Dans une seconde question, la députée Marie-Christine Dalloz (UMP) souhaite également savoir si la Cnil sera appelée pour éventuellement « sanctionner ce dysfonctionnement et si des mesures plus restrictives seront prises à l'avenir ». Si aucune preuve n'a pour l'instant été apportée qu'un véritable bug était à l'œuvre sur le réseau social, les députés demandent néanmoins à la Cnil de se positionner.
De son côté, l'autorité chargée de la protection des données personnelles a déjà expliqué qu'elle avait besoin de temps afin de mener « des investigations complémentaires afin de déterminer si des messages privés ont effectivement été rendus publics ». La Cnil admettait en effet dans un message publié le 25 septembre dernier que « la généralisation de la nouvelle fonctionnalité Timeline, rendant plus facilement accessibles des messages anciens, a participé de la confusion des utilisateurs ».
Reste donc à connaître les conclusions de la Cnil sur ce sujet. Même si elle ne constate aucune vulnérabilité dans le système d'édition du réseau social, elle pourrait renouveler ses vœux afin que ce type de réseaux soit, à l'avenir, plus transparent quant à leur fonctionnement.