fake » qui grouillent sur ce réseau d'échanges.Sur Usenet, le principe est différent : une personne envoie un fichier sur un serveur de newsgroups qui le transfère à son tour sur tous les autres serveurs du monde. Le fichier se retrouve alors à la disposition de tous les utilisateurs ayant un accès aux serveurs NNTP et ils peuvent le télécharger très rapidement, voire au maximum de leur connexion... sans le partager avec des tiers. De plus la richesse et la qualité (complétude dans le jargon Usenet) des contenus hébergés sur les serveurs Usenet n'a pas d'équivalent. Victime de son succès, il arrive néanmoins de plus en plus souvent de tomber sur des fichiers protégés par des mots de passe (voir illustration ci-dessous) : lorsque vous l'ouvrez, un message vous invite à vous rendre sur un site Web pour l'obtenir. Or, les fichiers binaires ne sont pas protégés par des mots de passe ! Inutile de vous rendre sur ces sites, car au mieux, c'est pour générer du trafic, au pire pour infecter votre machine.
Que dit la loi ?
Télécharger illégalement des fichiers protégés par des droits d'auteurs demeure indéniablement répréhensible quel que soit le système utilisé. Pour garantir le respect du droit d'auteur, Hadopi en France et de nombreux autres organismes à l'étranger ont mis au point des systèmes de contrôles et de sanctions contre les internautes qui téléchargent des contenus illégaux. Depuis qu'Usenet permet d'échanger des fichiers binaires, il est devenu peu à peu le dernier refuge des contrevenants. Pour échapper aux systèmes de contrôle et protéger leurs clients, les services de newsgroups chiffrent les données qui transitent sur leurs serveurs. D'autres comme Giganews (le leader du marché) vont encore plus loin en proposant un VPN (Virtual Private Network). Résultat, non seulement on ne peut pas voir ce que vous téléchargez sur les newsgroups grâce au cryptage, mais en plus le système VPN brouille les pistes : il peut faire croire que tout ce que vous faites sur Internet se fait depuis les États-Unis en modifiant votre adresse IP, les protocoles, etc. Soulignons qu'il existe des VPN gratuits et fiables comme Freedom-IP.Comme Megaupload à son époque, la plupart des serveurs des services de newsgroups sont basés à l'étranger. Dans ce contexte, Hadopi ne peut pas faire grand-chose, si ce n'est se concentrer sur les réseaux P2P. Mais cette situation pourrait ne pas durer éternellement... Que votre connexion soit en SSL ou en VPN, voire les deux, cela n'empêche votre FAI de pouvoir voir le volume de données qui transitent pas votre compte. C'est le point faible : si les autorités demandent aux FAI un listing des clients qui téléchargent un gros volume de données par mois, elles peuvent en déduire qu'ils pratiquent des activités vraisemblablement illégales.
C'est rare, mais pour des volumes très importants, ils pourraient déclencher une enquête suivie d'une perquisition, par exemple. Autre scénario envisageable : les autorités pourraient finir par exiger des opérateurs qu'ils interdisent l'accès aux serveurs de newsgroups...
Du texte au binaire...
Depuis 1979, les usages ont changé, mais Usenet conserve ses fondamentaux. C'est un système dit en réseau de forums dans lequel les utilisateurs (souscripteurs) communiquent toujours par le biais de « Posts » (comparables à des emails et appelés aussi « Articles ») qu'ils placent dans des groupes de discussion auxquels ils sont abonnés. Au départ, Usenet a été développé pour échanger des textes bruts qui étaient limités dans leur taille et dans le temps (appelé « rétention » dans le vocabulaire des newsgroups). La donne a véritablement changé avec l'arrivée des newsgroups binaires par l'intermédiaire desquels peuvent transiter toutes sortes de données : images, photos, vidéos, programmes, jeux, etc.Afin de contourner les limites de taille toujours en vigueur (il est impossible de poster par exemple un fichier de 700 Mo ou encore moins de 4,7 Go directement sur Usenet), les fichiers sont découpés en morceaux à l'aide du logiciel Winrar par exemple : une image ISO d'un DVD de 4, 7 Go peut-être divisée par exemple en 314 parties de 15 Mo chacun. A noter qu'ils sont souvent accompagnés de fichiers PAR (Parity Volume Set pour parité d'un ensemble de fichiers) qui permet de réparer les fichiers égarés ou corrompus à l'aide du logiciel (gratuit) QuickPAR (à noter qu'il existe des outils similaires à QuickPAR sur Linux et Mac).
Pour éviter de chercher à la main les innombrables fichiers qui composent une archive, il suffit de se procurer le fichier NZB qui lui correspond. Il contient la liste entière des différentes composantes (rar) et les compléments de parité (par) qui leur sont associés. La plupart des logiciels de téléchargement pour newsgroups sont capables de prendre en charge les fichiers NZB, ce qui permet à l'utilisateur de gagner du temps en évitant de télécharger la liste complète des messages des newsgroups pour réunir tous les morceaux d'un même fichier.
La limite de temps dépend quant à elle du serveur de newsgroups. Les rares serveurs gratuits offrent généralement un temps très court de rétention binaire (de 1 à 15 jours), tandis que des poids lourds du marché tels que Newshosting ou Giganews augmentent quotidiennement leur temps de rétention : 1392 et 1401 jours de rétention binaires (plus de 3000 jours pour le texte) respectivement. Outre le nombre de connexions simultanées possibles (jusqu'à 60 pour Newshosting), la rétention est devenue un peu le nerf de la guerre pour les services payants, car elle garantit aux internautes de pouvoir dénicher un maximum de contenus. La rétention représente toutes les archives stockées sur les serveurs : plus il y a de volume de stockage, plus il y a de jours de rétention et de chances de pouvoir trouver des archives. Le terme « complétude » signifie que les archives sont complètes, sans partie manquante. Les deux services précités offrent une excellente complétude.
Hiérarchies et appellations
Pour bien comprendre le fonctionnement d'Usenet, il convient de se familiariser avec son organisation hiérarchique. Face à son succès et son internationalisation, les modérateurs d'Usenet ont décidé en 1987 d'entreprendre une grande réorganisation (« Great Renaming »). L'objectif était de créer une arborescence permettant aux utilisateurs de retrouver facilement les messages et les groupes par le biais de thématiques. Le réseau a ainsi été divisé en 8 grandes hiérarchies primaires : « Comp. » (ordinateurs et logiciels) ; « Sci. » (sciences) ; « Soc. » (questions sociales) ; « Talk. » (débats) ; « News. » (sujets sur Usenet) ; « Rec. » (loisirs et détente) ; « Misc. » (tous les groupes ne pouvant être classés dans les autres hiérarchies) et « Humanities » (lettres et sciences humaines) créée quelques années plus tard.Le « Big 8 » est régi par des règles très strictes avec des groupes discussion dédiés uniquement au partage de connaissances et de points de vue sous la forme de textes. La création d'un nouveau newsgroup doit être motivée par une demande détaillée dans la section « news.groups ». Après une série de débats, chaque groupe est validé, ou non, selon un processus démocratique de votes par emails. Le nom d'un groupe se compose de plusieurs mots séparés par des points (ex. : rec.sport.soccer).
Il existe d'autres hiérarchies en dehors de celles du « Big 8 » comme notamment celles de groupes non anglophones (les hiérarchies nationales), de sociétés, d'organisations, etc. Les hiérarchies « fr. » ou « can. » regroupent, par exemple, les forums francophones et canadiens. Tandis que « hp. » ou « microsoft. » font référence aux deux grandes entreprises américaines. Exemples : « fr.news.logiciels », « microsoft.test », etc.
L'alternative...
Créée deux ans plus tard, la hiérarchie « alt » n'est pas soumise aux mêmes règles et a été conçue comme une alternative au « Big 8 ». Au départ, il n'y avait aucun contrôle et n'importe qui pouvait créer un groupe dans cette hiérarchie. C'est toujours le cas, mais finalement, un groupe de discussion baptisé « alt.config » a été mis en place dans le but de garder le contrôle et modérer un tant soit peu cette hiérarchie. Résultat, un groupe « alt » qui n'a pas été discuté au préalable sur « alt.config » à peu de chance d'être diffusé par les administrateurs des serveurs.La hiérarchie « alt » est scindée en deux grandes parties : « alt.sex » et « alt.binaries ». Cette dernière a la particularité d'accepter des fichiers attachés et cryptés en « yEnc », « Mime », ou « base64 »: des systèmes d'encodage permettant de transférer des fichiers binaires (articles comprenant des pièces jointes). C'est à l'intérieur de cette section que se trouvent les newsgroups les plus controversés : « alt.binaries.movies », « alt.binaries.dvd », « alt.mp3 », etc. Il existe cependant de nombreux newsgroups binaires tout à fait légaux à travers lesquels transitent des images, de la musique ou encore des vidéos personnelles.
Quid des services gratuits ?
Free est le seul à proposer en France un accès gratuit aux newsgroups textes et binaires pour ses abonnés, mais suite à une plainte de l'ALPA (Association de Lutte contre la Piraterie Audiovisuelle) remontant à 2007 et la pression des Majors, il a dû interdire peu à peu l'accès à certains groupes aux noms évocateurs : alt.binaries.french-tv, alt.binaries.movies.french, alt.binaries.blu-ray, alt.binaries.mp3, etc. Il n'est pas possible de dépasser 4 connexions simultanées, la rétention est très faible (entre 4 et 8 jours) et dénicher des contenus illicites sur les serveurs Usenet de Free relève à présent de l'exploit. Sans compter que les connexions ne sont pas cryptées.Pour les plus téméraires ou ceux dont le budget est trop serré pour s'abonner à un service de newsgroups, il existe quelques serveurs gratuits. C'est le cas de Just4today, mais il se révèle très contraignant (il faut renouveler ses identifiants toutes les 24 heures, lorsque cela fonctionne) et pas particulièrement stable. Après avoir essayé quelques solutions gratuites, nous avons surtout réussi à infecter notre machine ! Inutile de vous préciser que nous vous déconseillons formellement ces solutions. Mais tout espoir n'est pas perdu, car il y a de nombreux FAU (Fournisseurs d'Accès à Usenet), qui proposent des offres d'essai gratuites et sans engagement (variant de 5 à 20 jours) que vous pouvez cumuler sans débourser un sou pendant un certain temps. Attention toutefois aux offres trop alléchantes (300 Go gratuits, etc.) et de bien penser à vous désengager avant la date prévue dans les conditions.
Comment accéder aux newsgroups?
Il existe différentes façons d'accéder aux newsgroups. L'une des plus simples consiste à passer par une interface Web comme le proposent certains services tels qu'Usenet Gratuit, Google Groupes, etc. Il suffit de s'inscrire sur l'un d'entre eux en créant gratuitement un compte, de saisir ses identifiants et le tour est joué. Ce type de services Usenet héberge uniquement des groupes de discussion textuels comme « google.news.software », par exemple.A noter que l'on peut également configurer un logiciel de messagerie (Outlook, Thunderbird) pour récupérer des données sur les newsgroups. Un autre service fait référence pour accéder à des newsgroups binaires via une interface Web (Webnews) depuis n'importe quel navigateur. Baptisé Easynews, il se démarque des autres services et se révèle sans doute la solution à privilégier pour les débutants.
L'écosystème d'Usenet s'avère extrêmement riche si bien que l'on peut vite en perdre son latin. Concrètement, il faut commencer par s'abonner à un fournisseur d'accès aux newsgroups : Giganews, GIBInews, Astraweb, etc. La majorité d'entre eux proposent uniquement un accès crypté à leurs serveurs par le biais de différents forfaits. À charge des utilisateurs de se munir des outils nécessaires pour rechercher des contenus, les télécharger, etc. Pour attirer de nouveaux utilisateurs, certains FAU ont développé des programmes pour leur simplifier la tâche. Le leader Giganews dispose d'une formule tout-en-un avec un moteur de recherche intégré presque aussi simple à utiliser que Google : il suffit de faire une requête pour visualiser toutes les occurrences (il peut y en avoir plusieurs sur les NG), de cliquer sur le fichier convoité pour le télécharger. Il s'agit actuellement du service Usenet le plus complet et simple à utiliser du marché, mais également de l'un des plus chers.
Avec des solutions plus économiques, il est possible d'utiliser des logiciels gratuits pour trouver, récupérer, ouvrir et parfois réparer les fichiers NZB. Pour cela, il faut tout d'abord installer ce que l'on appelle communément un grabber (Grabit, ou NiouzeFire+ en français, par exemple) : ils permettent de se connecter à votre serveur de newsgroups et de récupérer, restaurer et extraire des fichiers NZB. Mais avant cela, il faut trouver les fichiers NZB postés par les utilisateurs. Deux solutions : utiliser un grabber capable de faire également des recherches (NiouzeFire+, par exemple), ou se rendre sur des sites spécialisés : un premier qui référence les « posts » et un second pour créer des fichiers NZB et les récupérer ensuite via un grabber.
Dans ce domaine, les sites BinnewZ (sorte d'annuaire de fichiers NZB) et Binsearch font référence. Autre solution pour tout faire avec un seul logiciel (accès FAU, recherches, téléchargements, réparations, extractions), utiliser l'excellent logiciel NewsLeecher. Réservé aux experts, il est malheureusement payant (19, 99 $/an) et disponible uniquement en anglais.
Quels services choisir ?
Une fois que vous avez compris le principe des newsgroups, il ne reste plus qu'à opter pour le service qui correspond le mieux à vos moyens, vos besoins et votre niveau informatique. Plusieurs détails sont à prendre en compte : la sécurité (SSL, VPN), le débit et le nombre de connexions maximum autorisé, le temps de rétention, le volume de données (lorsqu'il n'est pas illimité), la langue (certains sont uniquement en anglais), les limites de bande passante s'il y en a, et bien sur l'interface. Voici en détail et en images un éventail de trois FAU parfaitement représentatifs du marché : un Webnews, un service d'accès à Usenet pur, et une solution tout-en-un. C'est parti !Pour nos tests, nous avons privilégié autant que possible l'utilisation de services et d'outils francophones afin de faciliter la compréhension du plus grand nombre : les FAU GIBInews et Giganews, l'annuaire de fichiers NZB BinnewZ, l'excellent grabber NiouzeFire+, et enfin le moteur de recherche Usenet NewZfinders.
Easynews : le « Webnews »
Si vous êtes un ex-utilisateur de Megaupload et que vous demeurez inconsolable,ce service original et efficace devrait vous plaire. Créé en 1994, Easynews fait partie des plus anciens services et des poids lourds du marché Usenet américain. A noter qu'il compterait plus d'un million de clients répartis dans plus de 200 pays. Pas étonnant, car ce service original se distingue de la concurrence en proposant un accès aux newsgroups à partir de n'importe quel navigateur Web : Internet Explorer, Firefox, Chrome, Safari, Opéra, etc.
Ce signe de distinction séduit bien évidemment les novices qui peuvent ainsi télécharger aussi facilement que sur un service de torrents. Le revers de la médaille, c'est que la durée de rétention dégringole à 200 jours : un détail qui a son importance notamment pour dénicher d'anciens contenus. Mais Easynews a plusieurs cordes à son arc et propose également un accès classique à Usenet comprenant cette fois-ci 1330 jours de rétention binaire (un nombre en constante augmentation). Il revendique l'accès à 100 000 newsgroups.
Interface Web
Sur le papier, Easynews est très séduisant, mais que vaut-il vraiment ? Accéder à des newsgroups binaires via une interface Web facilite l'expérience des novices, mais a de quoi troubler les vieux routiers de l'Usenet. Il est possible d'utiliser Easynews à l'ancienne en se servant d'un grabber et des serveurs NNTP, mais dans ce cas de figure, notre préférence va à d'autres FAU tels que Giganews ou Newshosting. L'interface s'avère toutefois assez épurée et conviviale. Avant toute chose, nous avons remarqué que par défaut, la connexion n'est pas sécurisée. Il convient donc de l'activer en cliquant tout simplement sur « Safe Mode » : le mode « On » apparaît alors en vert. Les transferts sont cryptés en SSL (256).Téléchargements Web
Il existe deux modes pour trouver des fichiers : basique et avancé. Activé par défaut, le mode « Basic » permet de rechercher uniquement des vidéos, des fichiers audio ou des images. Le menu déroulant « Archives » sous le champ de recherche offre quant à lui la possibilité de rechercher des archives, des Iso, des logiciels, des documents, ou encore des fichiers Par (Parity) pour réparer d'éventuels contenus incomplets. Le mode avancé dispose de nombreuses options pour affiner les requêtes et les résultats : filtres antispam, supprimer les doublons, masquer les miniatures, etc. Quel que soit le service, il faut se familiariser avec la convention de notation en regardant la façon dont les fichiers NZB s'affichent.La vitesse de transfert étant forcément plus lente via le Web, le service a développé la technologie « Easyboost » censée accélérer votre connexion de 100 % (activable via un lien en haut à droite de l'interface). Comme toujours, la vitesse dépend des différentes connexions (ADSL ou fibres) et nos mesures ne sont données qu'à titre indicatif. Lors de nos tests, Easyboost n'a pas vraiment tenu toutes ses promesses. Nous n'avons constaté qu'une légère accélération : 400 Ko/s de vitesse moyenne de flux descendants contre 550 Ko/s. On est loin, très loin des débits qu'offrent les serveurs NNTP.
Pour lancer un téléchargement, il suffit de cocher la case « Select » en haut à droite des vignettes. Ensuite, vous n'avez plus qu'à cliquer sur « Zip » sous le champ de recherche puis encore une fois sur « Zip » dans la première petite fenêtre qui apparaît, puis sur « Go to Zip Manager » dans la seconde.
La page du gestionnaire de téléchargements « Zip Manager » s'affiche avec la liste d'attente des fichiers sélectionnés. Cet outil maison fait tout le travail de façon complètement transparente pour l'utilisateur en réunissant tous les fichiers NZB en un seul fichier Zip. Pour télécharger de façon anonyme, il convient de cliquer sur « SSL download » : l'enregistrement d'une archive se lance alors automatiquement via le gestionnaire de téléchargements de votre navigateur. Avec seulement 200 jours de rétention, les contenus sont beaucoup plus limités que sur les services traditionnels.
Téléchargements Usenet
En cliquant sur « Search » puis sur « Find Groups », vous pouvez rechercher des groupes en commençant par exemple par taper « french ». Il suffit ensuite de sélectionner ceux de votre choix, et de les ajouter en cliquant sur le bouton « Add to Favorites ». Pour télécharger des contenus avec les serveurs NNTP d'Easynews, vous pouvez utiliser un lecteur de newsgroups gratuit et francisé tel que NiouzeFire+.Comme pour tous les FAU, vous avez besoin de différentes informations pour configurer votre serveur de newsgroups : l'adresse de votre serveur Usenet (secure.news.easynews.com), le nombre de connexions simultanées voulu (variable en fonction du FAU), vos identifiants, et le port du serveur pour le cryptage en SSL (le 563 fonctionne bien en règle générale). Avec 1300 jours de rétention, vous trouverez sans surprise beaucoup plus de contenus via l'accès NNTP.
Si vous préférez (comme nous) utiliser le potentiel Usenet d'Easynews, sachez que l'interface Web peut néanmoins vous servir de moteur de recherche et à créer des fichiers NZB. Lancez une recherche, sélectionnez le ou les fichiers que vous souhaitez télécharger et cliquez sur « Create NZB » : en une fraction de seconde, les fichiers se retrouvent dans votre gestionnaire de téléchargements. Dans NiouzeFire+, cliquez sur « Ouvrir un fichier NZB », lancez le téléchargement et le tour est joué.
Les offres
Les tarifs d'Easynews correspondent à la moyenne du marché (voir tableau ci-dessous), mais présentent quelques restrictions en termes de volume de données. Une caractéristique à prendre en compte notamment pour l'accès HTTPS. Le forfait premium « Big Gic » est limité à 150 Go sur le Web, le forfait « Plus » à 40 Go, et enfin 20 Go pour le « Classic ». Ces deux dernières formules deviennent donc peu intéressantes comparativement à d'autres offres du marché : Giganews propose le forfait « Silver » à 14,99 $ avec 50 Go/mois, par exemple, et c'est très loin d'être le moins cher.Forfaits Easynews | Big Gic | Plus | Classic |
Accès mensuel Web/NNTP | 150 Go / 3750 Go | 40 Go / 1000 Go (option 9,95 $) | 20 Go / 500 Go (option 9,95 $) |
Jours de rétention Web/NNTP | 200 jours / 1330 jours | 200 jours / 1330 jours | 200 jours / 1330 jours |
Connexions simultanées | 60 | 60 | 60 |
SSL 256-bit | Oui | Oui | Oui |
Limite bande passante | Illimitée | Illimitée | Illimitée |
Offre d'essai | 14 jours / 10 Go | 14 jours / 10 Go | 14 jours / 10 Go |
Prix mensuel | 29,94 $ | 14,97 $ | 9,98 $ |
Conclusion
Easynews offre un excellent rapport qualité/prix, mais surtout il propose des fonctions originales. Son interface Web bien sûr, mais également les applications mobiles (Android et iOS) qui permettent, et c'est assez rare pour le mentionner, de naviguer en mobilité dans les newsgroups, sauvegarder l'historique de recherches, et même effectuer des téléchargements sur Android ! Il s'agit de l'application « EZ Usenet for Unlock » pour Android, et « EZ Global Search » pour iOS (2,39 €).Le SAV d'Easynews bénéficie d'une excellente réputation. Il est disponible 24/24 par mail, par téléphone ou via un chat. Un bon service que nous conseillons essentiellement aux débutants et éventuellement aux férus de mobilité qui ne trouveront pas d'applications aussi évoluées chez les concurrents. Dommage qu'il ne dispose pas d'une version française.
http://www.easynews.com
GIBInews : les newsgroups... à la carte !
Voici l'un des rarissimes services français lancés en 2010 qui vaut vraiment le détour. Même si son interface graphique semble dater du siècle dernier, GIBInews possède quelques atouts qui séduiront sans aucun doute les utilisateurs souhaitant télécharger sur Usenet ponctuellement et en toute sécurité, et surtout à un prix défiant toute concurrence.
L'autre raison de s'attarder sur ce service, c'est qu'il propose une formule sans engagement de 10 jours que vous pouvez payer via le système Allopass et une autre de 30 jours via un compte PayPal. Pour rappel, le système de paiement Allopass et de formules à la journée avait permis aux propriétaires de Megaupload d'engranger des millions de dollars, avant qu'ils finissent derrière les barreaux...
Avec GIBInews, il n'y a pas d'autres choix que d'utiliser des programmes additionnels. Le service n'offre en effet qu'un accès sécurisé (SSL 256 bits) aux serveurs NNTP et un support technique. Dans ce cas de figure, il est donc nécessaire de télécharger un grabber et un moteur de recherche de fichiers NZB. En cliquant sur l'onglet « Identifiant Newsgroups » sur le site de GIBInews, vous pouvez visualiser vos identifiants pour vous connecter aux serveurs de newsgroups (attention, le mot de passe généré automatiquement est différent de celui de votre compte).
Au départ, le service disposait d'une interface Web, mais celle-ci a disparu au profit d'un grabber préconfiguré (Binreader). Mais lors de notre test et malgré plusieurs tentatives, le lien pour le télécharger n'a jamais voulu fonctionner. Sur cette même page, le FAU propose de télécharger NiouzeFire+ pour 3 euros. Pour rappel, ce programme est entièrement gratuit, mais GIBInews a noué un partenariat avec NiouzeFire+ qui permet à la fois d'aider l'équipe de développement du logiciel et de bénéficier d'une offre de 7 jours. Rien ne vous y oblige, vous pouvez aussi le télécharger directement ici. Côté prestation, GIBInews propose 1 200 jours de rétention binaires et seulement 10 connexions simultanées, mais c'est largement suffisant pour la plupart des utilisateurs. Enfin, le service impose une limite de bande passante de 100 Mbits/s .
Mode d'emploi
Pour utiliser GIBInews, il vous faut installer un grabber (NiouzeFire+ ou GrabIt) qui permet de récupérer et extraire les fichiers NZB. Avec NiouzeFire+, il suffit de cliquer sur l'icône en forme de chapeau pour lancer l'assistant de configuration : indiquez l'adresse du serveur news.gibinews.eu (le port sécurisé 563 s'affiche en principe automatiquement), vos identifiants, le nombre de connexions (limité à 10 avec GIBInews), et veillez à cocher la case pour le cryptage SSL. Ensuite, vous pouvez soumettre des noms de newsgroups lors de vos requêtes, mais ce n'est pas indispensable, car ils sont préchargés dans le programme. En revanche, il faut penser à les mettre à jour régulièrement. En cliquant sur « Recherche », vous avez le choix entre deux options : « Chercher dans les groupes les plus populaires », ou « Chercher dans les autres groupes ».NiouzeFire+ dispose d'un moteur de recherche permettant d'effectuer des requêtes. Mais les résultats sont généralement peu concluants. La meilleure solution consiste à utiliser un moteur de recherche de fichiers NZB (NewZfinders gratuit et en français, par exemple) ou d'utiliser le couple BinnewZ et Binsearch : le premier référence et donne des indications sur les fichiers postés sur les newsgroups, et le second permet de créer des fichiers NZB. Lorsqu'un post vous intéresse sur BinnewZ, copiez le nom complet qui se trouve dans la partie « Fichier » puis collez-le dans le moteur de recherche Binsearch. Sélectionnez le fichier que vous souhaitez dans la liste des résultats et cliquez enfin sur « Create NZB ».
Il ne vous reste plus qu'à indiquer le chemin d'accès du fichier NZB dans NiouzeFire+ en cliquant sur l'icône représentant un petit dossier jaune entrouvert. Cliquez ensuite sur « Ok » dans la fenêtre qui s'ouvre pour que le téléchargement démarre.
Les offres
GIBInews propose deux formules sans engagement variant de 10 jours à 1 mois à des prix nettement inférieurs à ceux de la concurrence (de 1,80 € à 3,50 €). La limite de 10 connexions simultanées et la limite de vitesse de 100 Mbits/s sont loin d'être problématiques surtout avec une ligne ADSL. Le téléchargement d'un fichier de 700 Mo prend entre 10 et 15 minutes selon l'encombrement du réseau. Nous avons remarqué une petite bizarrerie concernant les tarifs via Allopass : la formule de 10 jours revient à 1,80 € par téléphone, 2 € par Internet et... 3 € par SMS ! Autant dire que le forfait à 3,50 €/mois est nettement plus avantageux, mais il faut obligatoirement payer par PayPal.Forfaits GIBInews | 10 jours | 1 mois |
Accès mensuel Web/NNTP | Illimité | Illimité |
Jours de rétention Web/NNTP | 1200 jours | 1200 jours |
Connexions simultanées | 10 | 10 |
SSL 256-bit | Oui | Oui |
Limite bande passante | 100 Mbits/s | 100 Mbits/s |
Offre d'essai | Par parrainage : 14 jours | Par parrainage : 14 jours |
Prix mensuel | 1, 80 à 3 € (Allopass) | 3, 50 € (Paypal uniquement) |
Conclusion
GIBInews n'est évidemment pas le service idéal pour débuter sur les newsgroups, car il nécessite l'installation de divers logiciels et de connaître, un tant soit peu, l'univers Usenet. Mis à part cela, il tient toutes ses promesses : rétention excellente, serveurs réactifs, cryptage SSL, complétude satisfaisante. Lorsqu'elle est associée aux logiciels gratuits que nous avons indiqués, cette solution permet de télécharger en toute sécurité et à des tarifs particulièrement avantageux.https://gibinews.eu
Giganews : le géant américain
Créé en 1994, Giganews est incontestablement le leader mondial des serveurs de newsgroups. Au fil du temps, il a développé un éventail de services sans équivalent sur le marché. Difficile en effet de trouver solution plus confortable pour profiter des newsgroups, à condition toutefois d'opter pour le forfait premium baptisé « Diamond ». Ce n'est pas le FAU le moins cher, mais il propose régulièrement des offres d'essai très attractives (50% de réduction sur le forfait illimité « Diamond » pour les 3 premiers mois en ce moment).
Ce n'est pas un hasard si le géant américain met particulièrement en avant son forfait illimité qui dispose d'un arsenal de services impressionnant : espace de stockage en ligne de 30 Go, VPN avec la possibilité de se connecter au choix sur des serveurs situés dans différentes parties du monde, un cryptage SSL, un excellent newsreader avec moteur de recherche intégré, et le plus important temps de rétention du marché (1 401 jours !). Bref, Giganews sort le grand jeu pour séduire aussi bien les utilisateurs novices que les experts.
Premiers pas
Conscient de l'engouement général pour les newsgroups, Giganews a tout prévu. Là où ses concurrents se contentent souvent d'afficher les prix et quelques explications (généralement en anglais), Giganews déploie des tutoriels (en français et de nombreuses autres langues) pour expliquer le fonctionnement de chacun de ses programmes. Un avantage non négligeable pour les débutants, même si tous les outils proposés ne sont pas indispensables. C'est le cas, par exemple, de « Dump Truck » qui est un espace de stockage en ligne de 5 à 30 Go (selon les formules) tombant un peu comme un cheveu sur la soupe... Certes, il est pratique et crypté (SSL-256 bit AES), mais n'a aucun rapport avec les newsgroups.Quant au VPN « VyprVPN » (disponible avec le forfait « Diamond »), son utilité fait débat. Un VPN n'est à priori pas indispensable pour utiliser les newsgroups : il crypte l'ensemble de vos connexions Internet, vos authentifications, et modifie votre adresse IP. Mais attention, il ne crypte pas les données qui elles... passent en clair : il faut être en SSL pour que vos transferts soient parfaitement invisibles. C'est la raison pour laquelle, la plupart des FAU ne proposent pas de VPN mais un cryptage SSL. Le VPN permet toutefois de renforcer la sécurité et votre anonymat sur Internet (avec Giganews ou d'autres services) et permet de surcroît de se rendre sur des services inaccessibles en France comme Pandora, l'iTunes Store US, etc.
Outre son temps de rétention record, son excellente complétude, sa vitesse d'exécution, l'un des principaux atouts de Giganews réside dans son newsreader maison « Mimo » (toujours en version bêta). Conçu comme un navigateur Web et doté d'un moteur de recherche, il transforme l'utilisation des newsgroups en un jeu d'enfant. Le programme est gratuit avec l'offre « Diamond » (10 $/mois avec les autres formules !).
Mode d'emploi
En optant pour l'offre « Diamond » (la seule qui soit vraiment intéressante en termes de rapport qualité/prix/services), il faut installer plusieurs logiciels. Pas de panique, la procédure est simple. Une fois votre compte configuré, il suffit de télécharger et d'installer VyprVPN qui est disponible sur le site de Giganews. Indiquez les identifiants utilisés pour l'ouverture de votre compte et sélectionnez le serveur de votre choix : Amsterdam, Paris, Los Angeles, etc. Choisissez l'un des deux protocoles proposés : PPTP (moins sécurisé, mais très rapide) ou L2TP/IPSec qui peut générer des ralentissements, mais qui possède une fonction de cryptage SSL 256 bits. Il ne reste plus qu'à cliquer sur « Connexion » (n'oubliez pas ensuite de toujours vérifier que vous êtes bien connecté en VPN).Téléchargez et installez ensuite le navigateur Usenet « Mimo », saisissez vos identifiants et lancez le test de connexion. Avant de commencer à rechercher la liste des newsgroups que vous souhaitez consulter, il convient de configurer les serveurs. Cliquez dans « Outils/paramètres serveur... » dans la barre de menu : dans la fenêtre qui s'ouvre, il est possible de choisir entre le port 443 et 563 et de définir le nombre de serveurs auxquels vous voulez vous connecter simultanément. Si le port 443 activé par défaut génère des ralentissements, essayez le port 563.
Étant donné que tous les serveurs répliquent les mêmes données dans le monde entier, il peut être intéressant de se connecter simultanément à un grand nombre de serveurs (50 sur Giganews) pour accélérer les téléchargements. En réalité, cela ne fonctionne que si vous possédez une connexion à très haut débit (fibre optique). À l'inverse, si vous êtes reliés à l'ADSL, il est en principe préférable de se limiter à un maximum de 10 ou 12 connexions simultanées. Logique, car le programme envoie des requêtes à chaque serveur et attend en retour des réponses : un trop grand nombre de ces va-et-vient finit par engorger votre ligne.
Comme chaque connexion est différente, cela vaut tout de même la peine d'essayer différents réglages. Giganews permet de télécharger quasiment au maximum de votre bande passante en décochant la case à droite de « Accélération de la bande passante ». Si vous souhaitez continuer à surfer sur le Web durant un téléchargement, il faut définir la vitesse : 2 000 Kbp/s permet de continuer à surfer sur Internet sans problème pour une connexion ADSL digne de ce nom.
Téléchargement
En dehors de « NewsLeecher » (un programme payant réservé aux experts), « Mimo » est devenu sans doute l'un des grabbers les plus complets et fiables du marché. Concrètement, vous n'avez besoin d'aucun autre logiciel. Il fait tout : recherche intégrée (newsgroups, articles, fichiers NZB), vérification de l'intégrité des fichiers, gestion des téléchargements avec la possibilité de définir les priorités, visualisation des images, etc. La complétude y est excellente, mais il arrive de plus en plus souvent de tomber sur des « fake ».Pour faire une recherche, il suffit de cliquer sur l'un des trois premiers boutons face à « Type de recherche » : groupes, fichiers NZB et Goden Frog Usenet Search. Il est possible d'effectuer des recherches un peu comme dans Google, mais respecter la convention de notation et utiliser des termes en langue anglaise (même pour trouver des contenus français) permet d'optimiser les résultats (ex. : « software open source » plutôt que « logiciels libres »).
La visualisation des images se révèle un autre atout de « Mimo ». Quelle que soit votre passion, il suffit de taper des mots clés s'y rapportant pour rechercher et trouver des newsgroups dédiés : « alt.binaries.automobile », par exemple. Une fois qu'un newsgroup est enregistré et mis à jour, vous pouvez parcourir les articles et visualiser les images qu'il comprend, etc. Vous pouvez engager une discussion ou poser une question en cliquant sur « Nouvelle conversation » en bas à gauche de la fenêtre. Un message reste rarement sans réponse sur les newsgroups.
Les offres
Le forfait illimité « Diamond » de Giganews est sans doute l'un des plus chers du marché. Mais c'est aussi le meilleur, car il offre une qualité de service incomparable à tous points de vue. En revanche, toutes les autres formules, sans exception, ne sont pas compétitives. À titre de comparaison, le forfait illimité « Platinium » à 24,90 $/mois (sans programme additionnel en dehors d'un espace de 5 Go sur « Dump Truck ») est plus de deux fois plus chers que celui de Supernews (9,99 $ ! pour 1 364 jours de rétention). Tandis que le tarif mensuel de la formule « Pearl » limitée à 5 Go est équivalent à la formule illimitée de GIBInews ! Vous l'aurez compris, avec Giganews, c'est la formule « Diamond » ou... rien.Forfaits Giganews | Diamond | Platinium | Silver | Bronze | Pearl |
Accès mensuel Web/NNTP | 1401 jours | 1401 jours | 1401 jours | 1401 jours | 30 jours |
Jours de rétention Web/NNTP | 50 | 20 | 20 | 20 | 20 |
Connexions simultanées | 50 | 20 | 20 | 20 | 20Oui |
SSL 256-bit | Oui | Oui | Oui | Oui | Oui |
Limite bande passante | Illimitée | Illimitée | Illimitée | Illimitée | Illimitée |
Offre d'essai | 3 mois à 50 % | 14 jours/10 Go | 14 jours/10 Go | 14 jours/10 Go | 14 jours/10 Go |
Prix mensuel | 34, 99 $ | 24, 99 $ | 14, 99 $ | 9, 99 $ | 4, 99 $ |
Conclusion
Ce n'est pas un scoop, Giganews est le meilleur service du moment, mais pas le plus intéressant en termes de prix. On regrette qu'il concentre toute sa stratégie marketing sur une seule formule qui n'est pas à la portée de toutes les bourses. Intégrer gratuitement « Mimo » dans les autres formules serait un vrai plus. Giganews est l'un des rares FAU à proposer des applications mobiles (iOS et Android), mais leur utilité demeure assez limitée pour l'instant. Elles permettent en effet uniquement de visualiser l'historique de vos transferts, de déconnecter à distance le VPN « VyprVPN » ou encore d'accéder au blog de Giganews. On est loin de l'application d'Easynews qui est payante, certes, mais qui permet de télécharger en mobilité (sur Android).Depuis plusieurs années, Giganews est LE modèle à suivre dans l'univers d'Usenet. Le leader enchaîne les innovations à un rythme infernal (il devrait bientôt être possible d'accéder à « Dump Truck » depuis un terminal mobile, de visualiser des vignettes de vidéos sur « Mimo », etc.) et reste toujours en tête du nombre de jours de rétention. La promotion actuelle à 17,99 $/mois durant 3 mois pour la formule « Diamond » représente une bonne opportunité pour découvrir les newsgroups sans se ruiner. Mais attention, une fois que l'on a gouté à Giganews, il devient difficile de s'en passer...
http://fr.giganews.com
Conclusion
Les newsgroups ont la côte, et même peut-être un peu trop au goût des utilisateurs de la première heure. Si les FAU continuent à casser les prix et à faciliter l'accès à Usenet dans le but de promouvoir le téléchargement illégal, les autorités risquent de prendre des mesures draconiennes. Un scénario qui serait dramatique pour tous ceux qui utilisent le réseau de façon parfaitement légale. Car il ne faut pas oublier que des millions de personnes plébiscitent Usenet pour échanger rapidement des données - logiciels open source, photos, maquettes de musique, tutoriaux, vidéos, etc. -, sans enfreindre la loi. Après plus de trente ans d'existence, Usenet demeure une source d'informations inépuisable...Au regard du nombre de FAU, il n'est pas facile de faire son choix. D'un côté il y a la solution d'Easynews avec un accès HTTP idéal pour les novices, et de l'autre les serveurs de newsgroups NNTP payants tels que GIBInews, Giganews, Newshosting, UseNeXT, Usenetserver, et bien d'autres. Ils offrent tous plus ou moins les mêmes services, en dehors de quelques acteurs (Giganews, Newshosting, par exemple) qui développent leurs propres programmes pour faciliter leur utilisation. Outre le prix, il y a de nombreux critères à prendre en compte : cryptage SSL (le plus important), le volume de données, le nombre de jours de rétention (autre critère majeur) et de connexions simultanées. Même s'il ne propose pas le nombre de jours de rétention le plus élevé, GIBInews offre l'un des meilleurs rapports qualité/prix du marché pour les utilisateurs chevronnés. Le forfait illimité de Giganews demeure, selon nous, le plus intéressant du marché et peut convenir à tous les profils d'utilisateurs. La plupart des FAU proposent des formules d'essai gratuites permettant de se faire une idée sur leur qualité de fonctionnement et de services. Attention toutefois de ne pas oublier de vous désengager avant la date d'expiration de ces offres.