Mise à jour : aujourd'hui vendredi 3 mars 2017, Facebook déploie son outil de Fact Checking après avoir effectué une série de tests lancés début février. A partir d'aujourd'hui, les utilisateurs de Facebook pourront signaler les contenus qu'ils considèrent comme de la fausse information, lesquels seront vérifiés par les organisations tierces.
Publication initiale du 06 février 2017 :
Deux projets distincts lancés par Google et Facebook visent à réduire l'impact des fausses informations sur l'opinion publique française.
CrossCheck : un outil pour vérifier la véracité de l'information
Alors que le journal Le Monde a lancé, début février 2017, le Decodex visant à permettre d'identifier un site sûr d'un site qui transmet de fausses informations, Google, via son Google News Lab, s'est associé au réseau de médias First Draft pour lancer CrossCheck. Il s'agit là aussi d'un outil de vérification collaboratif contre les fausses informations.Lancé ce lundi 6 février 2017 en partenariat avec 16 rédactions différentes, dont l'AFP, Le Monde ou encore Les Echos, et plusieurs entreprises, dont Facebook, CrossCheck va entrer en fonction fin février 2017 et pendant toute la durée de la campagne présidentielle jusqu'à l'élection. Les Français pourront donc vérifier les rumeurs et autres informations sur les candidats qui pourraient être lancées par des partis concurrents.
Facebook lance le signalement de fausses informations
Outre s'investir dans CrossCheck, Facebook, principal accusé d'être un moyen de diffusion de fausses informations, va ouvrir l'accès à CrowdTangle. Cet outil permet de reconnaître les informations et articles qui font le « buzz » sur le réseau social et qui pourraient donc être priorisés dans le cadre du fact-checking.Mais Facebook va aussi agir dans son coin, via sa propre plateforme de fact-checking. Lancée en Allemagne début 2017, la plateforme va être étendue à la France. Les infos signalées par les internautes sur le réseau social se verront affublées d'une mise en garde invitant les internautes à vérifier l'information sur des sources tierces.
Voir aussi :
- Snapchat s'attaque aux fake news
- Facebook : l’outil anti-fake news en test en Allemagne
- Facebook s'attaque plus durement aux fake news
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