Selon une récente étude de Lightspeed Research, 10,5% des Français inscrits sur Facebook auraient désertés le réseau social courant 2011. La principale raison évoquée n'est pas l'inquiétude face à la question de la vie privée, mais l'ennui.
Pour établir son étude, Lightspeed Research a interrogé 1011 Français ayant déjà eu un profil sur le célèbre réseau social, dont les pratiques d'utilisation des données personnelles défraient une fois de plus la chronique. Il apparaît que 10,5% des personnes interrogées ont déserté Facebook en 2011, tandis que 31% ont indiqué avoir réduit considérablement leur temps de présence sur le site - et 31% également ont indiqué que leur présence sur Facebook a augmenté durant l'année, équilibrant ainsi la balance.
S'il est le plus cité, Facebook n'est cependant pas le seul réseau social a afficher une baisse de présence française. De façon générale, 42% des personnes interrogées indiquent avoir cessé d'utiliser certains de leurs comptes sur des réseaux sociaux, citant également Twitter et CopainS d'Avant.
L'ennui, première cause de départ
Quand on a le débat sur la protection de la vie privée en ligne de mire, il est intéressant de se pencher sur les raisons évoquées par les internautes délaissant Facebook : à 43%, c'est l'ennui qui motive le départ ou le ralentissement des activités sur ce type de sites. Viennent ensuite, à 23%, l'inquiétude concernant les données personnelles, puis le manque de temps à 15%. Etonnant également, 1% des questionnés indiquent avoir « peur de ne plus pouvoir s'en passer » et se restreignent donc pour limiter la dépendance.
Chronophages, les réseaux sociaux affichent tout de même des limites et les Français semblent s'en lasser. « Plus de la moitié des utilisateurs de réseaux sociaux interrogés (51%) précisent que rien ne leur ferait passer plus de temps sur ces sites. Ils estiment déjà y consacrer bien assez de temps » déclare Ralph Risk, directeur marketing de Lightspeed Research Europe. Faut-il y voir une exception française, ou bien l'amorce d'une tendance pour l'avenir, à l'heure où Facebook s'approche du milliard de comptes enregistré ?